Actualité médicale


Covid : Le ministère de la Santé annonce la fin de la vague Omicron

02/03/2022

La tendance se confirme. Deux semaines après avoir placé le Maroc au niveau vert de la propagation de la Covid-19, le ministère de la Santé annonce la fin de la vague Omicron.Place maintenant à la troisième phase intermédiaire.

Lors de la présentation du bilan bimensuel du ministère de la Santé lié à la situation épidémiologique au Maroc, Dr. Mrabet a noté que le Maroc a continué durant la dernière semaine (du 21 au 27 février 2022), à enregistrer une baisse significative dans la courbe des contaminations. La baisse a concerné également le taux de positivité qui passe de 24,4% à 1,9% la dernière semaine. Dr. Mrabet indique également que le taux de reproduction du virus a atteint 0,79%. 

Source: lematin

 

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Maladies rares : la société civile appelle à reprendre les efforts interrompus

28/02/2022

En célébration de la Journée mondiale des maladies rares, plusieurs spécialistes intervenant lors d’un webinaire, organisé le samedi 27 février, ont échangé sur la situation de ces pathologies au Maroc.

Les maladies rares ont été au cœur d’un webinaire maghrébin organisé, le samedi 27 février, par l’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM) en partenariat avec les laboratoires Roche, Jansen et Laprophan. Cette rencontre vient marquer la célébration de la Journée Internationale des Maladies Rares (Rare Disease Day) organisée le dernier jour du mois de février de chaque année, dans près de 90 pays. Ce webinaire avait pour objectif de sensibiliser le corps médical et d’attirer l’attention du grand public et des décideurs sur ces maladies et sur les handicaps qu’elles peuvent engendrer. Ainsi, pendant plusieurs heures, divers intervenants ont échangé sur ces pathologies particulières ainsi que sur les derniers moyens de les dépister et de les traiter. Une maladie est dite rare quand elle touche moins d’une personne sur 2000. Anciennement connues sous l’appellation de « maladies orphelines », les maladies rares constituent un réel défi à cause de la difficulté de leur diagnostic et prise en charge.

Des maladies « orphelines »

Bien que chacune de ces maladies ne concerne qu’un nombre relativement faible de personnes, leur grande variété (plus de 8 000 maladies rares sont déjà recensées et chaque année entre 200 à 300 maladies rares sont nouvellement décrites) fait que le nombre total de personnes atteintes dépasse souvent le nombre de malades du cancer ou du diabète : 5% de la population mondiale, c’est-à-dire qu’une personne sur 20 est concernée. Les maladies rares se caractérisent par un large spectre de problèmes et de symptômes, qui varient non seulement d’une maladie à l’autre, mais d’un patient à un autre, atteint de la même maladie.

Derrière des symptômes relativement communs peuvent se cacher des maladies rares, ce qui conduit à poser de mauvais diagnostics. La plupart de ces maladies sont génétiques et sont présentes pendant toute la vie de la personne qui en est atteinte, même si les symptômes n’apparaissent pas immédiatement.

Etat des lieux au Maroc

Au Maroc, plus de 1,5 million de personnes souffrent d’une maladie rare. « Il est possible que ce nombre soit encore plus élevé à cause des mariages consanguins encore fréquents qui aggravent la possibilité de transmettre aux enfants ces pathologies qui sont à 80 % d’origine génétique », souligne Dr Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en gériatrie et présidente de l’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM).
 

Source: lopinion

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Covid-19 : Plus contagieux, le sous-variant d'Omicron BA.2 doit-il nous inquiéter ?

24/02/2022

Une étude danoise a montré que le BA.2 est 30% plus contagieux que le BA.1.On a remarqué dans les pays ou BA.2 a été signalé très vite ce variant double la mise et devient majoritaire. Ce sont des indicateurs que le BA.2 est plus contagieux.

Toutefois, d’après la dernière publication du ministère de la Santé, au Maroc nous avons 100% le BA.1 et le BA.2 n’a pas été officiellement signalé.

Quelle est la différence entre le BA.1 et le BA.2?

