Actualité médicale


Tous ensemble, contribuons à éliminer le cancer du col de l’utérus

18/01/2023

À l’occasion du mois de janvier, mois de prévention et de sensibilisation contre le cancer du col de l’utérus, l’association Dar Zhor, membre permanent de l’UICC (Union internationale contre le cancer) souhaite s’inscrire et contribuer à 2 niveaux :

1- Information & Sensibilisation à l’importance de la vaccination contre le HPV des filles de 9 à 15 ans et à l’importance du dépistage chez les femmes selon les recommandations du Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2020–2029 (PNCC).

2- Offre de soins de supports non médicamenteux aux femmes adultes touchées par un cancer pour améliorer leur qualité de vie en leur apportant notamment un soutien psychologique, un soutien nutritionnel et différentes actions d’accompagnement selon leurs besoins.

Le cancer du col de l’utérus est le 2ème cancer féminin au Maroc. Il constitue un véritable problème de santé publique. Selon le Globocan 2020, 1199 femmes sont mortes du cancer du col de l’utérus au Maroc en 2020 soit 3 femmes décédées par jour. Quant au nombre de cas de cancer du col de l’utérus, il est de 2200 femmes touchées en 2020.

De ce fait, la prévention et le dépistage du Cancer du col de l’utérus constituent une des priorités du PNCC–2029 du Maroc, conformément à l’initiative mondiale d’élimination de ce cancer en tant que problème de santé publique. Ce plan souligne le rôle du tissu associatif pour renforcer la communication autour du programme d’élimination du CCU.

-Le cancer du col de l’utérus est hautement évitable grâce à la vaccination contre le HPV. Le Maroc a adopté la vaccination contre le HPV depuis Octobre 2022. La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle le papillomavirus humain ou HPV (human papillomavirus), en particulier les HPV16 et 18.

Une étude menée par The Lancet au Royaume-Uni à l’aide de données réelles a montré que la vaccination réduisait les cas de cancer du col de près de 90 %.

Le vaccin protégeant contre les types cancérigènes de VPH est disponible au Maroc et s’est révélé très efficace pour réduire les infections à VPH.

-La vaccination contre le HPV a été introduite dans le calendrier national de vaccination depuis Octobre 2022. La vaccination est gratuite et volontaire dans tous les centres de santé au niveau national et cible dans un premier temps les fillettes de 11 ans. Ces fillettes reçoivent 2 doses à 6 mois d’intervalle.

 

 

Source: LeSiteInfo

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Généralisation de l’AMO: Le citoyen a besoin de plus de transparence

17/01/2023

La communication sur la généralisation de l’AMO et les modalités pour en bénéficier est un élément à prendre en considération. C’est ce qu’estime Jaâfar Heikel, spécialiste en maladies infectieuses et économiste de la santé, qui appelle à plus de transparence à ce niveau.

À propos de la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), Pr Heikel insiste sur l’importance de la transparence vis-à-vis des citoyens, notamment en affichant les tarifs et la liste des médecins. «Contrairement aux ex-ramedistes, un citoyen qui dispose de l’AMO a le droit d’accéder aux soins que ce soit dans le public ou dans le privé», explique-t-il. Et de préciser que dans le privé, le citoyen est obligé de payer et d’attendre le remboursement, sauf en cas d’accords ou de conventions particulières. Le spécialiste tient, toutefois, à noter que le remboursement se fait sur la base de la tarification nationale de référence actuelle qui, d’une part, n’est pas appliquée sur le terrain et, d’autre part, n’a pas évolué depuis 2006, sachant que la loi 65.00, portant Code de la couverture médiale de base avait prévu un changement et une adaptation tous les trois ans. «Le ministère de la Santé et de la protection sociale est en négociation avec les syndicats. Pour l’heure, nous n’avons toujours pas une idée sur la nouvelle nomenclature et les nouveaux tarifs de base», note-t-il. Le spécialiste appelle ainsi à plus de communication et de transparence pour réussir ce chantier dans lequel «nous n’avons pas le droit à l’échec».

