Le ministre de la Santé et de la Protection Sociale s'est entretenu, mardi à Madrid sur divers sujets d'intérêt commun.
Les deux ministres ont évoqué l'importance stratégique des relations entre le Maroc et l'Espagne qui découle des liens d'amitié et de fraternité entre le Roi Mohammed VI et le Roi Felipe VI.
Lors de cette rencontre, tenue en présence d'une délégation et de l'ambassadeur du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, ils ont également fait part de leur disposition à renforcer la coopération entre les différents services de leurs départements, dans le sens de la dynamique nouvelle des relations maroco-espagnole. Cette coopération prendra ainsi la forme de partenariats relatifs à la politique médicamenteuse, qui a désormais trait à la souveraineté sanitaire, ainsi que dans les domaines de la couverture sociale et de la gestion des catastrophes, outre l'amélioration des services sanitaires à travers la formation initiale et continue, l'échange d'expériences, la recherche scientifique et l'utilisation des nouvelles technologies dans le domaine médical.
Etude d’évaluation préalable de réalisation de l’unité de fabrication locale de vaccins et produits biothérapeutique.
Un appel d’offres est ainsi lancé afin d’actualiser toutes les analyses et études nécessaires du projet, dont les études de marché, la stratégie de production, le business model et la feuille de route de sa réalisation. Baptisé «Sensyo Pharmatech», le projet consistera en une usine de fabrication et de mise en seringue de vaccins disposant de 3 lignes industrielles dédiées à la production de seringues pré-remplies, de flacons de liquides et de flacons lyophilisés. La plateforme sera à terme amenée à devenir l’une des 5 premières au monde.
Reparamétrage en route du fameux projet marocain de fabrication locale de vaccins et produits bio thérapeutiques. L’Institut Pasteur du Maroc (IPM) planche, en effet, sur l’actualisation de l’étude de réalisation de cette plateforme dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP). Il doit ainsi recruter, début septembre prochain, un cabinet de consulting afin de l’accompagner dans la mise à jour de l’étude d’évaluation préalable du projet selon la formule PPP.
Un vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech ciblant deux sous-variants de la souche Omicron se propageant rapidement.
Les sous-lignages d'Omicron BA.4 et BA.5 alimentent une hausse des cas de Covid-19 en Europe et aux Etats-Unis, ce qui a poussé l'OMS à déclarer le mois dernier que la pandémie était "loin d'être finie".
Le régulateur européen a déclaré avoir lancé lundi un examen d'une version adaptée du sérum anti-Covid de Pfizer ciblant ces deux sous-variants, plus aisément transmissibles et qui échappent plus facilement au système immunitaire que les souches antérieures.
"L'EMA s'attend à recevoir une demande pour le vaccin adapté BA.4/5 développé par Pfizer /BioNTech, qui sera évaluée pour une potentielle approbation rapide à l'automne", a déclaré un porte-parole de l'EMA dans un courrier électronique.
Cela devrait arriver "peu de temps après" l'approbation attendue de deux autres vaccins adaptés par Pfizer et son rival Moderna, qui ciblent la souche Covid-19 originale et le sous-variant antérieur BA.1 d'Omicron, a déclaré le porte-parole.
Aziz Akhannouch indique que le gouvernement mettra en œuvre la loi de la fonction publique de santé.
Dans sa lettre de cadrage relative au projet de loi de Finances 2023, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, annonce que le gouvernement poursuivra la mise à niveau du secteur de la santé à travers la mise en œuvre de la loi-cadre relative au système national de santé. Dans un dossier consacré à ce sujet dans son édition du jeudi 11 août, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que le gouvernement poursuivra la mise à niveau de l’offre des soins. Pour ce faire, il va notamment procéder à la réhabilitation des établissements de santé primaire, à la mise à niveau des hôpitaux, à la digitalisation et au renforcement de la gouvernance du système de santé, ainsi qu’à la création de plusieurs agences. Pour atteindre ces objectifs, ajoute la circulaire, le nombre de professionnels de santé sera augmenté de 68.000 en 2022 à environ 94.000 en 2025 et 177.000 à l’horizon 2030.