Sur le plan virulence et sur le plan échappement immunitaire, on a remarqué que dans les pays où BA.2 est majoritaire, il s’est greffé à la vague de BA.1 et n’a pas entraîné des cas graves et de décès plus que prévu. Certes il a rallongé un peu la vague mais sans impact notable sur les décès et les cas graves. Donc on a compris que le BA.2 ne sera pas plus virulent que le BA.1 et son échappement immunitaire serait similaire à BA.1.

Une étude japonaise menée sur les hamsters a conclu que le BA.2 serait plus virulent que le BA.1 ce qui a inquiété un peu le monde. Mais ça reste une étude menée au laboratoire sur des hamsters. L’OMS, qui suit l’évolution de la pandémie à travers toute la planète, a confirmé qu’il y a aucun élément qui prédit que BA.2 est plus virulent ou plus grave que le BA.1.

Ce sous-variant peut-il entraîner une hausse des cas de covid si jamais il est détecté au Maroc ?

Si le BA.2 s’introduit vers la fin de la vague, ça ne va pas changer grande chose et ça ne va influer sur l’évolution de la vague, bien qu’il soit 30% plus transmissible que le BA.1.

Dans un pays où il y a déjà une vague, peut-être qu’il va augmenter sa courbe ou la rallonger un peu dans le temps mais ça n’aura pas de conséquences sur les systèmes de santé et ça ne va pas changer le paysage de l’évolution de la pandémie.

Maintenant, s’il s’introduit dans un pays en fin de vague, ça ne risque pas de faire grande chose. Grosso modo, il n’y a aucun élément qui pousse à l’inquiétude.

Source : 2m.ma

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Covid-19 : Le Maroc passera dans 10 jours au niveau vert

21/02/2022

Les derniers chiffres bimensuels du ministère de la Santé et de la protection sociale sont rassurants. Au cours de la semaine dernière , le nombre de cas graves a connu une baisse de 29% et le taux de positivité s’est établi à 7%, son niveau le plus bas depuis six semaines.

La situation est actuellement, on ne peut plus claire, stable et maîtrisée. S’agit-il d’une période d’accalmie passagère ou sommes-nous en train de vivre la fin de la pandémie, comme prévu par certains scientifiques ? Difficile de répondre avec exactitude à cette question, d'autant plus que le virus circule encore dans les populations et l’hypothèse d’apparition d’un nouveau variant n’est pas exclue. Contacté par «Le Matin», Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, affiche plutôt son optimisme quant à l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde en soulignant que «le Maroc est passé au niveau de vigilance orange et d’ici dix jours au maximum, il passera au niveau vert avec des indicateurs encore plus stable et au plus bas niveau». Pour lui, la stabilité va durer au moins jusqu’au mois de décembre, sauf en cas d’apparition d’un variant encore plus transmissible que l’Omicron. «Une hypothèse qui reste peu probable», rassure-t-il.

Ce dernier appelle, toutefois, à rester vigilant pour préserver les acquis et éviter tout retour en arrière. Toujours sur un ton rassurant et positif, Dr Hamdi prévoit un allègement, sinon une levée de plusieurs mesures restrictives. Un pas qui a déjà été franchi dans plusieurs pays du monde. «Au Maroc, comme dans les pays vaccinés, on va connaitre des mois d’accalmie avec une probable levée progressive et de manière sécurisée de plusieurs mesures restrictives, soit individuelles, soit collectives», note-t-il. Plus concrètement, l’expert pense que «l’activité scolaire sera maintenue de façon normale et sans aucune crainte, les entreprises pourront rouler à plein régime et les manifestations pourront être organisées avec un minimum de mesures restrictives». À propos du port du masque, il estime que cette mesure devrait rester de vigueur dans les espaces clos et ceux qui ne sont pas aérés. En revanche, ajoute-t-il, le port du masque ne doit plus constituer la règle dans les espaces ouverts et aérés, à part dans les endroits où il y a beaucoup de monde. Pour le système de santé, l’expert indique que celui-ci devrait se libérer de la Covid-19 pour se focaliser sur d’autres maladies. «Le nombre de cas graves continuera à baisser et on n’aura donc pas besoin d’avoir un service de Covid dans tous les hôpitaux du Royaume. Un service par région serait suffisant et les médecins et les infirmiers devront continuer à prendre en charge les autres pathologies», note-t-il.
 

Source: lematin

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