Actualité médicale


L'ONU sonne l'alarme sur un risque de "catastrophe absolue" vu le taux du non-vaccination des enfants

19/07/2021

L'ONU a sonné l'alarme jeudi sur un risque de "catastrophe absolue" si le dangereux retard pris dans la vaccination des enfants à cause de la pandémie de Covid-19 n'est pas rattrapé et si les restrictions sanitaires sont levées trop vite.

"En 2021, nous avons le potentiel que se produise une catastrophe absolue", a mis en garde la docteure Kate O'Brien, directrice du département Vaccination à l'Organisation mondiale de la santé à Genève.

La pandémie a forcé à détourner ressources et personnels vers la lutte contre le Covid, nombre de services de soins ont dû fermer ou réduire leurs horaires. Les gens ont aussi été réticents à se déplacer de crainte de se contaminer, quand les mesures de confinement ne le leur interdisaient pas.

Des enfants non protégés et une levée trop rapide des restrictions sanitaires contre le Covid -qui protégeaient aussi en partie de certaines maladies infantiles- font déjà sentir leurs effets, avec par exemple des éruptions de rougeole au Pakistan, a souligné la responsable de l'OMS.

En 2020, 23 millions d'enfants sont passés à travers les mailles du filet et n'ont pas reçu les trois doses du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche ou DTP3, qui sert de mesure de référence, selon les chiffres publiés jeudi par l'OMS et l'Unicef.

C'est le plus grand nombre depuis 2009 et cela touche 3,7 millions d'enfants de plus qu'en 2019.

Plus grave encore aux yeux des deux agences, 17 millions d'enfants -qui vivent pour la plupart soit dans des zones de conflit, des endroits reculés ou des bidonvilles privés d'infrastructures de santé- n'ont sans doute eu aucune dose l'année dernière.

Ces facteurs combinés sont "la catastrophe absolue contre laquelle nous sonnons l'alarme maintenant parce qu'il nous faut agir de suite pour protéger ces enfants", a-t-elle martelé.

Source : France24

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Une conférence internationale révèle des données importantes concernant la fabrication des vaccins au Maroc

16/07/2021

Le professeur Ezzedine Brahimi, directeur du Laboratoire biomédical de médecine et de pharmacie de Rabat, a confirmé, jeudi à Kénitra, que la localisation des vaccins au Maroc avait été précédée d'études et de plans, sur une période de plusieurs années, avant le lancement du projet royal.

Le Pr Brahimi a déclaré, lors d'une conférence internationale sur la vigilance sanitaire organisée par l'Université Ibn Tofail du 15 au 17 juillet, que « la localisation des vaccins pour lutter contre les virus et les épidémies au Maroc n'est pas une nouveauté aujourd'hui, mais a été précédée des études de plusieures années avant le lancement du projet royal », ajoutant que la crise sanitaire actuelle n'a fait que accélérer le processus de production des vaccins localement.

Dans son intervention à la conférence, le professeur Brahimi a relevé l'approche marocaine de la gestion de la pandémie, caractérisée par "la douceur et l'efficacité", rappelant que le Maroc a été l'un des premiers pays à imposer la quarantaine pour éviter le pire, "comme cela s'est produit en d'autres pays qui n'avaient pas une vision proactive."

Concernant les enseignements tirés de l'expérience marocaine de gestion de la pandémie, l'intervenant, qui est également membre du comité scientifique de suivi du virus (Covid-19), a précisé que trois approches ont été suivies, la première était préventive, l'autre médicale , et la troisième représentait la démarche de vaccination, « dans laquelle chacun est désormais engagé en toute responsabilité ».

La conférence, qui est organisée en personne et grâce à la technologie de la communication visuelle, verra la participation de plus de 700 experts et chercheurs de 28 pays, participant à 13 conférences et 354 opérations de communication au cours de ses trois jours.

Source : Almaghreb24

 

 

 

 

 

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Le classement des symptômes les plus répandus en fonction du statut vaccinal Covid-19

14/07/2021

Une nouvelle étude réalisée au Royaume-Uni a classé les symptômes les plus répandus ces dernières semaines en cas d’infection au covid-19 chez les personnes non-vaccinés, celles ayant reçu une seule dose du vaccin et celles complètement vaccinées.

Selon l’étude,  les personnes vaccinées ayant contracté le virus ont observé respectivement les symptômes suivant : maux de tête, écoulement nasal, éternuements, irritation de la gorge et perte d’odorat.

Les symptômes "traditionnels" du Covid-19 tels que la fièvre et l’essoufflement se classent en bas de la liste et occupent respectivement la 12ème et 29ème place. Une toux persistante, ajoute l'étude, n’est plus un indicateur principal du covid et occupe la 8ème place en cas d'infection d'une personne complètement vaccinée. 

Le classement des symptômes change chez les personnes ayant reçu une seule dose du vaccin. Ainsi, en cas d’infection au covid-19, les personnes ayant reçu une seule injection observeront les symptômes dans l’ordre suivant : maux de tête, écoulement nasal, irritation de la gorge, éternuements et toux persistante, indique l’étude.

Pour les non-vaccinés, les symptômes les plus observés dernièrement sont les suivants : maux de tête, irritation de la gorge, écoulement nasal, fièvre et toux persistante.

Toujours chez les non-vaccinés, la perte d’odorat arrive à la 9ème place et l’essoufflement à la 30ème place, précise l’étude indiquant que les symptôme changent avec l’évolution des variants du virus.

Source : 2M

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Une caravane humanitaire organisée par les étudiants de la FMP Casablanca

13/07/2021

Le Club MedTalk des étudiants de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca organisera prochainement une caravane humanitaire au profit des habitants du Douar Ait Aissa Ou Ali dans les régions de Figuig.

Des jeunes médecins et pharmaciens ayant fait de l’esprit du partage et de l'humanisme leur devise ultime, ont décidé en 2015 d’inaugurer MedTalk un club associatif qui représente une deuxième famille non seulement pour ses membres mais aussi pour tous les citoyens marocains en situation précaire dans les quatres coins du Maroc.

Mars 2021, le premier chapitre s’est écrit dans les environs de Amezmiz où le clan a atterri pour une mission de 3 jours. Intensité au rendez-vous, ils ont pu forer un puits, organiser une caravane médicale, et finalement distribuer des dons de vêtements et des paniers alimentaires. Un succès qui a permis au club de se développer, de s'imposer et d'élever ses ambitions à venir.

Aujourd'hui, Medtalk a choisi de s’arrêter au Douar Ait Aissa Ou Ali dans les régions de Figuig. Le but est clair : dessiner un sourire sur les visages de ses habitants, leur donner accès aux soins ainsi qu’aux besoins essentiels.

Les missions de la caravane sont :
-L'organisation d'une caravane médicale
-La distribution de paniers alimentaires
-La rénovation d’une école locale
-Le don de vêtements.
-Une animation pour les jeunes enfants.

Une belle initiative qui mérite d'être saluée et un programme long et large qui nécessitera non seulement une forte détermination et un courage de la part des membres du club, mais aussi un soutien et des contributions de la part des différents membres de la société.

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