Actualité médicale


La vaccination ouverte aux personnes allergiques et aux femmes allaitantes et enceintes

06/08/2021

La campagne de vaccination anti Covid-19 est désormais ouverte même aux personnes souffrant d'allergies, aux femmes allaitantes et aux femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse, a annoncé le ministère de la Santé.


Cette décision est prise sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique national de la vaccination, selon lesquelles les femmes allaitantes et les femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse peuvent accéder au vaccin anti Covid-19, affirme le ministère, jeudi dans un communiqué.

De même, le comité scientifique en charge de la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 a relevé les contre-indications au vaccin pour les personnes souffrant de problèmes allergiques, sauf pour les chocs anaphylactiques sévères (Choc anaphylactique et œdème de Quincke), précise le ministère.

Et d'appeler toutes les catégories ciblées à continuer leur engagement dans ce grand chantier national, dans le but de parvenir à une immunité collective, tout en insistant sur la nécessité de continuer à respecter les mesures de prévention avant, pendant et après la vaccination.

Source : Le Matin

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Covid-19 : aura-t-on besoin de recourir à une troisième dose ou un rappel vaccinal annuel ?

05/08/2021

Avec l'apparition des variants covid-19 et les nombreuses vagues épidémiques qui se multiplient dans le monde, certains pays ont commencé à explorer l'option du rappel vaccinal, ou une troisième dose pour renforcer l'immunité de leur population.

De nombreux pays comme le Canada, l'Allemagne et la France se penchent actuellement sur la nécessité d'effectuer un rappel vaccinal auprès des populations vulnérables ou les personnes qui n'ont pas reçu de vaccin à ARN messager.  Le ministère de la Santé allemand a déclaré qu'à partir du 1er septembre, "des rappels de vaccin seront réalisés avec l'un des deux vaccins à ARN messager (Pfizer ou Moderna), ajoutant que cette décision est «dans l'intérêt des soins de santé préventifs" et tient compte de préoccupations concernant «la réponse immunitaire réduite ou en déclin rapide» chez les personnes vulnérables.

Quant au Maroc, Dr. Said Afif membre du Comité technique et scientifique anti-covid et président de la Société marocaine des sciences médicales, affirme que la nécessité d'administrer une troisième dose n'est encore pas à l'ordre du jour au Maroc. "Nous sommes actuellement dans un contexte de hausse des cas d'infection et de décès surtout parmi les personnes non vaccinées, la priorité au Maroc est de vacciner 80% de la population de plus du 17 ans. Il faut déjà s'assurer que la majorité de la population a reçu les deux doses complètes du vaccin avant d'envisager un rappel vaccinal", indique-t-il.

Cependant, ajoute Dr. Afif, "les données scientifiques présentes aujourd'hui montrent que, si jamais un rappel vaccinal devait être préscrit, il concernerait surtout les catégories vulnérables, à savoir les personnes âgées et les personnes immuno-déprimées (cancer, hémodyalise, transplantation d'organe, VIH)", explique-t-il.

Livrant de plus amples explications, le Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques de santé affirme que "la réponse immunitaire chez les personnes âgées est, par fait médical avéré, moins importante que chez les personnes jeunes". Donnant l'exemple du vaccin contre la grippe, celui-ci suscite une réponse immunitaire de 45% chez les personnes âgées contre 75% à 80% chez les jeunes. 

En somme, pour évaluer la nécessité, ou pas, d'administrer des troisièmes doses, il faudra également recueillir diverses données, notamment : la fréquence des réinfections sévères chez les personnes vaccinées, le taux et la durée des anticorps chez les personnes vaccinées, ainsi qu'une vigilance accrue par rapport à l'apparition de nouveaux variants.

