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Allergie aux acariens : Définition et symptôme

La poussière domestique est une mine d'or où l'on trouve des particules de toutes sortes telles que des moisissures, des pollens, des débris de peau ou de cheveux, mais aussi des acariens. Ces derniers représentent à eux seuls près de 90 % de la poussière domestique. Ainsi, ce que l'on appelait auparavant une "allergie à la poussière" est en fait une allergie aux acariens.

Les acariens sont de petits arachnides microscopiques (famille des araignées) qui se nourrissent des débris de la peau humaine ou animale. Ils aiment les environnements chauds et humides et se nichent principalement dans les tissus, la laine et les plumes. On les trouve le plus fréquemment dans les matelas, les oreillers, les tapis ou les canapés. En fait, étant donné la quantité de squames (débris de peau, d'ongles ou de cheveux) perdue pendant la nuit, la literie est un gigantesque garde-manger pour les acariens.

Les saisons les plus difficiles pour les personnes allergiques sont l'automne et l'hiver, lorsque les acariens se réfugient dans les maisons pour profiter de la chaleur et se reproduire. Ils peuvent pondre jusqu'à 300 œufs au cours de leur courte vie de 80 jours et éliminer 200 fois leur poids en matières fécales. En moyenne, un lit peut être infesté de millions d'acariens.

Une allergie est une réponse immunitaire inadéquate de l'organisme au contact d'une substance. On parle d'une hyper-sensibilité de l'organisme à certaines substances présentes dans le milieu et le plus souvent inoffensives. Ces substances sont appelées allergènes (ici les acariens) lorsqu'elles provoquent une réaction allergique alors qu'elles ne devraient pas l'être. 

Avant l'apparition de l'allergie proprement dite, il y a 2 phases :

La phase de sensibilisation à l'allergène qui passe totalement inaperçue. Au premier contact avec la substance en question, l'organisme va produire des anticorps (molécule responsable de l'identification et de l'élimination de la substance perçue comme une menace) appelés immunoglobulines E ;
La phase de révélation pendant laquelle les signes se manifestent. Lors d'un autre contact avec l'allergène, les immunoglobulines E sont efficaces et vont déclencher une réaction inflammatoire par la libération de certaines molécules. La réaction peut alors être nasale, respiratoire, oculaire, cutanée, etc.
Par la suite, les signes de l'allergie apparaissent dès que la présence d'acariens est trop élevée (principalement en hiver et en automne). Selon les patients, les symptômes les plus fréquents sont :

Un nez qui coule (ou rhinite) ;
Des yeux qui démangent et deviennent rouges (conjonctivite) ;
Des difficultés à respirer ;
une toux ;
Parfois de l'eczéma.

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