L’amo généralisée à 22 millions de marocains

La généralisation de l'AMO va permettre de bénéficier d’une assurance couvrant les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.Cette généralisation coûtera 51 milliards de DH par an dont 23 seront pris en charge par l’Etat.

La protection sociale des Marocains bientôt une réalité. Dans son édition du jour, L’Économiste rapporte que "le projet de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) sera déployé, dans une première étape, autour de 3 conventions-cadres signées mercredi dernier devant S.M le Roi". Les catégories socioprofessionnelles concernées sont les agriculteurs, les commerçants, les artisans, les travailleurs indépendants et les personnes non-salariés exerçant une activité privée.

Le journal parle d'un total de 22 millions de bénéficiaires supplémentaires ciblés d’ici 2022 pour un coût annuel de 51 milliards de DH dont 23 milliards à la charge du budget de l’État. Et de detailler, la première convention-cadre porte sur la généralisation de l’assurance maladie obligatoire de base au profit des commerçants, artisans, professionnels et prestataires indépendants soumis au régime de contribution professionnelle unique, au régime de l’auto-entrepreneur ou à celui de la comptabilité, qui concerne plus de 800.000 adhérents. La deuxième, elle, concerne 500.000 personnes, alors que la troisième bénéficie aux agriculteurs (1,6 million d’adhérents).

La généralisation de l'AMO va permettre de bénéficier d’une assurance couvrant les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation. La généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et 2024 au profit des familles qui n’en profitent pas est aussi au programme. Celles-ci bénéficieront selon le cas d’indemnités forfaitaires ou d’indemnités de protection des dangers relatifs à l’enfance (déperdition scolaire) ciblant 7 millions d’enfants en âge de scolarité.

Autre objetif, il s’agit d’élargir la base des adhérents au régime des retraites pour intégrer 5 millions de personnes qui exercent un emploi et ne bénéficient d’aucune pension à l’horizon 2025. L'Économiste pense que la réussite de ce projet dépend des infrastructures sanitaires et du niveau d’encadrement médical. En particulier, l’important déficit en ressources humaines et leur répartition géographique inégale.

Des mesures d’accompagnement doivent également être adoptées et auront pour objectifs d’intensifier les programmes de formation et la consolidation des compétences médicales des professionnels de la Santé.

 

 

Source : Le 360 



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