La Ligue marocaine contre l’épilepsie sensibilise le grand public aux symptômes de cette affection chronique du cerveau. Une ligne verte a été mise en place et deux journées d’action sont prévues les 18 et 19 février 2023.

L’épilepsie est un problème de santé publique, qui touche 400.000 personnes au Maroc. C’est l’une des affections neurologiques les plus fréquentes dans le monde. Et pourtant, elle continue d’être méconnue au Maroc, en raison des croyances populaires qui limitent sa prise en charge efficace. La Ligue marocaine contre l’épilepsie (LMCE) se mobilise à l’occasion de la journée nationale contre cette maladie en sensibilisant le grand public à ses symptômes, les gestes à connaître et à pratiquer en cas de crise. Deux journées d’action sont prévues les 18 et 19 février 2023 pour accueillir les personnes atteintes ainsi que leurs familles à Marrakech pour des activités sociales et artistiques.

C’est ainsi une occasion pour faire connaître l’épilepsie et ses différentes manifestations et signaler la bravoure des personnes confrontées à la maladie. La Ligue s’efforce à mettre à la disposition des citoyens marocains des outils qui contribueront à assurer une meilleure prise en charge de cette maladie, dont une plateforme dédiée à l’assistance, l’accompagnement et la sensibilisation, consultable sur le site https://epilepsie-maroc.org/. Un numéro vert a aussi été mis en place (06 62 63 39 33) pour accompagner les personnes atteintes et leurs familles. La Ligue insiste sur l’importance du traitement. Dans 80% des cas, un traitement permet de stabiliser la maladie et d’avoir une vie totalement normale. Dans les cas les plus sévères une opération chirurgicale peut être réalisée, mais pour un diagnostic complet, il est nécessaire de consulter un neurologue.

Le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les malades
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche 50 millions de personnes dans le monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Elles s’accompagnent parfois d’une perte de conscience et du contrôle de la vessie et de l’évacuation intestinale. Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. Ces décharges peuvent se produire dans différentes parties du cerveau. Les crises peuvent varier en intensité, allant de brèves pertes d’attention ou de petites secousses musculaires à des convulsions sévères et prolongées.

Leur fréquence est également variable, de moins d’une fois par an à plusieurs fois par jour. L’OMS estime qu’une crise unique ne signe pas l’épilepsie (jusqu’à 10 % de la population mondiale en a une au cours de la vie). La maladie se définit par la survenue d’au moins deux crises spontanées. Les personnes souffrant d’épilepsie ont tendance à avoir davantage de problèmes physiques (par exemple, fractures ou hématomes dus aux crises), et une fréquence plus élevée de troubles psychosociaux, comme l’anxiété ou la dépression. De même, le risque de décès prématuré est jusqu’à trois fois plus élevé chez les personnes atteintes d’épilepsie que dans la population générale. Environ 50 millions de personnes vivent actuellement avec l’épilepsie dans le monde. On estime que cette maladie est diagnostiquée chez cinq millions de personnes chaque année.

Source: Aujourd'hui Le Maroc 

Dans le cadre d’un projet communautaire et de la planification familiale, une nouvelle méthode contraceptive sera bientôt introduite au Maroc pour prévenir la grossesse, a révélé le ministre de la Santé et de la Protection sociale.

Intervenant lors de la séance plénière hebdomadaire au parlement, le ministre de la Santé et de la Protection Social, Khalid Ait Taleb a annoncé le lancement d’un projet communautaire qui vise à adopter un implant d’épaule, l’une des méthodes les plus avancées de contraception, pour lutter contre les grossesse non désirées au Maroc, entraînant souvent de nombreux risques pour la santé de la mère et de l’enfant.

Il s’agit d’une puce contraceptive, un petit bâtonnet, 4 cm de long sur 2 mm de diamètre, souple et cylindrique, en plastique, implantée sous la peau, au niveau du bras opposé au côté dominant à l’aide d’une petite aiguille comme pour un vaccin, permettant de réduire les risques de grossesse avec une période de validité qui peut se prolonger jusqu’à cinq ans.

Ainsi, la contraception est active 24h après la pose de l’implant. Cette puce contient une hormone féminine qui se diffuse directement dans le sang et agit pour bloquer l’ovulation et la survenue d’une grossesse en augmentant la densité de la glaire cervicale.

Source: HESPRESS

La forte baisse des températures en ces temps d’automne a fait augmenter le nombre des cas atteints de grippe saisonnière, a affirmé Rachid Sayer, médecin omnipraticien.

Dr Sayer, diplômé de l’université de Montpellier et diplômé en soins avancés en cardiologie de l’université de Montréal, a de même fait savoir que ces contagions concernent plusieurs maladies à savoir le rhume, la grippe et le Corona.

Dans un entretien à M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, il a indiqué que le rhume n’est généralement pas accompagné de la fièvre, soulignant que parmi les symptômes liés à cette maladie figurent la toux et les maux de gorge.

D’autres cas, liés à la grippe et au Coronavirus, s’avèrent plus critiques, puisqu’ils sont accompagnés de la fièvre, de maux d’articulations, de vomissements et de diarrhée.

S’agissant des traits distinctifs entre la grippe et le Covid-19, Dr Sayer a expliqué que la première est un virus qui affecte le corps humain pour une courte durée, précisant qu’il est souvent accompagné de fièvre et d’une toux sèche, outre les maux d’articulations et la diarrhée dans certains cas.

Pour le Covid-19, a-t-il expliqué, il s’agit d’une maladie qui progresse durant une durée de deux semaines avant d’être identifiée, précisant que les symptômes qui lui sont liés sont plus sévères notamment la fièvre aiguë, les maux de tête, une toux sèche et la perte de l’odorat et l’agueusie.

Source: Maroc Diplomatique 

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a indiqué que la nouvelle réforme adoptée par le gouvernement dans le secteur de la santé, prévoit de réduire les délais des rendez-vous médicaux dans les hôpitaux publics.

« Les dernières données indiquent qu'un million, 914 mille et 338 rendez-vous médicaux ont été enregistrés au niveau des hôpitaux publics, et que 34 % de ces rendez-vous ont été pris via le portail en ligne.

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb qui répondait à une question lors de la séance des questions orales, lundi à la Chambre des Représentants, a cité dans ce sens les statistiques, établies à fin décembre dernier, qui montrent que le taux moyen national concernant la radiologie était de 51 jours, tandis que le taux plafond pour la consultation était de 43 jours.

Dans le même sillage, le ministre a indiqué que la nouvelle réforme du système de santé permettrait de réduire la durée des rendez-vous dans les hôpitaux publics, grâce au renforcement des ressources humaines, et à l’impact attendu de la digitalisation, via les consultations médicales à distance, et la prise de rendez-vous à distance.

Ait Taleb a par ailleurs annoncé que le Royaume a adopté un nouveau système d'information hospitalier, qui est déjà opérationnel dans tous les hôpitaux du Royaume. Il est escompté que les centres de santé de base devront bénéficier des avantages de ce système dès que possible.

Le ministre a précisé enfin que ce système d'information hospitalier va introduire maintes fonctionnalités innovantes, qui concernent la consultation, les urgences, la gestion des rendez-vous, l'hospitalisation, la facturation, le recouvrement, le bloc opératoire, le dossier médical, l'hôpital de jour, l'unité de gestion et de préparation, et la prise de décision.

Source: santemaghreb.com