Actualité médicale


Omicron : la liste des symptômes s'allonge

03/02/2022

Les brûlures d'estomac s’ajoutent à la liste des symptômes potentiels liés à Omicron, selon de nouvelles études. Eclairage avec Dr Tayeb Hamdi.

Un nouveau symptôme d’Omicron fait parler de lui ces derniers jours dans les médias internationaux. Il s’agit des maux de ventre constatés chez certains patients et qui peuvent se manifester sous forme de brûlures d’estomac, selon des scientifiques de l'agence de santé de l'État de l'Alabama aux États-Unis, cités par différents canaux médiatiques. Ces derniers alertent sur le lien entre une infection à la Covid-19 et des douleurs abdominales. Ce qui laisse penser que le variant omicron pourrait entraîner plus que de simples symptômes, notamment les congestions nasales, les maux de tête, la toux sèche, la gorge enflammée, la fatigue extrême, les sueurs froides nocturnes et des douleurs musculaires. Les experts assurent, en outre, que ces nouveaux symptômes signalés «ne durent heureusement pas longtemps et disparaissent généralement deux jours après». Joint par «Le Matin», Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé, estime que ces données n’émanent pas de conclusions scientifiques mais uniquement de constatations de praticiens.

Raison pour laquelle il faut les interpréter avec beaucoup de précautions. Leur confirmation suppose des analyses sur des échantillons beaucoup plus larges pour aboutir à des conclusions. Toutefois, notre interlocuteur tenait à rappeler que les signes gastriques qui englobent les douleurs abdominales, les nausées, les vomissements, les diarrhées font partie intégrante des symptômes de la Covid-19 et ses autres variants. Toujours selon l’expert en politiques et systèmes de santé, «une étude chinoise indiquait auparavant qu’un patient sur deux atteint de la covid-19 présente des symptômes digestifs en plus des troubles respiratoires. Ce qui veut dire que la maladie peut très bien toucher plusieurs organes». Pour confirmer ses propos, Dr Hamdi rappelle les conclusions d’une autre étude qui révèle que 16% de malades qui ont attrapé le virus présentaient uniquement des troubles digestifs sans aucun autre symptôme. Autre précision ajoutée : environ 80 à 90% des personnes infectées seraient asymptomatiques au variant Omicron. Dans le contexte actuel et avec l’apparition de sous-variants, les scientifiques appellent à plus de vigilance et à un strict respect des règles sanitaires en tout lieu et à tout moment. Toutefois, toute personne présentant des symptômes comme de la toux, de la fièvre, des courbatures des maux de tête ou des maux de ventre, devait être testée et en urgence. La Covid-19 : ce n'est pas encore fini !

Source:lematin

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Akhannouch aux entreprises : les non-vaccinés pénalisent la relance

03/02/2022

Aziz Akhannouch était bien déterminé à se focaliser sur le sujet d'actualité et qui, pour lui, conditionne tout espoir de relance de l'économie.

Le chef du gouvernement a souligné l'importance de la sensibilisation quant à la nécessité de respecter totalement toutes les mesures préventives et de se conformer à toutes les directives émanant des autorités publiques, au sein des entreprises et des sociétés, visant à contenir la propagation de la Covid-19.

De leurs côtés, le président et membres de la CGEM ont été unanimes à convenir que la décision du gouvernement d'ouvrir l'espace aérien du Royaume, constitue un défi majeur et un point déterminant dans la lutte contre la propagation du Coronavirus, ce qui appelle à une mobilisation collective en vue de le contenir, à travers le recours massif au parachèvement du protocole vaccinal, mettant l’accent sur l’importance de la troisième dose pour le renforcement de l’immunité collective et la prévention de toute complication grave potentielle, en cas d’infection par le virus.

Source:lematin

M. Akhannouch a expliqué dans ce sens que l’absence de vaccination est susceptible d’avoir de graves répercussions sur la santé publique, et le parachèvement du schéma vaccinal par une troisième dose est à même d’éviter des évolutions négatives de la situation épidémiologique, au moment où l’on est conscient du coût économique, social et psychologique de toute nouvelle vague de la pandémie. L’importance de la vaccination pour les citoyennes et les citoyens en général, et au sein des entreprises en particulier, est d’autant plus avérée, que la propagation de l’épidémie impacte négativement l’activité des entreprises, sur lesquelles le Royaume compte pour assurer la relance économique.  

Réconforté dans son discours par les données scientifiques présentées par le ministre de la Santé, M. Akhannouch a insisté sur le fait que la vaccination reste le seul moyen de parvenir à l’immunité collective et la seule issue pour un retour à la normale de la vie publique. Pour cela, les entreprises sont appelées à œuvrer à la généralisation du passeport vaccinal à l’ensemble de leurs effectifs en mettant en place des mécanismes au niveau des directions des ressources humaines, à même d'assurer un suivi et un contrôle du respect du protocole sanitaire en vigueur.

Prenant la parole par la suite, les représentants des différents secteurs économiques se sont dit conscients de cette responsabilité de contribuer activement au respect des mesures sanitaires. Toutefois, ils ont tenu à mettre l'accent sur l'impact de la crise sur leurs activités et notamment dans le secteur du tourisme. En réponse à ces doléances, le chef du gouvernement a rassuré les acteurs des différents secteurs en leur promettant une rencontre, dans les prochaines semaines, destinée à approfondir les échanges autour des mécanismes de la relance économique, à identifier des propositions et solutions efficaces pour aider les entreprises à se remettre des effets la pandémie et à transformer la crise en opportunités pour accélérer le décollage économique souhaité.

