Actualité médicale


Le HCP dévoile les récents indicateurs relatifs à la mortalité au Maroc

17/08/2022

Le Haut-commissariat au Plan vient de publier une étude sur les inégalités face au décès et leur évolution à travers des analyses des écarts à partir des données des enquêtes de santé (EDS) depuis 1992.

Intitulée  «Tendances et inégalités face au décès au Maroc», cette étude a révélé que « les récents indicateurs relatifs à la mortalité montrent que les progrès réalisés au Maroc, ne profitent pas à tout le monde et que des évolutions inégales entre milieux, régions et catégories sociales subsistent ».

Par ailleurs, « le niveau de la mortalité des enfants a connu une diminution notable avec, néanmoins, une persistance des inégalités entre les milieux urbain et rural et entre quintiles de niveau de vie et de bien-être », souligne la même source.

L’étude révèle, également, que « la mortalité dans les cinq premières années de vie a fortement reculé, le risque de mortalité avant 5 ans a été divisé par plus de trois en près de trois décennies. Certes, les progrès ont été importants, mais ils n’ont pas conduit à une diminution notable des inégalités, d’où l’intérêt d’étudier ces inégalités», tout en  expliquant que les disparités concernant les chances de survie et la santé des enfants issus de différentes origines ne sont pas le fruit du hasard. Elles suivent, selon la même source, systématiquement les contours des inégalités sociales liées non seulement au niveau de vie mais aussi à l’éducation des mères et au clivage régional et urbain-rural, entre autres facteurs.

Les analyses ont montré que le niveau d’instruction de la mère n’apparaît plus comme un facteur discriminant sur le plan de la mortalité. Parallèlement, ces inégalités sont dans une tendance baissière.

Concernant la mortalité aux âges adultes, mesurée par l’espérance de vie à la naissance, ladite étude indique que «l’espérance de vie à la naissance de la population ne cesse d’augmenter et que les progrès réalisés n’impactent pas de la même manière tous les citoyens. Ainsi les citadins ont une durée de vie moyenne plus élevée que les ruraux, chose qui peut s’expliquer, entres autres, par le niveau de la pauvreté et le difficile accès aux soins».

 

Source: 2M

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Covid-19: Fin de la deuxième vague Omicron au Maroc

10/08/2022

La fin d’une vague épidémique ne signifie pas la fin de l’épidémie, la propagation du virus se poursuivra à un niveau faible avec la possibilité de la parution d’une éventuelle vague, mais pas imminente.

Fin de la seconde vague Omicron. C’est ce qu’a annoncé, mardi, le ministère de la santé et de la protection sociale expliquant qu’elle s’achève après deux semaines successives de niveau de vigilance «vert faible» de la circulation communautaire de la Covid-19 marquant ainsi le début de la phase post-vague, à savoir la quatrième période intermédiaire. «Le Maroc a connu une quatrième vague de la circulation communautaire de la Covid-19 qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans les deux semaines du 20 juin au 03 juillet derniers», rapporte le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la santé et de la protection sociale, Mouad Mrabet, lors de sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique (5 juillet au 8 août 2022).

La fin d’une vague épidémique ne signifie pas la fin de l’épidémie, tient à préciser le responsable, relevant que la propagation du virus se poursuivra à un niveau faible avec la possibilité de la parution d’une éventuelle vague, mais pas imminente.

Ainsi, les deux dernières semaines ont connu une décroissance graduelle du niveau de la circulation du virus. Selon Mouad Mrabet, le taux de positivité des analyses est passé de 22,6% pendant la semaine de pointe à 3,2% la semaine dernière, avec un indice de reproduction des cas qui se situe à 0,83. Il explique dans le même sens que selon les derniers rapports du Consortium national de veille génomique, Omicron est toujours répandu avec deux principaux sous-mutants (BA.5 82,5%) et (BA.2 10,5%), contre 7% pour les autres sous-mutants. Pour ce qui est des autres indices, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique évoque une baisse de 76% du nombre de cas graves ou critiques dans les services de réanimation s’établissant à 999 cas pendant cette quatrième vague, contre 4.201 qui ont été admis pendant la même période durant la 1ère vague d’Omicron. Pour lui, ce résultat est dû au fait que les citoyens acquièrent une immunité naturelle et vaccinale contre les cas graves et critiques.

