Actualité médicale


La FMIS trace sa feuille de route pour les trois prochaines années

11/04/2022

Les membres du bureau de la Fédération Marocaine des Industries de la Santé (FMIS) se sont récemment réunis afin de mettre en place une feuille de route dans la perspective de construire un avenir de santé durable.

Dans un communiqué, la FMIS a défini les priorités communes des différents opérateurs de la Fédération, qui représentent près de 3 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et emploient plusieurs milliers de personnes.

Dans une déclaration à la MAP, la directrice générale déléguée de la FMIS, Naima Nasr, a indiqué que les priorités de la Fédération visent notamment à renforcer la qualité de l’offre de soins en s’impliquant dans la formation et le conseil, en se conformant aux standards de qualité dictés par la réglementation en vigueur relative aux dispositifs médicaux, et en luttant contre les acteurs illégitimes qui enfreignent certaines dispositions réglementaires et mettent ainsi en péril l’intérêt du patient.

Selon la responsable, il s’agit également de rendre plus fluides les procédures administratives avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, les CHUs ainsi que les différents autres donneurs d’ordre de notre pays et d’améliorer le déploiement des marchés publics, notamment en termes de soumission et de recouvrement.

Elle a également mis l’accent sur l’accompagnement de la politique de remboursement des soins en cohérence avec le projet royal de couverture médicale généralisée en cours.

Répondant à une question sur les démarches à suivre pour réaliser ces priorités, Mme Nasr a souligné l’importance d’un processus d’action à moyen et long terme. Créée en mai 2019, la FMIS regroupe toutes les personnes morales exerçant la profession de fabricants, importateurs et distributeurs des consommables, équipements et services médicaux.

 

Source : menara.ma

 

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Le ministère de la Santé importe de grandes quantités d’immunoglobuline

11/04/2022

Après une pénurie constatée dans les services médicaux spécialisés et les officines de pharmacie, le ministère de la Santé a réussi à importer une quantité importante d’immunoglobuline de l’étranger, qui se trouve actuellement à la Direction du médicament et de la pharmacie du ministère de la Santé.

Cela pour répondre aux besoins des patients atteints d’immunodéficience primaire et d’autres maladies au Maroc, ont révélé des sources médicales au journal Assahra Al Maghribia.

Cette opération est placée sous la supervision du ministère de la santé, qui a mobilisé les services compétents pour prendre diverses mesures permettant d’assurer l’approvisionnement de ce médicament indispensable, dont l’absence menace la vie des patients à cause des complications qui peuvent survenir.

Dans ce cadre, Ahmed Aziz Bousfiha, expert en immunologie et président de l’Association « Hajar », s’est félicité des efforts fournis par le ministère de la Santé pour doter le Maroc de cette substance thérapeutique vitale, soulignant que le gouvernement a ainsi réagi favorablement aux demandes pressantes formulées par les médecins et les familles des patients .

 

Source : lesiteinfo.com

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Les réunions entre le ministre de la Santé et les médecins privés démarrent

11/04/2022

Le ministre de la Santé, les représentants de l’Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) et des syndicats du secteur médical libéral ont entamé cette semaine leurs premières réunions exécutives qui portent essentiellement sur la nouvelle méthodologie de conventionnement avec les prestataires de soins.

Les médecins du secteur libéral avancent à petits pas vers la réalisation de leurs objectifs. Après avoir réussi à décrocher d’importants engagements du ministre de la Santé, le 17 mars dernier, les premières réunions exécutives ont commencé cette semaine. Au cours de ces rencontres, les discussions ont porté sur la nouvelle méthodologie de conventionnement avec les prestataires de soins. «Cette nouvelle étape de partenariat actif fait suite aux engagements du ministre de la Santé et de la protection sociale de faire associer le secteur libéral médical au Maroc à ce Grand Chantier Royal de la généralisation de la couverture médicale et de la refonte du système de santé marocain. C’est, en effet, la première fois que les syndicats des médecins du secteur libéral sont associés à l’élaboration des conventions nationales», déclare au «Matin» Dr Tayeb Hamdi, président du Syndicat national de médecine générale (SNMG). Et d’ajouter qu’«au cours de ces réunions, le ministère de la Santé, l’Agence nationale de l'assurance maladie et les médecins cherchent un terrain d’entente pour que la prise en charge des patients soit la plus adéquate possible avec un panier de soins adaptés à leurs attentes et un remboursement satisfaisant.

La nouvelle méthodologie de conventionnement nous permettra ainsi de discuter de cette problématique sous plusieurs angles, financier, éthique, technique…» Ces premières réunions portent aussi sur les mesures incitatives des professionnels de santé dans le cadre de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). «Les médecins conventionnés s’engageront à respecter la tarification nationale de référence, à participer à la maîtrise médicale des dépenses et l’équilibre financier des caisses et à atteindre les objectifs de santé publique tels qu'édictés par le ministère. Pour ces efforts, ces médecins bénéficieront d’incitations les encourageant à adhérer encore plus à ce processus. Pour l’instant, il est encore tôt, il faudra un peu de temps pour faire les réglages nécessaires, mais nous avons des engagements pour que ces incitations soient accordées», souligne le président du SNMG.

 

Source : Le Matin 

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Le 8ème Congrès National et le 1er Congrès Africain de Pharmacoéconomie et Pharmacoépidémiologie

16/03/2022

Le 8ème Congrès National et le 1er Congrès Africain de Pharmacoéconomie et Pharmacoépidémiologie placé sous le signe de la Couverture Sanitaire Universelle, organisé par La Société Marocaine de l’Economie des Produits de Santé (SMEPS), du 10 au 12 Mars 2022.

 

Afin de relever de nombreux défis, onze recommandations prioritaires ont été émises et présentées à l’issue du Congrès :
1. Mettre en place un nouveau cadre de la gouvernance, dont la convergence vers un groupement de la gestion de l’assurance maladie obligatoire,
2. Renforcer la mission de la régulation dans le domaine de la santé,
3. Mettre en place un Système d’information et de gestion intégré pour disposer de données nationales pertinentes et permettre l’utilisation des indicateurs sociodémographiques, économiques et régionaux, fortement corrélés avec le niveau de vie des ménages pour élaborer un modèle de score par type de milieu (urbain et rural),
4. Garantir l’efficacité maximale des financements mobilisés de façon durable, pour financer le panier des soins à travers la création d’une entité (commission ou agence) pour
l’évaluation des technologies de santé (health technology assessment), comme outil d’aide à la prise de décision, à l’instar des pays développés, pour l’accompagnement des politiques de financement dans le domaine de la santé,
5. Réviser les nomenclatures des actes médicaux et d’analyses de biologie médicale, pour accompagner les progrès scientifiques des actes diagnostiques et thérapeutiques,
6. Développer un processus facilitant l’ouverture de l’exercice de la médecine aux compétences étrangères et assurer la motivation des professionnels de santé nationaux.
7. Améliorer les actions de mobilisation des ressources et de l’optimisation de leurs affectations en fonction des priorités de santé publique, afin de cibler les maladies qui ont le plus d’impact sur la mortalité et la morbidité.
8. Harmoniser les offres de soins en activant leurs schémas régionaux et assurer une meilleure répartition des professionnels et les établissements de santé sur la carte
sanitaire
9. Mettre en place des politiques de prévention et de sensibilisation en amont afin de soulager le système de santé.
10. Mettre en place un parcours de soins coordonnées afin d’agir sur la demande des soins.
11. Promouvoir la recherche scientifique dans le domaine de l’économie de santé.

 

 

Source : smeps.ma

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