Actualité médicale


Variole du singe: Plus d'une quarantaine de cas suspects ou confirmés en Espagne et au Portugal

20/05/2022

Après le Royaume-Uni, l'Espagne et le Portugal ont annoncé mercredi à leur tour avoir recensé plus d'une quarantaine de cas suspects ou confirmés de variole du singe, une maladie rare en Europe.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dit mardi vouloir faire la lumière, avec l'aide du Royaume-Uni, sur les cas de variole du singe détectés dans ce pays depuis début mai, notamment dans la communauté homosexuelle.

Au total vingt-trois cas suspects de cette maladie virale ("monkeypox"), endémique en Afrique de l'Ouest, ont été recensés dans la région de Madrid, ont annoncé mercredi soir les autorités sanitaires locales.

Il s'agit d'une maladie peu fréquente, qui se manifeste généralement par de fièvre, douleurs musculaires, ganglions lymphatiques enflés et éruption cutanée sur les mains et le visage, comme une varicelle, détaille un communiqué des autorités sanitaires de la région de Madrid.

"Généralement, la transmission se produit par voie respiratoire, mais ces 23 cas supposés d'infection laissent penser que la transmission a eu lieu par les muqueuses pendant les relations sexuelles", précise le document publié sur Twitter.

Les personnes touchées connaissent "une évolution positive" de la maladie et sont isolées chez elles, est-il ajouté.

Au Portugal, il y a "plus de 20 cas suspects (...) dans la région de Lisbonne (ouest), parmi lesquels cinq ont été confirmés", a annoncé la Direction générale de la santé du Portugal dans un communiqué.

 

Source : 2m.ma

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L’hypertension artérielle, une maladie mortelle et silencieuse

18/05/2022

L’hypertension artérielle (HTA) est une pathologie assez grave, représentant un problème majeur de santé publique, et demeure la cause principale de millions de décès enregistrés chaque année dans le monde, a affirmé Dr. Kawtar Majdoub, spécialiste en cardiologie et maladies vasculaires.

« L’HTA est un facteur de risque cardiovasculaire grave, responsable de 7 millions de décès par an dans le monde, à cause de ses complications cardiaques, vasculaires, rénales et cérébrales », a averti le Dr. Majdoub dans un entretien accordé à la MAP, ajoutant qu’elle représente aussi la cause de consultation la plus fréquente.

L’hypertension est « la maladie chronique la plus fréquente » au monde, notamment au Maroc, a-t-elle souligné, faisant savoir que selon les dernières statistiques rendues publiques, « les 2/3 des personnes âgées de plus de 65 ans sont atteintes de cette pathologie ». 

Selon cette spécialiste, « l’HTA est définie généralement par des chiffres tensionnels égaux ou supérieurs à 140 millimètres de mercure (mmHg) pour la systolique (ou la maxima) et 90 mmHg pour ce que l’on appelle la diastolique (ou la minima) ». Ces données ne sont fiables qu’après plusieurs mesures répétées », a-t-elle dit.

Et de noter que « les symptômes de l’hypertension artérielle sont peu spécifiques, parfois même absents et c’est la raison pour laquelle l’on qualifie cette maladie de grave et silencieuse, voire mortelle ».

Elle a, dans ce sens, ajouté que pour les cas d’hypertension les plus sévères, « l’on pourra retrouver certains symptômes tels que des céphalées, des acouphènes (bourdonnements d’oreille), et dans les cas les plus graves on peut avoir des épistaxis (des saignements de nez), de la fatigue… ».

 

Source : MAP

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CinépsyMaroc revient les 27 et 28 mai pour lever le tabou sur la dépression au Maroc

16/05/2022

La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca organise, les 27 et 28 mai courant, la 4ème édition du congrès Cinépsy Maroc, placée sous le thème de la sensibilisation à la dépression.

L'événement, ouvert au grand public, se base sur des films documentaires qui, contrairement aux fictions cinématographiques, démontrent la réalité du monde des patients en souffrance afin de les dé-stigmatiser.

Sujet encore tabou dans la société marocaine, la dépression n’est pas encore perçue comme pathologie à part entière, ou encore comme véritable obstacle au bien-être de la personne et de la société. Pourtant, les chiffres autour de la dépression sont très significatifs :  Un Marocain sur deux est dépressif.

La conjoncture mondiale depuis les deux dernières années, dictée par une pandémie sans précédent, n’a fait qu’empirer la situation, en poussant le mental de millions de personnes vers l’extrême. Résultat : chaque famille marocaine a eu au moins un de ses membres touché par la dépression.

Cette thématique s’est imposée comme une évidence pour essayer de (mieux) cerner cette maladie et lui accorder la place qu’elle mérite dans toute discussion autour de la santé mentale au Maroc.

Discussions, échanges, partages de regards et d’expériences, la 4ème édition du CinépsyMaroc se veut un carrefour qui réunit des experts en la matière (psychiatres, neurologues, psychologues, art-thérapeutes, nutritionnistes, infirmiers…), mais aussi des personnes touchées de près ou de loin, par la maladie. C’est ainsi que des familles de patients, souvent omises des débats, auront l’occasion et la plateforme pour s’exprimer car elles sont considérées comme parties intégrantes de cette équation, souvent complexe, qu’est la prise en charge du patient atteint de dépression.

 

Source : 2m.ma

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Deux injections par an pour remplacer les pilules à vie

09/05/2022

Deux injections dans l’année au lieu des pilules quotidiennes.ce nouveau traitement a donné de bons résultats lors des premiers essais et de l’avis de plusieurs chercheurs, il améliorerait fortement le quotidien des malades dans le monde.

Contacté par «Le Matin», Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, confirme que ce nouveau traitement constitue une révolution dans le domaine de la recherche médicale. «Il viendrait faciliter la vie aux patients qui souffrent de cette pathologie et qui se voient obligés de prendre leurs pilules tous les jours, et à heure régulière», explique-t-il. Et d’ajouter que malheureusement, nombreux sont les patients qui ne respectent pas strictement les consignes du médecin en matière de prise des pilules, ce qui entraîne des problèmes d’observance et, par conséquent, d’efficacité de la prise en charge de la pathologie. «Le problème se pose avec acuité pour les patients qui habitent dans le milieu rural, ce qui se répercute négativement sur leur état de santé», regrette-t-il. Partant de ces constats, Dr Hamdi déduit que l’administration du traitement seulement deux fois par an dans l’année permettrait de résoudre ce problème et de sauver des vies.

Près de 30% des Marocains concernés

«L’acquisition de ce traitement après sa mise sur le marché international serait d’une grande valeur ajoutée pour le suivi de ce type de maladie qui concerne aujourd’hui près de 30% de Marocains», souligne Dr Hamdi. Toutefois, précise-t-il, encore faut-il que son prix soit raisonnable. À cet égard, l’expert souligne que le traitement pourrait être coûteux au départ, mais son prix va certainement baisser au fil du temps, notamment grâce aux génériques et à d’autres molécules. Toutefois, l'on ne connaît pas encore le prix qui sera adopté pour ce nouveau traitement.

 

Source : Le Matin 

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