Actualité médicale


Tanger: Journées portes ouvertes de l'Institut Princesse Lalla Meryem pour enfants autistes

04/04/2023

L'Association d'appui à la gestion de l'Institut Princesse Lalla Meryem pour enfants autistes à Tanger organise, les 3 et 4 avril, la deuxième édition des Journées portes ouvertes de l'Institut, sous le thème "le diagnostic précoce, levier essentiel pour une intervention efficace".

Cet événement vise à sensibiliser à l'autisme et à mettre la lumière sur les personnes en situation de handicap, en particulier les enfants atteints de troubles du spectre de l'autisme, à renforcer et protéger leurs droits et à assurer leur pleine jouissance de ces droits.

Dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée d’information en continu de la MAP, le président de la commission d'encadrement et de formation à l'Institut Princesse Lalla Meryem pour enfants autistes, Abdelali Hmiddouch, a souligné que cette manifestation coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, relevant que l'association vise, à travers cet événement, à sensibiliser la société civile, les partenaires, les institutions actives dans ce domaine et les décideurs publics, aux questions des enfants autistes, à leur prise en charge et au processus relatif à leur intégration au sein de l'Institut et dans la société.

Le responsable a précisé que le programme de ces journées comprend une série d'ateliers qui visent à mettre en lumière le travail des cadres spécialisés dans la prise en charge des enfants autistes, pour développer leurs capacités motrices, faisant référence aux ateliers de cuisine, de travaux manuels, de coordination motrice et de sport.

Il a relevé que le Maroc a connu, au cours des dernières années, un saut qualitatif en matière de prise en charge de cette frange d'enfants à besoins spécifiques, et ce grâce aux interventions des institutions publiques et aux initiatives des associations de la société civile, en plus de sensibiliser la société à leurs problématiques et de lancer des initiatives visant à assurer leur intégration scolaire et professionnelle, notant que plusieurs enfants autistes ont pu s'intégrer dans des unités hôtelières et des centres commerciaux, après avoir bénéficié de programmes de qualification et formation adaptés.

 

Source: 2M

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Ramadan: inquiétude sur les réserves de sang, l’heure est à la mobilisation

30/03/2023

Le Maroc dispose actuellement d’un stock de sang de 5 jours, selon le Centre national de transfusion sanguine. Ces réserves sont satisfaisantes, mais avec la baisse du nombre de donneurs qui caractérise habituellement ce mois du Ramadan, les indicateurs peuvent virer au rouge.

Les spécialistes contactés par «Le Matin» appellent à plus de mobilisation, notamment dans les mosquées.

La situation des réserves de sang est rassurante pour ces premiers jours du Ramadan. Le Maroc dispose actuellement d’un stock de réserve de 5 jours, d’après la directrice du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Najia El Amraoui. Contactée par «Le Matin», celle-ci affirme que ce stock a été atteint grâce aux efforts qui ont été déployés avant l’arrivée du mois du sacré et surtout avec l’implication des différentes parties prenantes et à leur tête la société civile. Ces efforts, ajoute-t-elle, ont permis d’atteindre une bonne partie de la population. Chiffres à l’appui : «27.528 donneurs ont été mobilisés du 1er au 27 mars, contre 26.702 pendant le mois de février et 26.999 en janvier, ce qui est rassurant», confirme-t-elle. La question est de savoir si cet élan sera maintenu pour éviter tout épuisement de ce stock dans les prochains jours. Il convient de souligner à ce titre que la moyenne de 5 jours, même si elle est positive, reste en deçà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé qui est de 7 jours minimum de consommation. Interpellée sur ce volet, Dr Najia El Amraoui tient à rappeler que des actions sont menées pendant le mois du Ramadan pour éviter la pénurie et répondre aux besoins des citoyens. Ces actions, ajoute-t-elle, sont réalisées en collaboration avec, d’une part, le ministère des Habous et des affaires islamiques et, d’autre part, la Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales des préposés religieux.

 

Source: Le Matin 

 

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Ramadan et maladies rénales: quand est-il possible de jeûner ?

27/03/2023

Les personnes ayant des problèmes de santé se demandent si elles peuvent jeûner sans danger ou s'il est préférable de s’abstenir. C’est notamment le cas des maladies rénales qui figurent sur la liste des pathologies où le jeûne peut constituer un danger.

L’apport quotidien d'eau subit un changement important pendant le mois du Ramadan. Par conséquent, nos reins doivent fournir plus d'efforts pour concentrer l'urine et éliminer l'ensemble des déchets. Ils doivent alors être parfaitement fonctionnels pour faire face à l’insuffisance en apport d’eau. C’est pourquoi plusieurs personnes souffrant de maladies rénales ne sont pas autorisées à jeûner.

