Actualité médicale


Les laboratoires, cliniques et cabinets médicaux autorisés à effectuer les tests Covid-19

07/04/2025

Le ministère de la santé a rendu publique, hier lundi 23 août, une décision du ministre de la santé, Khalid Ait Taleb, relative aux tests de dépistage et de diagnostic de l’infection par le SARS-CoV-2.

Le document autorise les laboratoires de biologie médicale, des secteurs public et privé, à partir du 23 août, à réaliser tout type d’examens biologiques de dépistage et de diagnostic de l’infection par le SARS-CoV-2, qu’ils soient de biologie moléculaire, antigéniques ou sérologiques, et ce conformément au cahier des charges  (version 3 du 19 août 2021).

Le ministre de la santé autorise également les autorités sanitaires régionales à octroyer aux cliniques et cabinets médicaux le droit d’effectuer les tests antigéniques ou sérologiques rapides, « si la situation épidémiologique l’exige ou si l’offre de laboratoire publique et privée est limitée ».

Ces décisions excluent donc les pharmacies d’officine des structures habilitées à réaliser des tests antigéniques rapides.

Le ministère précise par ailleurs que, pour garantir la qualité et la fiabilité des analyses, « seuls les tests de dépistage et de diagnostic enregistrés et autorisés par le ministère, conformément au circuit légal de fabrication, d’importation, de distribution et de vente, doivent être utilisés ».

Par ces décisions, le ministère vise un élargissement d’accès aux analyses, mais il insiste sur le fait que « les examens doivent être accessibles aux citoyens en respectant la normalisation des prix des réactifs à usage de diagnostic in vitro et des tarifications des actes fixés par l’administration ».

L'intégralité de la décision du Ministère de la Santé

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L'OMS lance un appel à candidature d'experts pour étudier des nouveaux agents pathogènes

23/08/2021

L'Organisation mondiale de la santé a lancé vendredi un appel à candidature d'experts pour la conseiller en cas d'émergence de nouveaux agents pathogènes susceptibles de déclencher des pandémies, et pour les études à mener sur l'origine du Covid.

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé l'établissement d'un Groupe consultatif scientifique international permanent de l'OMS sur les origines des nouveaux agents pathogènes, baptisé SAGO.

Ce groupe sera composé d'un maximum de 25 membres, a indiqué l'OMS vendredi, dans son appel à candidature.

Dans un communiqué, l'organisation souligne qu'"un nombre croissant d'agents pathogène à haut risque sont apparus et réapparu ces dernières années, par exemple le SARS-CoV, le MERS-CoV, Lassa, Marbourg, Ebola, Nipah, la grippe aviaire, le dernier en date étant le SARS-CoV-2".

Il n'est pas seulement nécessaire de les "détecter rapidement et d'atténuer leur impact, il faut aussi des processus solides et systématiques pour établir des études sur l'émergence de ces agents pathogènes et sur les modes de transmission aux humains depuis leurs réservoirs naturels", explique l'OMS.

Ils devront aussi conseiller l'OMS sur la prochaine étape de l'étude sur les origines du Covid, une question qui fait l'objet d'une querelle entre les Etats-Unis et la Chine.

Source

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Bientôt un hôpital universitaire international au campus de l'UIR- Rabat

03/08/2021

L’Université Internationale de Rabat (UIR) a annoncé le lancement sur son campus de la construction d’un hôpital universitaire assurant une "large couverture des disciplines universitaires et un haut niveau de prise en charge".

D’une capacité de 400 lits, l’hôpital couvre l’ensemble des disciplines de médecine, chirurgie et obstétrique, ainsi que des services de pédiatrie, a précisé l’UIR dans un communiqué. Il sera doté d’un équipement de haut niveau et innovant, en mesure de répondre aux évolutions les plus actuelles de la médecine.
Le projet médical, qui a été élaboré pour l’Hôpital universitaire de l’UIR, a mis en avant des orientations stratégiques en tenant compte de plusieurs considérations, a-t-on expliqué de même source, notant que le site doit couvrir l’ensemble des disciplines nécessaires aux impératifs de formation des professionnels de la santé médicaux et paramédicaux à différents niveaux d’expertise, en priorité la cancérologie (oncopédiatrie, allogreffes et autogreffe), traumatologie, cardiologie, neurochirurgie, urologie et la biologie médicale avancée.

