Actualité médicale


Khalid Ait Taleb souligne la nécessité de préserver les acquis des bénéficiaires du RAMED

01/11/2022

Le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a souligné, lundi à Rabat, la nécessité de préserver les acquis des bénéficiaires du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) et de renforcer leur adhésion au régime de l’Assurance Maladie Obligatoire de base.

Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux du Comité de pilotage pour la mise en œuvre du chantier de la protection sociale, M. Ait Taleb a relevé que cette réunion, présidée par le Chef du gouvernement, a examiné les moyens à même de généraliser l’assurance maladie obligatoire pour les bénéficiaires actuels du RAMED, à compter du 1er décembre 2022, notamment les points liés au cadre juridique et l’organisation d’une campagne de sensibilisation des bénéficiaires du RAMED.

La réunion a été également l’occasion de mettre en lumière les mesures prises par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), en tant qu’institution en charge du dossier, soulignant que celle-ci est liée à un système d’information avec le ministère de la Santé et de la protection sociale visant à fournir un dossier médical, qui comprend toutes les informations permettant d’accompagner le patient, ainsi que l’activation du paiement des indemnités liées aux dépenses de santé au niveau national.

Il est à noter que la réunion du Comité de pilotage pour la mise en œuvre du chantier de la protection sociale vise principalement à identifier les mesures les plus importantes qui seront prises en compte pour la mise en œuvre de ce chantier, selon le calendrier prévu.

 

Source : Maroc Diplomatique 

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Cancer : Plus de 30 000 nouveaux cas chaque année au Maroc

01/11/2022

En 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être atteinte d’un cancer. dépistage précoce, facteurs de risques à éviter… la recette des experts praticiens pour prévenir. dans certains établissements privés, le dépistage est devenu un rituel. L’exemple de Fairmont Taghazout.

Selon les données de l’OMS, la fréquence des cancers devrait augmenter en 2050. La moitié de la population mondiale pourrait être atteinte d’un cancer à cette échéance. Toujours selon l’OMS, le cancer du sein est aujourd’hui une des principales affections malignes la plus fréquente dans le monde avec plus de 2,2 millions de cas recensés en 2020. Il est estimé également qu’environ une femme sur douze aura un cancer du sein au cours de sa vie. Il ressort aussi de ces données que c’est la principale cause de décès chez les femmes. Au Maroc, quelque 30 000 nouveaux cas sont recensés par an. C’est dire l’importance de mettre en place des programmes de dépistage efficients et de mener des campagnes de vulgarisation et de sensibilisation sur les facteurs de risques du cancer.
 

 

Source : LaVieeco

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Cancer des enfants : La difficulté du diagnostic complique la prise en charge

27/10/2022

Chaque année, environ 1.200 nouveaux cas de cancer pédiatrique sont enregistrés au Maroc. Survenant généralement de causes inconnues, le cancer des enfants est difficilement diagnosticable, ce qui réduit les chances de rétablissement.

Le ministère de la Santé s’est fixé comme objectif d’atteindre un taux de guérison de 80% d’ici 2030, dans le cadre de son plan national du cancer de l’enfant 2020-2029.

Si le mois d’octobre est dédié à la sensibilisation aux cancers féminins, il est aussi important de rappeler que de nombreux enfants sont touchés aussi par cette maladie. Bien qu’ils soient moins fréquents, les cancers pédiatriques sont difficilement dépistables, ce qui complique la prise en charge. Ils représentent, d’ailleurs, la seconde cause de mortalité après les accidents de la vie courante chez les enfants. Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer est diagnostiqué chaque année chez environ 300.000 enfants âgés de 0 à 19 ans. Il peut survenir à tout âge de la vie et toucher n’importe quelle partie du corps. Il commence par des changements génétiques qui touchent d’abord une seule cellule avant de se multiplier de manière incontrôlée.

Dans de nombreux cancers, ce phénomène entraîne l’apparition d’une masse (ou tumeur). S’il n’est pas traité, le cancer se propage généralement à d’autres parties du corps et entraîne la mort. À la différence des cancers chez l’adulte, la vaste majorité de ceux survenant chez l’enfant n’a pas de raison connue. De nombreuses études ont cherché à déterminer les causes du cancer de l’enfant, mais il est très rare qu’il s’explique par des facteurs environnementaux ou par le mode de vie. D’après le ministère de la Santé et de la protection sociale, environ 1.200 nouveaux cas de cancer chez les enfants sont enregistrés chaque année, principalement sous forme de leucémie suivie de lymphomes et de tumeurs du système nerveux central. Parmi ces enfants, seuls 700 à 800 sont diagnostiqués et traités dans les unités nationales d’oncologie pédiatrique.

 

 

Source : Le matin

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Rapport du CESE : Les troubles mentaux au Maroc

13/10/2022

Chaque année, le 10 octobre est une journée consacrée à la santé mentale. Si la santé est considérée comme étant le bien le plus précieux du monde, la santé d’esprit prend, quant à elle, une part plus importante.

Au Maroc, 48.9% de la population, âgée de 15 ans et plus, présentent ou ont déjà présenté des symptômes de troubles mentaux, selon une enquête nationale réalisée par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). L’étude en question vise à identifier les principaux problèmes et dysfonctionnements liés à la santé mentale, attribuant une partie au suicide et au manque de stratégies de prévention. 

Toutefois, la même étude stipule que notre pays réserve seulement 2431 lits aux patients concernés par ces maladies. Ajoutons à cela qu’il n’existe que 454 psychiatres au Maroc. La pénurie en ressource humaines peut être clairement constatée, témoignant d’un manque d’investissement dans le secteur. Pour preuve, seulement 2% des budgets de santé nationaux sont dédiés à la santé mentale, selon des données avancées par l’OMS en 2021. 

A ce sujet, l’étude du CESE indique que la question relative à la santé mentale est abordée de manière superficielle, voire « sectorielle », dissimulant le rôle majeur des déterminants socioculturels de la santé. «Ces déterminants ont trait à la violence familiale et sociale, les discriminations à l’égard des femmes, les conditions de travail en milieu professionnel, les moyens de protection des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap ainsi que la persistance de normes sociales préjudiciables et de stigmatisation de la maladie mentale», explique la même source. 

 

Source : L’Opinion 

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