Actualité médicale


La révolution de l'industrie pharmaceutique au Maroc est en marche !

12/07/2021

Le 5 juillet 2021 est une date que l’industrie pharmaceutique du Royaume n’est pas près d’oublier. La cérémonie présidée par le roi Mohammed VI au Palais Royal de Fès place le Maroc dans la Cour des grands.

Une cérémonie qui permet au secteur de franchir un pas décisif dans son évolution et qui concerne le lancement et de signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en sereingue, au Maroc, de plusieurs vaccins, notamment anti-Covid-19.

Ce jour-là, plusieurs conventions ont été signées devant le roi Mohammed VI. Parmi elles, le projet de fabrication de vaccins, notamment contre le Covid-19, initié avec un investissement de 500 millions de dollars et l’implication de plusieurs organismes, publics et privés, marocains, chinois et suédois. D’après La Vie Éco, ce projet devrait être opérationnel à court terme avec une capacité de production de 5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 par mois, avant de multiplier progressivement cette capacité à moyen terme.

Signe d’une vision royale qui ambitionne d’assurer une autonomie sanitaire du Maroc et de créer les conditions nécessaires pour améliorer les capacités de l’Afrique en matière de production de vaccins. Car plusieurs observateurs sondés par l’hebdomadaire économique voient cette cérémonie du 5 juillet comme une concrétisation de la grande ambition que nourrit le roi Mohammed VI de faire du Maroc un hub continental de production et de distribution de vaccins. 

L’enjeu est de taille: se donner les capacités industrielles pour une fabrication locale de vaccins en tous genres, rappelle Samir Machour, expert international en biotechnologie industrielle et vice-président de Samsung Biologics, soutient, lui, que la  vision royale en la matière devra assurer une autonomie sanitaire du Maroc et créer les conditions nécessaires pour tirer vers le haut les capacités de l’Afrique en matière de production de vaccins et thérapies critiques. 

Cette vision royale s'articule autour de trois étapes cruciales. La première étape est une phase d’urgence, à même de permettre au Maroc d’utiliser la capacité de remplissage en flacons ou en seringues préremplies déjà existantes dans le pays, en vue d’enclencher une coopération technique entre Sinopharm et le laboratoire pharmaceutique Sothema, sous la supervision et en partenariat avec le ministère de la Santé, le ministère des Affaires étrangères et les autres départements engagés.

La seconde phase, lancée en parallèle avec la première, concerne la création, en partenariat avec la société Recipharm, le cinquième fabricant de médicaments au monde, d'un site de production de vaccins et de biothérapies. La troisième étape, elle, porte sur la création du contexte nécessaire pour que le Maroc “puisse faire partie des grands de ce monde, reconnu comme une plateforme sérieuse et crédible de développement et de production de vaccins et biothérapies vrac et produits finis”.

Source : Le360

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Fès : 30 opérations complexes de chirurgie cardiovasculaire réalisées à l’hôpital Al Ghassani

09/07/2021

Une trentaine d'opérations complexes de chirurgie cardiovasculaire ont été réalisées, en l'espace d'un an et demi, au centre hospitalier Al Ghassani de Fès, selon la direction régionale de la santé (DRS) Fès-Meknès.

Parmi ces interventions, menées par une équipe de médecins et d’infirmiers spécialisée, onze ont été réalisées en recourant à la technique de la circulation extracorporelle (C.E.C), malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid19, indique la DRS dans un communiqué.

D’autres patients ont bénéficié d’opérations à cœur ouvert pour le traitement d’une malformation cardiaque au niveau de la communication interauriculaire, selon la même source, qui précise que toutes ces interventions ont nécessité le recours à l’anesthésie générale et à la technique de circulation extracorporelle.

Source : Media24

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Un nouveau médicament contre Alzheimer limité aux cas modérés

09/07/2021

L'Agence américaine des médicaments a annoncé jeudi modifier ses recommandations d'utilisation pour un nouveau médicament contre Alzheimer, autorisé depuis un mois seulement, en limitant son usage aux personnes atteintes de cas modérés de la maladie uniquement.

Il s'agit en effet du premier traitement approuvé contre Alzheimer depuis 2003, mais son autorisation via une procédure accélérée a fait des vagues dans la communauté scientifique.

L'Agence américaine (FDA) était contre l'avis d'un comité d'expert qui avait jugé que le traitement n'avait pas suffisamment fait preuve de son efficacité.

Des membres de ce comité ont démissionné en signe de protestation après l'autorisation dudit médicament, ont rapporté des médias américains.

Ce médicament utilise des anticorps monoclonaux, du nom d'aducanumab, et doit être administré toutes les quatre semaines par intraveineuse.

Près de 6 millions d'Américains vivent avec Alzheimer, qui constitue la sixième cause de décès aux Etats-Unis.

Source : LeMatin

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Direction du médicament et de la Pharmacie : Voici les recommandations de la mission parlementaire

08/07/2021

Une mission exploratoire temporaire parlementaire s'est penchée sur le travail de la Direction du Médicament et de la Pharmacie (DMP) au sein du ministère de la santé. Voici sa principale conclusion et ses recommandations.

Les membres de la Mission exploratoire temporaire sur la Direction du Médicament et de la Pharmacie (DMP) au sein du ministère de la santé ont présenté leur rapport, ce mercredi 7 juillet en présence du ministre de la santé.

La mission avait pour objectif d’examiner la situation financière et administrative de la DMP et ses rapports avec les firmes pharmaceutiques ainsi que son respect des dispositions de la loi N°17.04 formant Code du médicament et de la pharmacie.

La mission parlementaire a conclu que la DMP a des faiblesses, subit des contraintes et rencontre des difficultés qui ne lui permettent pas d’assurer ses missions et d’accompagner les mutations que vit notre pays et les grands défis qui se présentent en matière du politique du médicament. Médias24 reviendra sur cet aspect en détail.

Les membres de la mission ont donc formulé dix recommandations:

  • La création de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé doté de l’indépendance administrative et de l’autonomie financière pour remplacer l’actuelle DMP.
  • Encourager l’industrie nationale du médicament pour garantir l’indépendance et la souveraineté en terme de médicaments. Pour ce faire, les élus appellent à une application stricte de la réglementation relative à la création d’unités pharmaceutiques, à la révision des AMM accordées à l’importation pour favoriser la production locale, et à l’application de la préférence nationale pour les procédures d’AMM et de marchés publics.
  • Encourager et soutenir les médicaments génériques.
  • Simplifier les procédures administratives par la généralisation de l’utilisation des plateformes numériques.
  • Renforcer l’arsenal juridique encadrant le secteur du médicament à commencer par la révision de la loi 17.04 portant code du médicament et de la pharmacie.
  • Garantir la qualité des médicaments importés.
  • Instaurer une politique du médicament efficace qui garantit l’accessibilité au médicament.
  • Impliquer les acteurs et les parties prenantes du secteur.
  • Renforcer et motiver les ressources humaines.

Enfin, les membres de la mission recommandent au ministère de la santé d’accélérer le lancement de l’appel d’offres relatif au médicament contre l’hépatite C.

Source : Media24

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