Actualité médicale


Covid-19 : le BA.5 provoque des symptômes plus sévères que ses prédécesseurs

04/07/2022

Le Maroc fait actuellement face à la quatrième vague de la Covid-19, qui est portée par le nouveau sous-variant d’Omicron BA.5. D’après les experts, ce dernier n’est pas très inquiétant pour le système de santé. 

La pandémie de la Covid-19 repart en flèche dans le monde à cause de la propagation du sous-variant d’Omicron le BA.5. Bien plus transmissible que ces prédécesseurs, ce dernier a, en effet, déclenché de grandes vagues d’infections sur son passage et ravivé les contaminations. Porté par le relâchement des gestes barrière, ce nouveau sous-variant a également déclenché une quatrième vague au Maroc avant de devenir rapidement majoritaire parmi les nouvelles infections. Selon les dernières statistiques officielles, il représente 52% des cas Covid, mais les experts estiment que ce taux aurait largement augmenté ces derniers jours. «Le BA.5 est en train de devenir le plus prépondérant dépassant de loin les 50%, suivi du BA.2», déclare au «Matin» Pr Saïd Motaouakkil, médecin-anesthésiste, réanimateur et membre du Comité scientifique et technique contre la Covid-19.

Ce dernier souligne également que les personnes infectées font des Covid plus symptomatiques avec le BA.5 en comparaison avec les autres sous-lignages d'Omicron. «En mutant, les sous-variants d’Omicron deviennent plus transmissibles et leur symptomatologie est sensiblement différente. Les personnes touchées par le BA.5 présentent généralement des symptômes tels que la fièvre, une forte asthénie, des douleurs musculaires, des douleurs à la déglutition, une irritation de la gorge, un écoulement nasal, une toux… Ces symptômes sont plus intenses. Heureusement, les formes graves restent rares, mais chez certaines personnes vulnérables, l’infection au BA.5 peut conduire à une hospitalisation en soins intensifs avec risque de décès», souligne Pr Motaouakkil.

 

Source : Le matin 

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La Clinique Européenne de Casablanca ouvre ses portes

01/07/2022

L’offre de soins médicaux dans le domaine privé au Maroc s’enrichit par un nouvel entrant. Il s’agit de la Clinique européenne de Casablanca (CEC) qui vient d’ouvrir ses portes en s’étalant sur une superficie de 5.500m2.

L’établissement pluridisciplinaire à taille humaine, avec un centre de référence pour la chirurgie cardio-vasculaire, a été créé par le chirurgien cardio-vasculaire Dr Amine Jirari avec ses partenaires marocains et européens. Exerçant depuis 20 ans, le praticien a choisi comme partenaire Dr Marc Beaufigeau, chirurgien cardiaque et vasculaire, formé successivement à Montréal, puis à Strasbourg. Ce dernier exerce depuis 20 ans dans d’importantes structures privées du sud de la France (Perpignan-Monaco).

La Fondation de la Maison du Diaconat de Mulhouse, une œuvre privée française à but non lucratif et reconnue d’utilité publique créée en 1860 qui compte aujourd’hui 26 établissements, répartis dans toute l’Alsace, pour un total de 2.407 lits et places et plus de 3.200 collaborateurs est également dans le tour de table des actionnaires. Sis sur 10 étages totalisant 5.500 mètres carrés, le bâtiment offre plusieurs prestations à savoir chirurgie cardio-vasculaire, neurochirurgie, chirurgie orthopédique et traumatologique, chirurgie thoracique et pulmonaire, chirurgie digestive et de l’obésité, chirurgie ORL, etc.

L’établissement compte 6 blocs opératoires (dont 1 salle hybride et 3 blocs de risque 4) et 1 plateau d’explorations fonctionnelles cardio-vasculaires. Les autres espaces sont dédiés aux soins, à l’imagerie médicale, notamment, aux urgences.

 

Source: Aujourd'hui le Maroc 

 

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L’accès des citoyens aux médicaments au menu de rencontres et d'ateliers 

30/06/2022

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale organise jusqu'au 1er juillet à Rabat, une série de rencontres et d'ateliers relatifs aux conditions et aux modalités de fixation du prix public de vente des médicaments .

Ces rencontres et ateliers, organisés en coordination avec le département du chef du gouvernement, le ministère délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget et l'Agence Nationale de l'Assurance Maladie (ANAM), interviennent conformément aux Hautes Instructions Royales relatives à la généralisation de la couverture sociale pour l'ensemble des citoyens, indique un communiqué du ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Les propositions en question contribueront à faciliter l'accès aux médicaments à des prix convenables, à même de maintenir la pérennité des fonds de protection sociale et préserver le pouvoir d'achat des citoyens, précise-t-on, ajoutant qu'à travers cette approche participative, les acteurs du secteur pharmaceutique dans son ensemble, y compris la fabrication, la distribution et la commercialisation des médicaments, contribuent à émettre des recommandations pratiques confirmant leur implication pleine et effective pour le succès de ce projet.

 

Source : 2m.ma

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Covid-19 au Maroc : un premier pic dans les 6 jours à venir

29/06/2022

Les Marocains sont appelés à renforcer leur immunité collective face à la nouvelle vague de Covid-19 marquée par la hausse du nombre des cas d’infection, a affirmé le chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi.

« Le taux de positivité, qui était il y a six semaines de -1% est actuellement de 25%. Le taux de reproduction est lui aussi en hausse ainsi que le nombre de décès qui est passé d’un décès tous les 3 à 4 jours à 2 à 3 décès par jour », a expliqué M. Himdi dans une déclaration à la presse.

Le chercheur a également précisé que « le service de réanimation était auparavant occupé de 0,2/0,3%, alors que nous dépassons actuellement les 2% », faisant savoir, toutefois, que l’impact de cette hausse sur les cas graves et les décès reste quand même « peu importante ».

« La population marocaine bénéficie d’une immunité hybride, 2/3 des Marocains ayant reçu au moins 2 doses, et un Marocain sur 5 sa troisième dose », a noté M. Himdi, soulignant que l’immunité hybride « nous protège contre les formes graves » mais au fil du temps elle enregistre une baisse.

Dans ce sens, il a indiqué que depuis des semaines déjà, le Maroc fait face au variant BA.5 qui prend la place du BA.2, un variant beaucoup plus transmissible, puisqu’il a déclenché de grandes vagues d’infections sur son passage et ravivé les contaminations.

« Ce sous-variant présente les mêmes symptômes que ceux du variant delta, en plus de la diarrhée, des nausées, des vertiges et des vomissements », a-t-il ajouté, notant qu’il est également plus contagieux et bénéficie d’un échappement immunitaire : l’immunité acquise soit par le vaccin soit par la contamination est directement contourné par le BA.5.

Cependant, d’après M. Himdi la virulence reste jusqu’à présent inchangée.

« Actuellement au Maroc, on atteindra le premier pic dans les jours à venir. Cette vague aurait deux pics : le premier pic serait atteint dans les 5-6 jours à venir, et serait porté essentiellement par le BA.2 et soutenu par le BA.5 », a-t-il estimé.

« La situation se stabilisera mais quelques jours après Aïd Al-Adha, on aura une reprise qui sera portée par les activités de la fête, les déplacements et réunions familiaux, les voyages…, avec le variant BA.5 qui sera majoritaire dans les semaines à venir, et donc le deuxième pic sera plus important », a-t-il expliqué.

 

Source : La vie eco

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