Actualité médicale


Baisse de 18,2% du nombre des décès liés au Covid

23/06/2021

Le nombre des décès a enregistré une baisse de 18,2% durant les deux dernières semaines (8/21 juin), a indiqué mardi le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique au Maroc, faisant état d'une "stabilisation des indicateurs"

Si le taux de contamination a connu une augmentation sensible (+12,05%), le taux de positivité a enregistré une légère baisse, passant de 3,87% à 3,31%, a-t-on ajouté dans ce bilan, présenté par le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, relevant que les cas actifs se sont élevés à 3.732, contre 3.165 deux semaines auparavant (+18%).
Alors que le nombre des cas critiques admis aux unités de soins intensifs est resté stable, celui des patients sous intubation a baissé de 50% durant la même période, s'est félicité Belleffquih.

De manière générale, la situation épidémiologique demeure sous contrôle, a-t-il considéré, appelant à davantage de vigilance afin d'éviter toute résurgence de la diffusion du virus.
Le responsable a, par ailleurs, évoqué la poursuite, pour la 21ème semaine, de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19, assurant que les quantités du vaccin Sinopharm reçues le week-end dernier donneront "une forte impulsion" à cette opération.
Le retour des Marocains résidant à l'étranger pour les vacances d'été entrainera une dynamique sociale qui pourrait s'accompagner d'une accélération de la circulation du virus, a-t-il averti.
D'après la même source, cette situation représente "un défi majeur", d'où la nécessité de maintenir l'engagement pour faire réussir la campagne de vaccination et l'impératif du respect strict des mesures préventives.

Source : 2M

 

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Cancer du col de l’utérus : Introduction du vaccin anti HPV dans le calendrier vaccinal en octobre

21/06/2021

Au Maroc, le cancer du col de l’utérus représente le deuxième cancer féminin. Il constitue un véritable problème de santé publique. Selon le registre des cancers de la région du Grand Casablanca, son incidence est de 14 nouveaux cas pour 100.000 femmes.

Le ministère de la santé prévoit l’introduction de la vaccination contre le HPV dans le calendrier national de vaccination. Ce nouveau vaccin permettra de contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité liées au cancer du col de l’utérus. Rappelons à ce sujet que le Comité national technique et scientifique de vaccination avait approuvé la pertinence de ce vaccin et avait recommandé la vaccination des filles âgées de 11 ans. Avant le lancement et l’introduction du vaccin anti HPV prévue au mois d’ octobre 2021, le ministère et ses partenaires, en l’occurrence l’Unicef, envisagent de réaliser une enquête nationale sur les perceptions et l’acceptabilité du vaccin HPV. Le ministère vient ainsi de lancer un appel à consultation pour la réalisation d'une enquête nationale sur les perceptions et l’acceptabilité de ce vaccin qui ciblera essentiellement les parents ou personnes en charge de filles âgées de 11 ans; les filles âgées de 11 ans (scolarisées et non scolarisées); les professionnels de la santé, le personnel de l’Education, les autorités administratives, communautaires et religieuses, ainsi que les acteurs de la société civile.

Il est à noter que ladite enquête concernera les 12 régions du Royaume. Un échantillon représentatif de l’ensemble des régions sera proposé en tenant compte de la représentativité urbaine/rurale et par sexe. Les résultats de cette enquête permettront au ministère et ses partenaires d’élaborer un plan d’introduction et de communication autour du vaccin anti HPV. A travers cette étude, il s’agira de mesurer le niveau de connaissances, les attitudes et perceptions de la population par rapport au cancer du col de l’utérus et au vaccin anti HPV. Il sera aussi question d’identifier les déterminants socio-culturels économiques et environnementaux susceptibles d’entraver ou faciliter l’atteinte des objectifs de la vaccination contre le HPV; mesurer l’acceptabilité de la population y compris les filles de 11 ans par rapport à la vaccination anti-HPV et explorer les causes du rejet éventuel du vaccin. Il est aussi question de mesurer l’impact potentiel de la pandémie Covid-19 sur la prise de décision pour la vaccination anti-HPV et relever les attentes de la population par rapport aux éventuelles solutions envisageables pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.

Source : Aujourd'hui le Maroc

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AstraZeneca : Le traitement n'avait réduit le risque d'avoir le Covid-19 que de 33%

17/06/2021

Le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca a annoncé, mardi 15 juin, que le traitement par anticorps monoclonal, AZD7442, n'avait pas atteint son objectif de prévenir la maladie de Covid-19 chez les personnes récemment exposées au nouveau coronavirus.

"L'essai n'a pas atteint le but principal de prévenir les cas de Covid-19 symptomatique après exposition" au virus, explique le laboratoire dans un communiqué, notant que les participants à cet essai étaient des adultes non vaccinés de plus de 18 ans, qui ont été exposés à une personne contaminée au cours des huit jours précédents.

Le traitement AZD7442 n'avait réduit le risque de développer un Covid-19 symptomatique que de 33%, ce qui n'était pas statistiquement significatif, selon AstraZeneca.

