Actualité médicale


Le comité technique marocain approuve les vaccins Sputnik et Johnson & Johnson

11/03/2021

Le Comité technique de vaccination a approuvé les vaccins Sputnik et Johnson & Johnson. Il a soumis sa décision au ministère de la santé qui est en train d'examiner leurs dossiers.La DMP étudie des dossiers d'autorisation d'utilisation d'urgence dont celui du vaccin AstraZeneca.

L'objectif est de diversifier les vaccins afin de se prémunir contre les risques d'approvisionnement. 

Les objectifs de la campagne nationale de vaccination anti-Covid sont compromis par les difficultés d'approvisionnement. Des difficultés subies par l'ensemble des pays du monde, y compris le Maroc.

Le rythme lent des livraisons de la part de nos deux principaux fournisseurs, Sinopharm et AstraZeneca, rend difficile le maintien d'une cadence élevée permettant de terminer la campagne dans les délais initialement décidés. Mais de nouveaux éléments obtenus ce jour auprès du Comité scientifique et technique de vaccination confirment que le Maroc ne reste pas les bras croisés face à la situation et cela "grâce à une stratégie évolutive et adaptative".

Contacté, Dr Said Afif membre du comité scientifique et technique de vaccination explique que le comité a en effet réalisé un benchmark qui a concerné 12 vaccins en phase III des essais cliniques. Il a été réalisé en se basant sur plusieurs critères dont l'efficacité sur la forme originale du virus et les nouveaux variants, le schéma vaccinal, la sécurité du produit et sa tolérance et l'approbation par les autorités sanitaires,...

"Le comité technique a donné un avis scientifique validant deux nouveaux vaccins que sont Sputnik et Johnson & Johnson", nous affirme-t-il. "Notre pays a toujours mis en place des dispositions avant-gardistes. C'est également le cas en matière de vaccins. Nous avons soumis notre décision au ministère de la santé qui doit maintenant prendre le relasi via la direction du médicament et de la pharmacie (DMP)", ajoute-t-il. Selon les explications de Dr Afif, le choix du comité technique s'est porté sur ces deux candidats-vaccins car ce sont des vaccins dont l'efficacité et la tolérance ont été prouvées et qui ont obtenu l'approbation d'utilisation d'urgence dans plusieurs pays. Mais aussi parce qu'il ne nécessitent pas des conditions logistiques draconiennes. A l'image des vaccins de Astrazeneca et Sinopharm, ces nouveaux vaccins se conservent à une température entre 2 et 8°C. 

La validation du comité technique ne vaut pas autorisation administrative. Il s'agit d'une validation scientifique qui juge les vaccins sur leurs caractéristiques scientifiques et techniques. Elle est importante. Une fois le comité technique valide le vaccin il soumet sa décision au ministère de la santé, précisément à la DMP, dont la directrice Pr Bouchra Meddah est aussi membre du comité technique.

La DMP prend alors le relais pour entamer l'examen du dossier administratif en vue d'une éventuelle autorisation d'utilisation d'urgence.

Source : Medias 24 

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Campagne de vaccination: Les professionnels de santé reprennent leur horaire

24/02/2021

Soumis aux heures supplémentaires depuis le démarrage de la campagne de vaccination anti-Covid, les professionnels de santé reviennent à l'horaire administratif dès lundi 15 février. Un système de roulement sera mis en place pour garantir le fonctionnement des stations les samedis.

Une réunion a été tenue, dimanche 14 février, entre la direction des ressources humaines du ministère de la Santé et les directeurs régionaux. Elle a été consacrée aux conditions de travail dans le cadre de la campagne de vaccination anti-Covid 19, à savoir l’engagement et la motivation du personnel, l’alimentation, les horaires de travail et le renforcement des effectifs.

Par le biais du Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP), les professionnels de santé avaient exprimé "leur épuisement physique et psychique" depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19.

Ils ont dénoncé des "conditions difficiles de travail", un prolongement des heures de travail et des indemnités et une logistique de transport et d'alimentation "médiocres".

La réunion entre la direction des ressources humaines et les directeurs régionaux de la santé a porté sur:

- Le renforcement des mesures d’accompagnement et de communication des délégués avec le personnel,

- Le retour à l’horaire administratif dès lundi 15 février 2021,

- La mise en place d’un roulement pour garantir le fonctionnement des stations le samedi,

- L’accélération de la prise en charge de l’alimentation pour les stations qui n’en bénéficient pas.

Parmi les remarques soulevées, selon le PV de la réunion:

- La nécessité de l’augmentation du budget de l’alimentation,

- La concertation concernant le planning de réception des vaccins,

- La motivation pour le travail de la journée du samedi,

- Le renforcement en étudiants des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé et de 7e année médecine,

- Le renforcement en tablettes pour le circuit de la 2e dose.