 

Source : Aujourd'hui Le Maroc

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Covid: réduire la quarantaine pour les arrivées de l'étranger

09/08/2022

A partir de vendredi prochain, Hong Kong va réduire la quarantaine obligatoire en hôtel d'une semaine à trois jours pour les personnes arrivant de l'étranger, a annoncé lundi le chef de l'exécutif de la ville.

Les voyageurs en provenance de l'étranger devront passer trois nuits dans l'un des hôtels de quarantaine désignés par le gouvernement, avant de surveiller leur état de santé à la maison ou dans un hôtel de leur choix pendant quatre jours, a précisé Lee.

"Nous espérons maintenir les activités primordiales et la compétitivité de Hong Kong, et donner à la société une vitalité économique et le meilleur élan pour son développement", a-t-il déclaré.

Autrefois carrefour asiatique en matière de transport et de logistique, Hong Kong est coupé du monde depuis plus de deux ans du fait d'une politique sanitaire draconienne en ligne avec la stratégie "zéro-Covid" de la Chine.

Appliquant des mesures sanitaires parmi les plus strictes au monde, Hong Kong exige des voyageurs arrivant de l'étranger qu'ils respectent une quarantaine de sept jours à l'hôtel, ponctuée de plusieurs dépistages.

 

 

Source : 2M

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Élimination de l’hépatite C à l’horizon 2030

22/08/2022

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite virale (28 juillet), le ministère de la Santé et de la protection sociale lance le Plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales 2022-2026.

Bien qu’elle soit curable, l’hépatite virale C (HVC) tue encore plus de 5.000 personnes chaque année au Maroc, soit 13 par jour. Selon les données de l’Enquête nationale de séroprévalence des hépatites virales au Maroc, la prévalence de l’HVC est de 0,5% dans la population générale et 125.000 personnes sont atteintes de sa forme chronique. Cette prévalence est plus élevée chez les groupes à haut risque notamment les populations clés et les hémodialysés, sachant que plusieurs personnes contaminées ignorent leur infection.
Afin de réduire les nouvelles infections et la mortalité liées à cette maladie, le ministère de la Santé et de la protection sociale lance, ce jeudi, un plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales 2022-2026 à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite virale, célébrée le 28 juillet de chaque année. «Ce plan, dont la mise en œuvre est attendue depuis plusieurs années, va enfin permettre aux nombreux Marocains vivant avec des hépatites virales de se faire soigner gratuitement dans les centres de prise en charge», assure Naoual Laaziz, directrice générale de l’Association de lutte contre le sida (ALCS).

D’après le ministère de la Santé, ce plan stratégique a pour objectif de réduire de 50% les nouvelles infections et la mortalité liée à l’HVC d’ici 2026 et d'atteindre par la suite les objectifs d’élimination définitive de l’HVC dans la perspective d’un Maroc sans hépatite C d’ici 2030, ce qui permettra de sauver plus de 4.000 vies humaines et d’éviter 2.300 cancers liés à cette pathologie. «Au démarrage, ce plan accorde la priorité à l’élimination de l’HVC en raison de la disponibilité d’outils fiables de dépistage et de confirmation, mais également de traitements antiviraux à action directe, sécuritaires et efficaces, qui guérissent l’infection en quelques mois seulement. La mise en place de ce plan ouvrira aussi la voie pour l’élimination de l’HVB à l’horizon 2030», indique le ministère de la Santé dans une circulaire publiée lundi dernier.

 

Source : Le matin 

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