Source : 2M

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Une hausse inquiétante de la mortalité néonatale au CHU Rabat et des appels pour la publication du rapport du Ministère

04/08/2021

Le taux de mortalité néonatale (Décès d'enfants âgés de moins de 28 jours) au CHU de Rabat pousse l’Organisation Démocratique de la Santé affiliée à l’Organisation Démocratique du Travail (ODT) à plaider pour la publication du rapport relatif à cette hausse inquiétante.

Habib Karroum, Secrétaire Général de l’Organisation Démocratique de la Santé au CHU Ibn Sina de Rabat, estime que ce rapport doit être publié dans les plus brefs délais, pour éviter qu’il tombe dans les oubliettes vu que ça fait déjà 3 ans qu'il est apparu.

« Les conclusions de ce rapport concernent la vie de citoyens et sa publication entre dans le cadre de la reddition des comptes et est une application des dispositions de la Constitution assurant le droit d’accès à l’information », ajoute Habib Karroum.

Il convient de noter qu’en 2018, la mortalité néonatale avait enregistré une hausse de 33,33% contre une baisse de 2,9% dans les autres centres du Royaume, selon les chiffres officiels.

L’enquête ouverte par le Ministère de la Santé durant la même année a été effectuée par l’inspection administrative et médicale qui a enquêté durant 45 jours sur les causes de la hausse de la mortalité des nouveaux-nés, y compris les prématurés, dans cet hôpital de la capitale.

D’après la même source, le Ministère de tutelle a livré le rapport en question à la direction du Centre hospitalier qui, depuis, « garde le mutisme ».

Après le tollé provoqué par ce retard, la cour des comptes a ouvert une enquête pour élucider cette affaire qui ne semble pas passer inaperçue. 

Source : 2M

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Le pic de la 3éme vague est dans quelques jours selon le ministère de santé

03/08/2021

Selon les indicateurs le Maroc est entré dans la phase de transmission communautaire depuis cinq à six semaines, avec un pic attendu "dans les tout prochains jours", a indiqué, mardi, le ministère de Santé dans son bilan bimensuel sur l'évolution de la situation de Covid-19.


Le Maroc se trouve "dans une phase progressive de la courbe épidémiologique qui pourrait atteindre le pic dans les tout prochains jours", a fait savoir le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, au cours de la présentation du bilan, qui fait état d'une augmentation des contaminations dans toutes les régions.

Les nouveaux cas ont progressé de 133% durant la période allant du 20 juillet au 02 août, au cours de laquelle on a enregistré à deux reprises des bilans quotidiens record frôlant la barre des 10.000 cas, a-t-il détaillé.

Le taux de reproduction du virus s'est aggravé pour la sixième semaine consécutive, s'établissant à 1,47, un taux deux fois supérieur à l'objectif fixé par le Plan national de veille et de riposte à l'infection par le Coronavirus, qui est de 0,7.

De même, le taux de positivité est passé de 10,7% à 20,38% durant cette période. Le taux le plus élevé a été signalé dans la région Guelmim-Oued Noun (39%) et le plus bas à Fès-Meknès (4%).

Le ministère appelle, par conséquent, à davantage de responsabilité et de citoyenneté, au strict respect des mesures de prévention et à une participation active dans la campagne nationale de vaccination, a-t-il lancé.

Par ailleurs, le responsable a souligné la poursuite de la campagne de vaccination pour la 27-ème semaine consécutive, depuis son lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 28 janvier dernier, notant que plus de 24,25 millions de doses ont été injectées, avec 10.283.660 de personnes complètement vaccinées.

Le Maroc a reçu en fin de semaine dernière de nouvelles quantités des vaccins chinois Sinopharm et américain Janssen, ce qui permet aux autorités sanitaires de continuer l'opération de vaccination dans de bonnes conditions.

En vue d'intensifier cette campagne, la vaccination a été élargie aux personnes âgées de plus de 25 ans et les centres de vaccination restent ouverts tous les jours jusqu'à 20H00, sans prise de rendez-vous ni condition de l'adresse de résidence.

Source : 2M

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