Source : Medias24

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Le Maroc doit-il injecter 1 seule dose du vaccin aux personnes ayant déjà eu la Covid ?

16/02/2021

C’est ce que recommande la Haute Autorité de Santé de France. Si le Maroc suit cette recommandation, il pourrait économiser près d’un demi-million de doses du vaccin anti-Covid.

L’Avis de la HAS a été publié vendredi 12 février. La France est le premier pays à se prononcer sur le sujet. La presse internationale commence à en parler, et l’idée commence à circuler dans le milieu médical et scientifique marocain.

La HAS affirme que les personnes guéries de la Covid conservent une mémoire immunitaire. Elle recommande de leur injecter une seule dose du vaccin anti-Covid, quelle que soit l'ancienneté de leur infection, au minimum 3 mois après leur infection et de préférence 6 mois après.

Au Maroc, plus de 478.000 personnes ont ou ont eu la Covid depuis le début de la pandémie jusqu’au samedi 13 février. Si on enlève les personnes décédées, cela laisse près de 470.000 personnes dont près de 11.000 cas toujours actifs.

Si les autorités marocaines décident de suivre cette stratégie, elles pourront vacciner plus de personnes avec les doses de la deuxième injection économisées sur cette population (470.000 doses permettront de vacciner 235.000 personnes). Elles pourront également retarder la vaccination de nombreuses personnes guéries de la Covid de plusieurs mois, ce qui permettra de prioriser d’autres catégories plus vulnérables.

470.000 doses du vaccin anti-Covid économisées, c'est presque l'équivalent de la première livraison au Maroc du vaccin chinois Sinopharm. Quand on sait que les pays se battent pour être livrés en vaccin, et que la visibilité sur le calendrier de livraison est très réduite malgré l'existence de plannings et d'accords avec les laboratoires producteurs, une telle économie devient précieuse.

Plus globalement, en dehors des personnes atteintes et guéries de la Covid, rappelons qu'une nouvelle étude pourrait mener à un changement de stratégie au Maroc.

Source : Médias24

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"Long Covid" : L'OMS pour des études plus approfondies sur les symptômes persistants

16/02/2021

Des recherches beaucoup plus approfondies sont nécessaires sur la « constellation » de symptômes parfois affaiblissants chez les personnes qui se sont remises de la Covid-19, a déclaré vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant que cette persistance des symptômes, appelée "Long Covid", aura un impact sur les systèmes de santé mondiaux.

« Nous savons que cette affection post-Covid-19 - certains patients et cliniciens l’appellent aussi la Covid longue - est un groupe hétérogène de symptômes qui se produisent après la phase aiguë de la maladie », a déclaré la Dre Janet Diaz, responsable à l’OMS de l’équipe clinique chargée de la riposte à la Covid-19, lors d'une conférence de presse.

Si quelques études commencent à lever un coin du voile, on ne sait toujours pas vraiment pourquoi certains malades atteints du nouveau coronavirus affichent ensuite pendant des mois des symptômes, affirme l'OMS, relevant qu'il s’agit généralement d’une fatigue extrême, des difficultés respiratoires ou des troubles neurologiques et cardiaques parfois très sévères.

« Il s’agit donc de symptômes ou de complications qui peuvent se produire potentiellement un mois après, trois mois après ou même six mois après, et au fur et à mesure que nous en apprenons davantage, nous essayons de comprendre la durée réelle de cette affection », a ajouté la Dre Diaz.

Citant des symptômes signalés telles que des maladies neurologiques et physiques, la Dr Diaz a noté qu’un nombre indéterminé de malades n’avaient pas pu retourner au travail, une fois qu’ils s’étaient remis de la maladie aiguë causée par le nouveau coronavirus.

« Nous sommes évidemment préoccupés par le nombre de patients infectés par le virus du SRAS-CoV-2, que les chiffres ... juste par l’ampleur de la pandémie, auront un impact sur les systèmes de santé » a-t-elle fait valoir.

Bien que des données complètes sur cette maladie ne soient pas encore disponibles, la responsable de l’OMS a insisté sur le fait que « ces (symptômes) étaient réels ». « Certains des maux les plus courants étaient la fatigue, l’épuisement ou le dysfonctionnement cognitif, ainsi que ce que certains patients appelaient le brouillard cérébral », a estimé la Dre Diaz, décrivant une « constellation de symptômes ».

D’autres recherches sont également nécessaires pour déterminer combien de personnes souffrant de Covid-19 qui n’ont pas eu besoin de soins intensifs ont continué à développer cette maladie, affirme la même source.

Mais la semaine dernière déjà, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU avait relevé des études disponibles sur le sujet, qui montraient qu’environ 10% des malades ont des symptômes un mois après avoir été infectés. Et à ce stade, l’OMS n’a pas une idée sur la durée pendant laquelle ces symptômes peuvent persister.

Source : Médias24

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