Actualité médicale


Automédication : Gare aux médicaments sans ordonnance contre la grippe

26/09/2022

Le recours aux médicaments sans ordonnance contre la grippe n’est pas sans risque. Les médecins et les professionnels de santé ne cessent de mettre en garde contre cette pratique dont les conséquences peuvent être assez graves.

Le recours à l’automédication, particulièrement contre la grippe, est monnaie courante au Maroc. Des patients n’hésitent pas à acquérir des médicaments en vente libre sans recourir au médecin pour calmer les symptômes liés à la grippe comme la toux, l’éternuement et les maux de tête. Cette pratique n’est pas sans danger. Les médecins et les professionnels de la santé ne cessent d’alerter sur les risques de l’automédication tout en soulignant que les conséquences peuvent être assez graves dans certains cas.

Joint par «Le Matin», Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, confirme que, de façon générale, le recours aux médicaments sans l’avis du médecin est une pratique extrêmement dangereuse. «Tous les médicaments doivent faire l’objet, et quelle que soit la maladie, doivent faire l’objet d’un avis médical sauf pour les vitamines et les compléments alimentaires», insiste-t-il. À propos de l’automédication contre la grippe, Dr Hamdi alerte sur le risque d’un faux diagnostic. «Les maux de tête, le nez qui coule ou encore des maux de la gorge sont des symptômes qu’on affecte systématiquement à la grippe alors qu’ils peuvent bien indiquer autre maladie nécessitant une prise en charge rapide pour éviter toute aggravation de la situation», souligne notre interlocuteur. Et de rappeler que «seul le médecin est habilité à diagnostiquer la maladie et le mode de traitement à suivre».

 

Source : Lematin

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Safi : Mise en place d’un nouveau Centre d'hémodialyse

23/09/2022

La mise en place d'un Centre d'hémodialyse "moderne", "équipé" et aux standards les plus exigeants en la matière dans une commune rurale à forte densité démographique (Jemaât Shaïm).

Ce projet intégré qui se propose de fournir des services de proximité et d'améliorer l'accès aux soins au profit des patients souffrant d'insuffisance rénale issus du monde rural, trouve toute sa pertinence et son importance dans le génie, la démarche et la philosophie même de l'INDH qui ne cesse, in fine, de miser sur l'élément humain, comme pilier majeur et "réacteur" de toute stratégie à mettre en œuvre pour un développement durable et sûr.

De même, il s'insère en droite ligne des programmes menés par l'Initiative et des efforts inlassables menés au niveau régional comme sur le plan provincial, afin de garantir un véritable rapprochement des services sanitaires et hospitaliers des citoyens en milieu rural, de soutenir le secteur de la santé et par là, de réduire les coûts de traitement pour les patients issus de milieux défavorisés, ainsi que ceux du transport vers d’autres villes proches pour suivre les séances de traitement.

Doté d'une capacité de 25 lits, ce Centre, dont la gestion est confiée à l'Association de Soutien des Malades Insuffisants Rénaux "ASMIR", est conçu de manière à répondre aux demandes des insuffisants rénaux, et comprend, entre autres, un espace d'accueil, une salle traitement Eau, deux salles générateurs, un dépôt sous-sol, une salle d'attente, une pharmacie, des dépendances administratives, et une salle de consultations.

 

Source: L'Opinion

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Grippe, bronchiolites... attention aux maladies de l’automne chez l’enfant !

21/09/2022

Rhumes, grosse grippe, bronchiolites… les maladies virales de l’automne ont fait leur réapparition, particulièrement chez les enfants. Dans certains cas, ces maladies peuvent être pénibles pour l’enfant qui se voit obligé de rester cloué au lit pendant quelques jours.

La vigilance est de mise surtout que, pour la troisième année consécutive, la saison de l’automne intervient dans un contexte marqué par la Covid-19. Les spécialistes en épidémiologie n’excluent pas l’hypothèse d’une nouvelle vague épidémique avec un risque accru de co-infection grippe et Covid-19.

Les maladies de l’automne comme les grippes, les rhumes et les bronchiolites ont fait leur réapparition, notamment chez les plus jeunes. C’est ce qu’a souligné Laila Tami, pédiatre, dans une déclaration accordée à «Le Matin». Et d’ajouter que des enfants consultent pour ces maladies depuis le début du mois de septembre, date à laquelle les élèves ont repris le chemin de l’école. Et d’ajouter que ce phénomène a toujours été constaté du fait que les cours en classe sont synonymes de rassemblements, ce qui favorise la transmission des virus.

La spécialiste a révélé un autre facteur favorisant la transmission des virus de l’automne. Il s’agit de la baisse des températures. «Certes, nos journées sont ensoleillées, mais il ne faut pas oublier que la température baisse pendant les nuits, ce qui présente un risque pour les enfants qui ne se couvrent pas correctement», a-t-elle expliqué. Sur ce volet, Dr Tami tient à rappeler que sur le plan purement scientifique, les virus nous attaquent durant la saison froide c’est-à-dire lorsque le système immunitaire est affaibli et, par conséquent, le corps humain devient davantage exposé aux maladies.

 

 

Source : Lematin 

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Tout ce qu’il faut savoir sur le sepsis, cette pathologie mortelle encore mal connue

19/09/2022

Le sepsis touche près de 50 millions de personnes dans le monde, dont plus de 40% sont des enfants de moins de 5 ans. De quoi s’agit-il ?  Peut-on guérir de cette maladie peu connue ?  Le point avec la présidente de l'association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques.

« Le sepsis peut survenir de façon imprévisible lors de n’importe quelle infection, le plus souvent bactérienne, mais également virale telle la grippe ou la COVID-19. Il survient suite à une perte de contrôle de l’organisme, entraînant une réponse inflammatoire généralisée conduisant à un dysfonctionnement potentiellement mortel des organes », indique la présidente de l’AMMAIS.

Et de poursuivre que « le sepsis est la conséquence d'une infection grave qui débute généralement localement comme une pneumonie ou une infection urinaire. Elle touche souvent des patients dont le système immunitaire est affaibli ».

D’après Dr.Khadija Moussayer , « la fièvre, l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration, des sueurs profuses en sont les principaux symptômes. Dès que le sepsis s’aggrave, une confusion ou une baisse de la vigilance survient, en particulier chez la personne âgée ou très jeune. La pression artérielle baisse mais, paradoxalement, la peau devient chaude. Plus tard, les extrémités deviennent froides et pâles, avec cyanose et marbrures périphériques ».

« Le sepsis est une urgence médicale, le patient doit être dirigé dès l'apparition de ces signes vers un service de soins intensifs », recommande l’experte.

 

 

Source: 2M

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