Interrogé sur les cotisations que les citoyens doivent apporter pour pouvoir bénéficier de l’accès et du remboursement dans le système de l’AMO, Pr Heikel rappelle que l’État a prévu une enveloppe annuelle de 51 milliards de dirhams pour la protection sociale dont 14 milliards de dirhams qui concernent la généralisation de l’AMO et une bonne partie de cet argent va servir pour les cotisations. «Si les collectivités locales ne sont pas impliquées et si nous ne réduisons pas la part des dépenses de santé dans les dépenses directes des ménages, on ne pourra pas réaliser les équilibres», explique-t-il. Pour pallier cette situation, l’expert estime que le citoyen ne doit pas dépasser 25% au maximum des dépenses de santé et que les 75% viennent de la contribution de l’État, des collectivités locales et des cotisations : l’État doit contribuer à 50% au minimum, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les 25% restant doivent arriver des collectivités territoriales et d’autres modèles financement.

Pr Heikel estime que le Registre social unifié servira pour identifier les personnes vulnérables qui seront incapables de cotiser à l’AMO. «Le fonds créé par l’État permettra justement de prendre en charge les personnes qui ne peuvent pas réellement cotiser et qui, de par la Constitution, ont le droit de bénéficier des soins de santé», expliquet-il. Et d’ajouter que toute personne ayant un revenu, que ce soit dans le salariat ou dans le secteur libéral, doit cotiser pour bénéficier des prestations de l’AMO. Pour Pr Heikel, les établissements de soins, qu’ils soient publics ou privés, doivent travailler pour offrir les soins nécessaires aux citoyens. L’expert souligne, par ailleurs, que l’éducation et la prévention serviront d’armes puissantes pour améliorer le système de santé au Maroc.

 

Source: Le Matin

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La grippe saisonnière plus féroce que jamais cet hiver: Les explications des experts

13/01/2023

L’épidémie de grippe saisonnière explose au Maroc cette année. D’après les spécialistes, cette situation serait due à la perte de la mémoire immunitaire de la population après les trois années de la pandémie Covid-19, ainsi que le faible taux de vaccination contre la grippe.

Fièvre, maux de tête, maux de gorge, courbatures, toux sèche, fatigue… la grippe saisonnière connaît une intensité très élevée cette année. Professionnels de santé et patients ont constaté que l’épidémie est plus virulente qu’à l’accoutumée. Cet hiver, les symptômes sont plus sévères et durent plus longtemps que ce soit chez les personnes âgées ou les enfants et même chez les adultes en bonne santé. «Je n’ai jamais pris une simple grippe au sérieux. Je ne me suis d’ailleurs jamais absenté de mon travail à cause de cela. Mais cette année, c’était différent. Je ne pouvais pas bouger les premiers jours. Je suis resté cloué au lit pendant une semaine. Les symptômes sont devenus plus légers par la suite, mais je ne me sens toujours pas bien rétabli», témoigne Mohammed, 42 ans.

Les médecins que le «Matin» a contactés notent une augmentation du nombre de consultations pour des syndromes grippaux cette année. «Le virus de la grippe saisonnière touche cette année beaucoup plus de personnes que les années précédentes. Les symptômes sont aussi très sévères, en particulier chez les personnes vulnérables», affirme Dr Moulay Said Afif, président du Collège syndical national des médecins spécialistes privés. «Cette importante hausse des contaminations était prévue. En effet, la pandémie Covid-19 nous a légué une “dette immunitaire” qui explique le fait que nous soyons aujourd’hui beaucoup plus vulnérables face aux épidémies saisonnières. Durant les deux années de confinement et de respect strict des gestes barrières, l’immunité des citoyens n’a pas pu se développer puisqu’ils n’ont pas été exposés aux virus», développe-t-il.

 

Source: Le Matin

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Les premiers kits de dépistage du cancer, produits au Maroc, seront bientôt mis sur le marché

12/01/2023

La Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR) lancera d’ici quelques mois au Maroc les premiers tests de dépistage du cancer produits en Afrique. Une avancée qui permettra de réduire les coûts et les délais d’attente. 

Les premiers tests de dépistage du cancer du sein et de la leucémie produits en Afrique seront disponibles sur le marché d’ici quelques mois, informe le site britannique The Guardian dans un article publié le 9 janvier. Il s’agit d’une étape importante pour mettre fin à la dépendance du continent vis-à-vis des produits pharmaceutiques importés, réduisant ainsi les coûts et le temps d’attente pour les patients en Afrique.

En effet, la plupart des kits de diagnostic du cancer et d’autres maladies en Afrique sont des importations coûteuses, généralement d’Europe et des États-Unis, souligne le média.

 

Source: H24

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