Actualité médicale


La Direction régionale de la santé appelle à lutter contre la stigmatisation

18/10/2021

Dans le cadre de la Campagne nationale de lutte contre la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux, la Direction régionale de la santé et de la protection sociale de Marrakech-Safi a mis la lumière samedi sur la stigmatisation en santé mentale, appelant à une meilleure réinsertion sociale de cette catégorie de personnes.

Lors de cette rencontre organisée par la Direction régionale de la santé et de la protection sociale de la région, il a été question de mettre en lumière la violation des droits des personnes souffrant de ces troubles, lesquelles peuvent entrainer un retard dans la prise en charge, ce qui est de nature à aggraver leur situation.

Dans ce sens, la Directrice régionale de la santé et de la protection sociale de Marrakech-Safi, Lamia Chakiri, a souligné que le ministère de tutelle accorde une grande importance à cette question, telle que traduite à travers les différents programmes et stratégies élaborés pour améliorer la santé mentale et la prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux.

Elle a par ailleurs a insisté sur le rôle important des médias dans le changement des perceptions et des représentations sociales et le démantèlement des préjugés associés aux troubles mentaux, notant que la demande sur les structures de Santé dédiées aux maladies mentales ne cesse d’augmenter d’où la nécessité de recourir aux partenariats pour l’amélioration de l’offre de soins.

De son côté, le président de l’International Federation for Psychotherapy (IFP), Driss Moussaoui, a passé en revue les facteurs essentiels pour maintenir une bonne santé mentale, relevant que les troubles mentaux, pris en charge à un stade précoce, ne peuvent pas entraver l’épanouissent de l’individu et la réalisation de ses rêves.

Pour sa part, Said Fettah, président du comité scientifique des programmes de psychoéducation pour les familles (Association mondiale de psychiatrie sociale), a pointé du doigt le manque d’informations sur les thérapies alternatives dans le domaine des troubles mentaux, mettant l’accent sur la nécessité d’impliquer tous les intervenants (familles, personnel de santé et société civile) à tous les niveaux de la prise en charge.

A rappeler que le Ministère de la Santé et de la Protection sociale a lancé une campagne de lutte contre la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.

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Inauguration d'un hôpital de campagne anti-Coronavirus à Laâyoune

15/10/2021

Un hôpital de campagne pour le traitement des personnes infectées par le nouveau Coronavirus (Covid-19) a été inauguré jeudi à Laâyoune. D’une capacité de 128 lits, ce projet s'inscrit dans le cadre des efforts continus pour faire face aux évolutions de la situation épidémiologique au niveau national en général, et dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra en particulier.

Installée à proximité du centre hospitalier régional Moulay Hassan Ben Mehdi, cette structure est dotée des équipements et matériels médicaux et paramédicaux des plus modernes, dont un générateur d’oxygène, pour un coût global de 32 millions de dirhams, a déclaré à la presse le directeur régional de la Santé, Ali El Haouari.

Il a noté que l’hôpital compte 16 lits réservés à la réanimation pouvant atteindre 32 lits, soulignant que ces équipements permettront aux médecins et infirmiers d’accomplir leur mission dans les meilleures conditions.

En outre, le directeur régional de la Santé a appelé l’ensemble de la population de la région à s’impliquer davantage dans l’opération de vaccination contre le Covid-19 et à veiller au respect des mesures de précaution sanitaires en vigueur.

Quelque 30 médecins, dont 04 anesthésiste-réanimateurs, et 52 infirmiers assureront la prise en charge des patients du Covid-19 dans cette nouvelle structure.

L’inauguration de cet hôpital de campagne s’est déroulée en présence notamment du wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, du président du Conseil régional, Sidi Hamdi Ould Errachid, en plus d’élus et responsables locaux.

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Gouvernement : ce qui est prévu pour améliorer le secteur de la santé publique

14/10/2021

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté lundi le nouveau programme gouvernemental qui s'engage à l'amélioration et à la réforme de nombreux secteurs sociaux, notamment celui de la Santé.

Pour ce faire, M. Akhannouch a fait savoir que "d'importants investissements sont prévus dans les secteurs stratégiques de la Santé et de l'Education". Aussi, "le chantier de généralisation de la protection sociale nécessite une véritable réhabilitation du système de santé national, considéré comme le troisième pilier de l'Etat social", a-t-il ajouté. Cela passe par :

1 - Le renforcement du budget consacré à la santé publique sur les 5 prochaines années :

Le Maroc compte 1,65 professionnel de santé par 1.000 habitants, tandis que l'OMS place la moyenne mondiale à 2,3 par 1.000 habitants, afin de garantir au moins 80% de couverture vaccinale ainsi que 80% d'assistance aux femmes enceintes, et ainsi améliorer les indicateurs de santé chez la population. Pour remédier à cela, le programme gouvernemental table sur une augmentation du budget dans le but de couvrir l'ensemble du territoire national, renforcer l'attractivité professionnelle du secteur public, et avoir la capacité de remplacer les professionnels retraités sans faire face à une pénurie de compétences.