Les pathologies rénales chroniques les plus à risque 

D’après Pr Amal Bourquia, spécialiste en néphrologie, dialyse et transplantation et présidente de l'association «Reins», ce sont surtout les malades avec des pathologies rénales chroniques qui posent problème. «On déconseille le jeûne au cours d’une insuffisance rénale chronique, car cela peut constituer un danger pour la vie des patients. Cependant, l’insuffisance rénale chronique modérée et stable peut permettre le jeûne, à condition d'une surveillance médicale continue. Le jeûne doit être interrompu en cas d’aggravation de la fonction rénale ou un mauvais retentissement sur l’état du patient», déclare au «Matin» Pr Bourquia. Et de préciser que «pour tous les autres types de néphropathie glomérulaire, interstitielle, ou vasculaire en phase aiguë de la maladie, le jeûne est interdit jusqu’à la guérison ou la stabilisation de la maladie.

Aussi, certaines maladies rénales héréditaires qui s’accompagnent d’une fuite urinaire obligatoire d’eau et de sel telles que les néphropathies interstitielles, polykystose rénale, acidoses tubulaires… les patients nécessitent une compensation régulière de cette perte et ne sont pas autorisés à jeûne». La néphrologue souligne, par ailleurs, que pour les néphropathies en rémission, le jeûne peut être autorisé sous surveillance médicale et adaptation des horaires de la prise de médicaments.
En revanche, les patients insuffisants rénaux en dialyse ne peuvent pas jeûner vu leur état général souvent altéré, surtout si le patient est âgé, anémique, hypertendu, ou souffre d’un risque cardio-vasculaire élevé.

S’agissant des patients porteurs de lithiases rénales, Pr Bourquia explique que le jeûne peut les pousser à se plaindre davantage de coliques néphrétiques. «Il est conseillé de voir le médecin traitant avant le mois sacré pour évaluer le risque lithogène encouru et, à ce propos, l’étude de la cristallerie, et la réalisation de bilan lithiasique sanguin et urinaire permettent d’évaluer le risque et de mettre en place les mesures préventives contre la récidive même dans le cas où le patient va observer le jeûne du Ramadan.

Les malades ne sont donc pas en interdiction absolue de jeûner. C’est généralement le médecin-néphrologue qui prend la décision au cas par cas», affirme la présidente de l’association «Reins». Cette dernière souligne également que les personnes ayant subi une transplantation rénale ne doivent pas jeûner la première année. Ensuite, tout dépend de leur état de santé et de la présence ou non de complications de même l'autorisation du jeûne est en fonction du type de l'immunosuppression et du nombre de prises journalières. Les transplantés sont donc appelés à suivre leur médecin traitant et à se plier à ses prescriptions.

Pr Bourquia insiste, en outre, sur l’importance de respecter les consignes du médecin lorsqu’il leur demande de ne pas jeûner. «En s’obstinant à jeûner, les patients risquent d’avoir des complications sévères et d’aggraver leur maladie. Le manque d’apport en eau peut aggraver certaines lésions tubulaires rénales avec risque de dégradation de leur fonction rénale. De même, lors d’une infection urinaire évolutive, la diminution du volume urinaire augmente le risque d’infection ou d’aggravation de l’infection urinaire surtout chez les sujets âgés et les patients présentant des facteurs de risque d’infection comme une malformation des voies urinaires ou des lithiases rénales», explique le médecin.

 

Source: Le Matin 

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El Jadida: Près de 1400 bénéficiaires d'une caravane médicale

21/03/2023

Près de 1400 personnes de la commune rurale de Sidi Ali Benhamdouch, province d'El Jadida, ont bénéficié, dimanche, d'une caravane de sensibilisation et de dépistage précoce des cancers du sein et du col de l'utérus et de dépistage de la cataracte, organisée à l'initiative de l'Association Doukkala.

Organisée en collaboration avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, cette caravane médicale a mobilisé une vingtaine de médecins spécialistes et généralistes, deux unités mobiles de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et près d'une quarantaine d'infirmiers et d'assistants, pour assurer le succès à cette initiative.

L'objectif de la Caravane est de permettre aux femmes du monde rurale de recevoir un examen gynécologique complet ainsi que de bénéficier d'échographies en fonction du profil des patientes. La  caravane a ciblé les femmes à risque, âgées entre 40 et 60 ans.

Les femmes sur lesquelles ont été détectés des cas de cancers, ainsi que les patients souffrant de la cataracte, seraient totalement prises en charge.

 

Source: 2M

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