Les Marocains ont 12% de risque de contracter un cancer avant 75 ans

Afin de présenter une vision globale sur la situation épidémiologique du cancer et de mettre en place des programmes plus ciblés, l’AMRC estime qu’il est nécessaire aujourd’hui de disposer d’un registre national du cancer avec des données fiables.

Le cancer est l'une des principales causes de mortalité dans le monde. Plus de 10 millions de personnes perdent la vie chaque année à cause de cette maladie. Le nombre de nouveaux cas ne cesse d’augmenter dans plusieurs pays notamment au Maroc. D’après l’Association marocaine des registres des cancers (AMRC), plus de 50.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année au niveau national.

«Le cancer reste un problème de santé publique au Maroc. Son incidence globale est de 116 pour 100.000 habitants et le risque de développer un cancer avant 75 ans est de 12%», ont alerté, la semaine dernière, les participants à la première Journée nationale du registre des cancers. Organisée autour du thème «Surveillance du cancer au Maroc – Passé, Présent et Futur», cette journée était l’occasion de rappeler les efforts importants et progrès réalisés dans la lutte contre le cancer au Maroc lors des dix dernières années.

Des progrès notables de la prise en charge des malades de cancer, mais...

«Durant la dernière décennie, notre pays a réussi à développer des infrastructures hospitalières publiques et privées spécialisées. On note également un accroissement rapide du nombre de centres de références permettant le dépistage des cancers partout au Maroc, du nombre et de la sophistication des équipements, de l’accès facilité aux soins et aux traitements, de la mise en place progressive des unités de soins palliatifs, et du développement de la recherche», ont souligné les experts. Ces derniers ont également insisté sur l’importance de la surveillance du cancer pour lutter contre ce fardeau. «La surveillance épidémiologique via le Registre de population du cancer est l’un des piliers de la lutte contre le cancer. Il joue un rôle unique dans le contrôle de la maladie au sein d’une population. Et permet aux décideurs de se préparer pour le futur en termes d’offres de soins. Le Registre reste le pilier de lutte contre le cancer» a déclaré le professeur Abdelatif Benider, président de l’AMRC.

 

 

Source: Le Matin



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