Actualité médicale


Casablanca: l’offre de santé de proximité renforcée

01/09/2022

L'offre de santé de proximité se renforce à Casablanca via le lancement, mercredi, des services de deux centres de santé urbains, visant à rapprocher les services de santé de base de la population locale. Ces structures ont été lancées par le ministre de la Santé et la Protection sociale.

Le premier centre de santé urbain de niveau 1 "Charf", implanté à la préfecture d'arrondissement Hay Hassani, entre dans le cadre du programme de lutte contre l'exclusion sociale et vise à rapprocher les services de santé de base de la population cible (environ 47.500 personnes). La structure, reconstruite pour un budget de 550.000 DH, fournira divers services, entre autres le suivi de la grossesse et de l'accouchement, la planification familiale, le dépistage, le traitement et le suivi du diabète, de l'hypertension artérielle, et des cas d'asthme…

Quant au second centre santé urbain de niveau 2 "Nasr 1", basé à la commune Oulad Saleh à Nouaceur, il a nécessité un budget de plus 7 millions de DH. Ce centre, qui ciblera une population locale d'environ 30.000 personnes, fournira des services de santé comprenant des examens médicaux et des services infirmiers, en plus de la santé maternelle et infantile, de la planification familiale, de la santé scolaire et de la vaccination, ainsi que la prise en charge des maladies chroniques et des soins dentaires.

 

 

Source : L'Economiste

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Pénurie de sang déclarée dans les centres de transfusion sanguine marocains

30/08/2022

Au Maroc le pourcentage des dons est très bas, soit un taux de 0,99%. Cependant le centre de transfusion sanguine de la région de Casablanca-Settat a lancé un appel pour inciter les gens à faire les dons de sang, surtout que la région ne dispose que de deux jours de stock.

Les centres de transfusion sanguine rappellent que la quantité de sang disponible est très modeste, c’est dans ce sens que la directrice du centre Amal Darid déclare que le nombre de donneurs a diminué d’une manière remarquable suite à la période de vacance, ce qui a perturbé la balance du stock de sang, dans une période qui aussi caractérisé par le nombre élevé des accidents sur les routes, ce qui favorise la demande sur les poches de sang.

Le mois de septembre risque d’avoir une carence très critique dans les réserves sanguines, cependant la situation sera très grave surtout dans les grandes villes, qui connaissent une forte demande sur cette matière vitale, a cet égard Dr. Darid a affirmé dans une déclaration au journal ‘’LE MATIN’’ que : « La situation pourrait être encore plus difficile à gérer dans les grandes villes, telles que Casablanca, Fès, Meknès, Rabat et Marrakech. Ces villes disposent de nombreuses cliniques privées et d’hôpitaux publics, mais également de CHU avec des services d’hémato-oncologie, connus pour leur forte consommation de poches de sang pour le traitement des patients atteints de maladies graves. »

Cependant le centre s’est mobilisé dans une mesure tribale pour faire face à cette crise, en se déplaçant aux complexes touristiques, pour répondre au principe de proximité, sauf que les donations sanguines restent toujours modestes.

Cette situation pose le pays devant une menace grave de pénurie de sang, pour résoudre ce problème le centre incite les citoyens à s’engager dans ce procès humanitaire, sauf qu’il est nécessaire de communiquer avec les citoyens pour les sensibiliser sur l’importance du don de sang.

 

Source : Maroc Diplomatique

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Variole du singe: un nouveau cas confirmé au Maroc

26/08/2022

Le Maroc a enregistré un nouveau cas confirmé de la variole du singe, détecté chez un ressortissant étranger. Notons qu’il s’agit du troisième cas confirmé de Monkeypox au Maroc depuis le premier cas enregistré le 02 juin dernier. 

"Dans le cadre du dispositif national de vigilance et de surveillance épidémiologique, et en application de sa politique de communication, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale annonce à l'opinion publique qu'un cas confirmé de Monkeypox, ou variole du singe, a été enregistré au Maroc chez un citoyen étranger", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu'il s'agit d'un cas importé. Le ministère explique que les premiers éléments relatifs à l'état de santé du patient indiquent qu'il est "en bonne santé, que son état demeure stable et ne suscite aucune inquiétude".

Le patient est pris en charge conformément aux procédures sanitaires adoptées en la matière, souligne le département de la Santé.

 

Source : L'Economiste

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Mortalité due au cancer de sein: Une moyenne de 4000 cas par an

25/08/2022

Le constat est établi lors d’un webinaire consacré à cette maladie, par Amr Shafik, professeur à la faculté de médecine relevant de l’Université Ain Shams en Egypte, qui fixe le taux de cette mortalité à «19% pour ce type de cancer au titre de l’année 2020 dans la Méditerranée orientale». 

4372 décès jusqu’à l’année 2019
En détail, l’incidence en termes de cas s’élève, tel que le détaille le spécialiste, au nombre de 9755 au Maroc en 2019. «Quant aux décès, ils se chiffrent à 4372 cas pour la même année», ajoute le pofesseur en présentant les cas d’incidence, de décès et d’incapacités subies dans la vie à cause d’un cancer de sein chez la femme dans la région nord-africaine. De plus, le cancer de poumon au MENA enregistre un taux de 11.6% en 2018 par rapport au taux mondial. Dans ce classement régional, le Royaume est placé en première position. «Au Maroc, les nouveaux cas s’estiment à 6,488, soit 13.5%. Ce cancer, qui y arrive en deuxième position, a causé la mort de 6,397 cas, soit 21.9%», avance l’expert qui pointe le tabagisme du doigt. Là aussi, le taux de prévalence est élevé dans le Royaume par rapport à d’autres pays avec 31.5% pour les hommes et 3.3% pour les femmes. Et ce n’est pas tout.

Chiffres sur les centres de thérapie au Maroc
Pr Shafik révèle même le nombre d’infrastructures consacrées au traitement de cette pathologie. «Les centres de radiothérapie s’élèvent à 20. Tandis que les accélérateurs linéaires s’estiment à 36», énumère-t-il en établissant des comparaisons avec d’autres pays. Dans ce sens, il cite la Tunisie qui a 11 centres et 12 accélérateurs contre 15 et 34 respectivement pour l’Algérie. «L’Egypte dispose de 68 centres et 96 accélérateurs», poursuit-il. A propos de la thérapie, le spécialiste précise que la chimiothérapie est communément utilisée au MENA qui en fait un usage de routine. Elle est à base de différents agents comme le platinum, les taxans, permetrexed, topotecan, etoposide, vinorelbine, cyclophosphamide, vincristine et doxorubicin entre autres. «L’afatinib est peu commun au moment où le ceritinib est rare», enchaîne-t-il. Par l’occasion, Pr Shafik ne manque pas de recommander d’avoir «tous types de thérapies».

De bonnes nouvelles
Cependant, l’intervenant se veut optimiste par rapport au taux de survie. Dans ce sens, il ressort une étude consacrée au fardeau mondial de la maladie au titre de 2019. «Ce taux de survie s’est considérablement amélioré durant les trois dernières décennies», commente-t-il en avançant le chiffre de 10 millions de décès en 2020, selon l’OMS, soit un sur six décès à cause de cette maladie. Quant à ce fardeau mondial du cancer, il est, tel que le poursuit le praticien intervenant, plus lourd dans les pays à moyens et bas revenus. «L’augmentation de la charge de ce fardeau est estimée à 60% dans les décennies à venir avec une hausse prévue dans les pays arabes», pronostique-t-il.

 

 

Source : Aujourd'hui le maroc 

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