Guide Santé



Comment soigner sa peau sensible ?

Une peau sensible, hyper-réactive, irritable ou intolérante n'est pas un type de peau comme la peau grasse, la peau mixte ou sèche. En fait, il s'agit d'une caractéristique qui peut affecter tous les types de peau, aussi bien atopiques qu'acnéiques, à n'importe quel âge, de façon ponctuelle et à long terme. Néanmoins, il est vrai que l'hypersensibilité cutanée touche davantage les femmes à la peau claire et fine. Si vous êtes concernée, il est alors conseillé de préserver au maximum votre peau et d'adopter certains réflexes qui favoriseront la réduction, voire la disparition, des gênes occasionnées par l'hyperréactivité cutanée.

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Herpès buccal ou "bouton de fièvre" : Comment le reconnaître? Comment le traiter?

L'herpès est un virus très contagieux qui reste dans l'organisme toute la vie.

Dès qu'il pénètre dans l'organisme, ce virus attaque les cellules nerveuses de la zone affectée. Ensuite, il reste dans le ganglion lymphatique pour une assez longue période. A cause de facteurs tels que le stress, le virus peut se réactiver, se multiplier et franchir les fibres nerveuses pour atteindre la surface de la peau. Il provoquera ainsi une lésion, appelée bouton de fièvre.

Quelques signes annonciateurs de l'herpès labial :

  • une sensation de chaleur localisée
  • des picotements
  • des démangeaisons

Soyez vigilants, dès ces premiers signes, il faut consulter un médecin, l'herpès est contagieux !

Dans le cas de l'herpès simple, il convient d'appliquer un traitement antiviral local dès l'apparition des signes annonciateurs (sensation de brûlure, picotements). Comme ça, il sera plus efficace pour prévenir la multiplication du virus. Ainsi, il diminuera à la fois la durée de la contagion et la puissance de l'herpès. Cependant, ces traitements ne peuvent pas prévenir les récidives. Le rôle des antiseptiques est controversé, bien qu'ils soient utiles pour assécher et protéger contre la surinfection. En revanche, les crèmes à base de cortisone doivent être évitées. 

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Pourquoi certains cosmétiques provoquent rougeurs et démangeaisons ?

Quel est le point commun entre "un petit spray de parfum", "une noisette de crème" ou "une couche sur la peau d'un bébé" ?  

Tous ces produits que l'on utilise au quotidien peuvent provoquer des dermites de contact.

Ce genre de réactions cutanées se caractérise par des rougeurs et des démangeaisons, et ceci sans que l'on sache vraiment comment. Mais de nouvelles études suggèrent un mécanisme possible : les petites molécules irritantes ou allergisantes de ces produits délogeraient les graisses qui protègent les cellules de la peau des cellules immunitaires, ce qui provoquerait une agitation de la peau.

Des molécules incompatibles avec les processus allergiques connus

"Le farnésol” notamment est un alcool que l'on trouve dans certains produits cosmétiques. Si celui-ci avait provoqué une réaction allergique par les voies classiques, une fois étalé sur la peau, le farnésol aurait été absorbé par les cellules immunitaires locales, comme les macrophages. Ces dernières l'auraient alors ingéré puis exposé sur leur membrane afin de le présenter à d'autres cellules immunitaires, les lymphocytes B (globules blancs). Ces derniers auraient déclenché la fabrication d'anticorps personnalisés, de grosses molécules destinées à piéger des substances qu'elles sont spécifiquement conçues pour reconnaître. Si la personne qui utilise ce produit est inconsciente du drame qui se joue et continue de l'appliquer, les anticorps l'auraient immédiatement reconnu, provoquant la réaction allergique.

Le problème : le farnésol, comme beaucoup d'autres molécules, ne provoque des dermites qu'au bout d'au moins de 72 heures. Un délai long qui caractérise une réaction par des lymphocytes T, et non B. Or, ces molécules sont trop petites et trop différentes des protéines habituellement visées pour être présentées à des lymphocytes T. "De nombreux petits composés qui déclenchent une dermite de contact allergique n'ont pas les groupes chimiques nécessaires pour que cette réaction se produise. Ces petits produits chimiques devraient être invisibles aux cellules T, mais ils ne le sont pas."

 

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Traitement de l'acné : Les nouvelles recommandations

Après la grande polémique à propos des traitements de référence, les dermatologues ont remis à jour leurs recommandations thérapeutiques concernant l'acné.

L'acné est à la limite incontournable, la grande majorité des adolescents en souffrent, et même une minorité des femmes adultes. Ses stades de gravité sont différents et variables, et dans ses formes les plus sévères, cette maladie de la peau peut marquer à vie un individu en lui laissant des cicatrices indélébiles - sans compter le calvaire psychologique  associé.

Ces dernières années, de nouveaux traitement ont été développés. Aujourd'hui, Les dermatologues ont de nouvelles recommandations pour leurs patients :

  • Dans le cas d'une acné très légère : un traitement local, en gel ou en pommade, suffira. Deux molécules au choix: le peroxyde de benzoyle ou les rétinoïdes (trétinoïne ou adapalène). Il est possible de cumuler les deux si l'amélioration à 3 mois n'est pas satisfaisante.
  • Le stade supérieur : qualifié de léger, se traduit par la présence de boutons blancs ou noirs sur moins de la moitié du visage. Le médecin prescrira d'emblée les deux traitements locaux, et, si cela ne suffit pas, proposera ensuite d'ajouter un traitement antibiotique, soit local (rarement), ou plus fréquemment, des cyclines (hors minocycline) en comprimés.
  • Concernant l'acné de sévérité moyenne  (plus de la moitié de la surface du visage atteinte, beaucoup de boutons sous la peau ou «pustules», et de boutons blancs ou points noirs) : le traitement commencera par des produits locaux et/ou des antibiotiques en comprimés. Si l'efficacité n'est pas suffisante au bout de trois mois, on proposera de l'isotrétinoïne (Acnetrait, Contracné, Curacné, Procuta, connu autrefois sous le nom Roaccutane). Durée moyenne de la cure: 9 mois. Les femmes sont obligées de prendre une contraception pendant toute la durée du traitement.

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