Le Maroc ayant la capacité de former plus de 3.000 médecins annuellement, le nouveau gouvernement s'engage à renforcer sa capacité de formation du professionnel de santé, en créant des CHU à Tanger et Agadir et d'en ajouter un à Rabat. Il s'agit d'augmenter le nombre de professionnels de la santé ainsi que de réviser leur statut en fonction de leurs compétences, et d'assurer une meilleure cartographie sanitaire sur l'ensemble du territoire national. Aussi, de faire en sorte que les centres de santé primaires assurent de meilleurs soins et services, ainsi que de créer des réseaux hospitaliers régionaux avec des primes d'éloignement pour le personnel travaillant dans les endroits reculés.

Le programme prévoit également de réouvrir le dialogue social avec les syndicats de la Santé afin de recevoir leur doléances et améliorer leurs conditions de travail. 

En termes de conditions de travail, le programme gouvernemental prévoit également une amélioration des équipements de travail, la mise en place d'un plan de gestion des urgences sanitaires, et l'investissement dans la télé-médecine.

2 - Faire de la médecine familiale un pilier du système de santé

La médecine familiale permet une meilleure prise en charge des citoyens en terme des citoyens. Le programme gouvernemental prévoit d'assurer un médecin pour chaque 300 à 400 familles, au lieu d'un médecin pour chaque 100.000 habitants.

3- Santé de la mère et du nouveau-né : gratuité des consultations, du suivi et de la vaccination

Afin de continuer les progrès réalisés par le Maroc en matière de réduction de la mortalité des mères et des nouveaux-nés, le programme gouvernemental prévoit d'instaurer la gratuité du contrôle de grossesse à 3,6 et 9 mois pour chaque femme enceinte, ainsi que des rappels de la vaccination pour son nouveau-né. 

Le programme prévoit également que la protection sociale couvre les tests de dépistage de surdité à la naissance ainsi que de la malvoyance à un maximum de 3 ans et l'implant cochléaire à tous les enfants marocains qui en besoin.

4 - Améliorer l'accès du citoyen aux soins et la prise en charge des procédures et médicaments :

Le programme gouvernemental prévoit la création d’une carte de santé électronique à l'horizon 2024 pour permettre aux citoyens de réduire leurs dépenses sur les services de santé, ainsi que de leur créer un historique médical personnel. Cette carte devrait permettre de lutter contre les fraudes administratives en les utilisant comme outil d'information pour la prise de rendez-vous, pour le suivi permanent des médicaments utilisés par le patient, ainsi qu'une coordination avec les pharmacies pour un accès égalitaire aux médicaments.

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Derniers essais positifs pour un cocktail d'anticorps d'AstraZeneca

12/10/2021

Un cocktail d'anticorps d'AstraZeneca a donné des résultats jugés positifs par le laboratoire pharmaceutique au cours d'essais cliniques de phase 3 contre le Covid-19.

L'essai portant sur le médicament AZD7442, une combinaison d'anticorps, "a engendré une réduction statistiquement satisfaisante des cas de Covid-19 graves ou des décès dus à la maladie comparé à un placébo chez les patients non hospitalisés avec des symptômes légers à modérés" du Covid-19, détaille un communiqué d'AstraZeneca.

Un total de 90% des participants faisaient partie de catégories de patients jugés à haut risque de développer des formes sévères de Covid-19, y compris ceux ayant des comorbidités. Les patients non hospitalisés et faisant l'objet de symptômes de la maladie depuis sept jours ou moins ayant reçu par injection intramusculaire une dose de 600 mg d'AZD7442 ont vu réduit de 50% le risque de contracter une forme grave du covid-19 ou de décéder, comparé à ceux ayant reçu un placébo, explique le communiqué.

Par ailleurs dans une analyse des données sur des participants à l'essai ayant reçu un traitement dans les cinq jours suivant les premiers symptômes montre qu'"AZD7442 a réduit le risque de développer un Covid-19 grave ou débouchant sur un décès dans 67% des cas comparé à un placébo", précise-t-il.

"Vu la poursuite des infections sérieuses de Covid-19 à travers le monde, il y a un besoin important que de nouvelles thérapies comme le AZD7442 soient utilisées afin de protéger les populations vulnérables", commente Hugh Montgomery, professeur de médecine de soins intensifs à University College London et l'un des principaux responsables de l'essai clinique, qui a porté sur 903 participants.

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