Une place importante sera accordée à l’innovation et la recherche, grâce à la présence d’un Centre de recherches en sciences de la Santé au sein de l’Université.

L’Hôpital ambitionne, également, d’assurer un accueil dans de bonnes conditions avec une fluidité efficace dans le secteur des urgences, grâce notamment à une flotte d’ambulances de haut niveau, ainsi qu’une prise en charge optimisée de patients en hospitalisation.

L’Hôpital Universitaire de l’UIR a été pré-dimensionné pour assurer, dans un premier temps, l’accueil de 150 patients par jour aux urgences, quelques 20.000 séjours en hospitalisation par an et un taux de chirurgie ambulatoire de 50%, avec un peu plus de 12.000 interventions par an. Il devra assurer environ 230.000 consultations par an, s’appuyant aussi sur des centres de consultation secondaires et à proximité des patients.

Source : 2M

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Voici les conditions d'exercice pour les médecins étrangers

29/07/2021

Ayant pour objectif de combler la pénurie en ressources humaines dans le secteur de la santé, la loi n° 33-21 modifiant et complétant la loi n° 131-13 relative à l’exercice de la médecine prévoit une série de mesures facilitant le recrutement des médecins étrangers.

Après son adoption par le Conseil du gouvernement, la loi n° 33-21 modifiant et complétant la loi n°131-13 relative à l’exercice de la médecine a été publiée lundi 26 juillet 2021 dans le Bulletin officiel. Ce texte vise à mettre en place un ensemble d’incitations pour encourager les médecins étrangers ainsi que les médecins marocains résidant à l’étranger à choisir le Maroc comme destination pour exercer la médecine.
Il a pour objectif de combler la pénurie en ressources humaines dans le secteur de la santé, enrichir le capital humain médical, augmenter le nombre de compétences médicales disponibles, reconsidérer les conditions qui empêchent le recrutement et l’attraction des compétences médicales étrangères et des compétences médicales marocaines résidant à l’étranger, et garantir le droit au traitement et aux soins de santé conformément aux dispositions de la loi-cadre n° 09-21 relative à la protection sociale.

Parmi les principales incitations permettant d’encourager les médecins étrangers à exercer au Maroc figurant sur ce texte, le fait de se contenter de la seule condition d’inscription au tableau de l’Ordre national des médecins pour exercer la profession. Cette mesure permettra au médecin étranger d’avoir une carte d’inscription conformément aux dispositions légales relatives aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers au Maroc.
«Les médecins étrangers souhaitant exercer au Maroc sont soumis aux mêmes conditions que leurs homologues marocains, au sujet des diplômes et certificats autorisant l’exercice de la profession, et qu’ils ne soient pas condamnés de délit ou de crime au Maroc ou à l’étranger», stipule l’article 32 de ce texte.

Par ailleurs, le projet de loi permet aux médecins marocains exerçant à l’étranger de bénéficier de certaines facilités administratives, la présentation de l’équivalence du certificat ou du diplôme obtenu d’un établissement étranger n’est plus obligatoire. L’expérience acquise est la seule qui compte. On prévoit également la levée des restrictions à l’exercice temporaire de la profession par les médecins non résidant au Maroc. Ainsi, toutes conditions liées à l’importance de l’intervention médicale, à la spécialisation ou à la technique médicale ont été supprimées, ce qui ouvre le champ de la pratique temporaire dans tous les établissements de santé affiliés au secteur public ou privé au lieu de se limiter à un type d’établissement de santé.
En revanche, l’article 27 prévoit l’augmentation de la durée de validité de la carte d’inscription. Le médecin étranger aura besoin d’au moins 4 ans pour assurer la stabilité et pouvoir réaliser de son projet professionnel au Maroc. 

Source : Le Matin

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