Sel et mortalité cardiovasculaire ?
L’hypertension représente le principal facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Plusieurs études montrent en effet que l’hypertension est responsable à elle seule de 54 % des cas d’AVC et de 47 % des maladies coronariennes, ce qui se traduit chaque année par environ 10 millions de décès prématurés à l’échelle mondiale. Il s’agit d’un grave problème, car la proportion de personnes hypertendues a fortement augmenté au cours de 25 dernières années.
Bien que le développement de l’hypertension dépend de certains facteurs incontrôlables comme les facteurs génétiques ou encore le vieillissement (environ 65 % des personnes de 50 ans et plus présentent une pression systolique ≥130 mm Hg), il est néanmoins prouvé que l’augmentation de la pression artérielle est également fortement influencée par le mode de vie. Un des facteurs qui a reçu le plus d’attention au cours des dernières années est la consommation excessive de sel.
C’est pour cette raison que l’ensemble des associations médicales de cardiologie (européennes ou nord-américaines) tout comme l’OMS, l’USDA et l’Institute of Medicine appellent à baisser la consommation du sel, aux environ de 5 à 6 grammes par jour (2000-2400 mg de sodium) comparativement aux 9 à 12 grammes (3600-4800 mg de sodium) qui sont actuellement consommés quotidiennement dans la plupart des pays.
Sel ou sodium ?
La grande majorité du sodium est apporté du sel (NaCl) c'est pour cela que les termes « sodium » et « sel » sont souvent considérés comme synonymes. Cependant, du point de vue scientifique et médicale c'est seulement la quantité du sodium qui importe, raison pour laquelle c’est toujours le contenu en sodium, et non en sel, qui est indiqué sur les étiquettes nutritionnelles. Le sel est composé généralement 40 % de sodium et 60 % de chlore.
Retrouvez notre sélection de Médecine Générale à votre service
Nos partenaires
