Le HCP dévoile les récents indicateurs relatifs à la mortalité au Maroc

Le Haut-commissariat au Plan vient de publier une étude sur les inégalités face au décès et leur évolution à travers des analyses des écarts à partir des données des enquêtes de santé (EDS) depuis 1992.

Intitulée  «Tendances et inégalités face au décès au Maroc», cette étude a révélé que « les récents indicateurs relatifs à la mortalité montrent que les progrès réalisés au Maroc, ne profitent pas à tout le monde et que des évolutions inégales entre milieux, régions et catégories sociales subsistent ».

Par ailleurs, « le niveau de la mortalité des enfants a connu une diminution notable avec, néanmoins, une persistance des inégalités entre les milieux urbain et rural et entre quintiles de niveau de vie et de bien-être », souligne la même source.

L’étude révèle, également, que « la mortalité dans les cinq premières années de vie a fortement reculé, le risque de mortalité avant 5 ans a été divisé par plus de trois en près de trois décennies. Certes, les progrès ont été importants, mais ils n’ont pas conduit à une diminution notable des inégalités, d’où l’intérêt d’étudier ces inégalités», tout en  expliquant que les disparités concernant les chances de survie et la santé des enfants issus de différentes origines ne sont pas le fruit du hasard. Elles suivent, selon la même source, systématiquement les contours des inégalités sociales liées non seulement au niveau de vie mais aussi à l’éducation des mères et au clivage régional et urbain-rural, entre autres facteurs.

Les analyses ont montré que le niveau d’instruction de la mère n’apparaît plus comme un facteur discriminant sur le plan de la mortalité. Parallèlement, ces inégalités sont dans une tendance baissière.

Concernant la mortalité aux âges adultes, mesurée par l’espérance de vie à la naissance, ladite étude indique que «l’espérance de vie à la naissance de la population ne cesse d’augmenter et que les progrès réalisés n’impactent pas de la même manière tous les citoyens. Ainsi les citadins ont une durée de vie moyenne plus élevée que les ruraux, chose qui peut s’expliquer, entres autres, par le niveau de la pauvreté et le difficile accès aux soins».

 

Source: 2M



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