"Bien que cet essai n'ait pas atteint le critère d'évaluation principal contre la maladie symptomatique, nous sommes encouragés par la protection observée chez les participants négatifs à un test PCR après un traitement avec l'AZD7442", précise par ailleurs le vice-président exécutif d'AstraZeneca, Mene Pangalos.

AstraZeneca étudie également le traitement dans le cadre d'un essai sur des patients pré-exposés et pour la prévention d'une maladie plus grave. Des essais se poursuivent aussi pour évaluer l'effet de ce produit sur des patients avant leur exposition au virus ainsi que sur ceux qui ont développé des formes sévères.

Malgré la polémique qui entoure le laboratoire anglo-suédois concernant ses liens potentiels avec des effets secondaires très graves apparus chez certaines personnes qui l'avaient reçu, la société a confirmé l'efficacité de son vaccin anti-Covid-19 contre le nouveau variant Delta, découvert pour la première fois en Inde.

Selon une analyse publiée par l'organisme de santé britannique Public Health England (PHE), les deux doses du vaccin anti-Covid-19 développé par AstraZeneca en partenariat avec l'Université d'Oxford offrent une protection de plus de 90% contre le risque d'une hospitalisation après la contamination par le variant indien.

Souce : 2M

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Journée mondiale du donneur de sang : Appel pressant à l’action

15/06/2021

La Journée mondiale du donneur de sang, célébrée le 14 juin, est l’occasion cette année de lancer un appel pressant aux gouvernements et aux autorités sanitaires pour la mise en place de systèmes et d’infrastructures permettant d’augmenter la collecte de sang.

Cette célébration annuelle vise aussi à faire connaître à l’échelle mondiale le besoin en sang et en produits sanguins sûrs aux fins de transfusion, et à sensibiliser à la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles aux systèmes de santé nationaux, notamment dans le sillage de la pandémie du Covid-19, qui a freiné la collecte de cette matière dans plusieurs pays.

Cette journée, instituée en 2005 par l'Assemblée mondiale de la Santé, revêt ainsi une importance toute particulière dans la mesure où elle permet de mettre en exergue le rôle du don de sang d’autant que le sang et les produits sanguins sûrs constituent un aspect essentiel des soins et de la santé publique, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Si ses produits permettent de sauver des millions de vies et d’améliorer la santé et la qualité de vie de nombreux patients à travers le monde, les pénuries de sang sont particulièrement criantes dans les pays en développement, alerte l'agence onusienne.

En effet, selon l’OMS, à l’échelle mondiale, 42 % du sang est collecté dans les pays à revenu élevé, qui ne comptent que 16 % de la population mondiale et seuls 40 pays disposent d’un système transfusionnel basé sur le bénévolat, alors que dans le monde, 8 personnes sur 10 n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle.

D’après des chiffres remontant à 2019, on compte de 31,5 dons de sang pour 1000 habitants dans les pays à revenu élevé, 15,9 dans les pays à revenu intermédiaire supérieur, 6,8 dans les pays à revenu intermédiaire inférieur et 5,0 dans les pays à faible revenu.

Une augmentation de 7,8 millions de dons de sang provenant de donneurs volontaires non rémunérés a été observée entre 2013 et 2018. Au total, 79 pays obtiennent plus de 90 % de leurs approvisionnements en sang auprès de donneurs volontaires non rémunérés ; cependant 56 pays recueillent encore plus de 50 % de leurs approvisionnements en sang par des dons de compensation (dons de proches ou de membres de la famille) ou par des dons rémunérés.

Pour garantir un accès équitable à ces produits vitaux, les pays ont énormément besoin de donneurs volontaires et bénévoles qui donnent leur sang de manière régulière.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, en dépit des restrictions de mobilité et d’autres difficultés, les donneurs de sang de nombreux pays ont continué à répondre à cet appel humanitaire en donnant leur sang aux patients nécessiteux d’une transfusion.

Cet effort extraordinaire consenti pendant une crise sans précédent souligne le rôle crucial que jouent les donneurs de sang volontaires et bénévoles grâce à leur organisation et à leur mobilisation pour assurer un approvisionnement en sang sûr et suffisant en temps normal et en cas d’urgence.

Pour 2021, cette Journée mondiale du donneur de sang célébrée sous le slogan “Donnez votre sang pour faire battre le cœur du monde” vient souligner la contribution essentielle de ces personnes généreuses qui permettent que le cœur du monde continue de battre en sauvant des vies et en améliorant l’état de santé d’autres personnes.

La célébration relance aussi l’appel mondial pour que davantage de personnes donnent leur sang régulièrement partout dans le monde et contribuent à une meilleure santé.

Elle met particulièrement l’accent sur le rôle joué par les jeunes pour garantir l’approvisionnement en sang sûr, et entend remercier les donneurs de sang partout dans le monde et sensibiliser plus largement à la nécessité de donner régulièrement et bénévolement son sang; promouvoir les valeurs communautaires du don de sang par une plus grande solidarité et cohésion sociale au sein des communautés et encourager les jeunes à répondre à l'appel humanitaire au don de sang et à inciter leurs pairs à faire de même.

Source : 2M

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