Ont pris part à cette réunion la ministre de l'Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri et du côté de la CGEM, Mehdi Tazi, son vice-président, des présidents des fédérations sectorielles et des confédérations régionales, ainsi que des représentants des entreprises marocaines membres des instances de la CGEM.

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Covid-19 : 3.080 cas confirmés et 35 décès ce mardi

02/02/2022

Le ministère de la Santé et de la protection sociale a recensé durant les dernières 24 heures 3.080 nouveaux cas d'infection au Covid-19, ce qui porte à 1.135.796 le nombre total des cas de contamination.

19.493 nouveaux tests ont été effectués, portant le nombre total à 10.642.515 depuis le début de la pandémie. Le taux de positivité passe à 15,8%.

Quant au nombre de personnes déclarées guéries, celui-ci s’est élevé à 1.083.477 avec 7.006  nouvelles rémissions ce mardi, indique la même source, notant que le taux de rémission a atteint 95%.

Le ministère a également annoncé que 35 décès ont été enregistré durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s'établit ainsi à 15.435 et le taux de létalité à 1.4%.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 36.884 personnes (-3.961), dont 725 cas graves (+121). Il a souligné en outre que le taux d'occupation des lits de réanimation Covid est passé à 13.8%.

Le nombre de bénéficiaires de l'opération de vaccination a atteint 24.662.706 (+3.977) pour la première dose, 23.084.796 (+5.073) pour la deuxième et 4.510.819 pour la troisième (+133.906).

Voici dans le détail la répartition géographique des nouveaux cas par régions et provinces : 

  • 810 cas à Casablanca-Settat: 548 à Casablanca, 92 à El Jadida, 78 à Mohammedia, 41 à Nouaceur, 19 à Settat, 12 à Berrechid, 11 à Médiouna, 6 à Sidi Bennour et 3 à Benslimane.
  • 560 cas à Rabat-Salé-Kénitra: 203 à Salé, 115 à Skhirate-Témara, 75 à Rabat, 64 à Kénitra, 54 à Sidi Kacem, 30 à Khémisset et 19 à Sidi Slimane.
  • 486 cas à Fès-Meknès: 199 à Fès, 101 à Meknès, 81 à Taza, 33 à Sefrou, 30 à El Hajeb, 21 à Taounate, 10 à Moulay Yaacoub, 10 à Boulemane et 1 à Ifrane.
  • 424 cas à Tanger-Tétouan-Al Hoceima: 136 à Tanger Assilah, 90 à Al Hoceima, 69 à Tétouan, 38 à M’Diq-Fnideq, 32 à Chefchaouen, 30 à Larache, 20 à Ouezzane et 9 à Fahs Anjra.
  • 192 cas à Béni Mellal-Khénifra: 53 à Béni Mellal, 51 à Khouribga, 36 à Khénifra, 35 à Fquih Ben Salah et 17 à Azilal.
  • 143 cas à Marrakech-Safi: 100 à Marrakech, 19 à Safi, 12 à Youssoufia, 5 à Rehamna, 3 à El Kelâa des Sraghna, 3 à Al Haouz et 1 à Essaouira.
  • 110 à Laâyoune- Sakia El Hamra: 56 à Laâyoune, 23 à Tarfaya, 19 à Es-Semara et 12 à Boujdour.
  • 107 cas à Souss- Massa: 31 à Inezgane Ait Melloul, 26 à Agadir Ida Ou Tanane, 26  à Tiznit, 14 à Chtouka Ait Baha et 10 à Taroudant.
  • 97 cas à Draâ- Tafilalet: 27 à Errachidia, 27 à Ouarzazate, 17 à Midelt, 16 à Zagora et 10 à Tinghir.
  • 85 à Guelmim- Oued Noun: 51 à Guelmim, 27 à Sidi Ifni et 7 à Assa- Zag.
  • 54 à Dakhla-Oued Eddahab: 54 à Oued Eddahab.
  • 12 cas à l’Oriental: 7 à Nador et 5 à Oujda- Angad.

Source: lematin

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Le protocole sanitaire pour les voyageurs après la réouverture des frontières

02/02/2022

Le pass vaccinal et le résultat négatif d'un test PCR de moins de 48 H seront exigés pour les voyageurs désirant accéder au territoire national.Un test rapide pour les passagers est également prévu à l'arrivée aux aéroports du Maroc.

Voici le protocole sanitaire adopté par le gouvernement après la réouverture des frontières prévue le 7 février 2022.

Le gouvernement annonce une série de mesures et dispositions pour garantir la mise en œuvre de sa décision de rouvrir les frontières aux vols en provenance et à destinations du Maroc. Il s'agit de : 

  • L'obligation de présenter le pass vaccinal et le résultat négatif d'un test PCR de moins de 48 H, avant d'embarquer à bord de l'avion pour tous les voyageurs désirant accéder au territoire national;
  • La réalisation de tests rapides pour les passagers dès leur arrivée aux aéroports du Royaume;
  • La réalisation de tests PCR pour des groupes de voyageurs de manière aléatoire dès leur arrivée. Ces derniers seront informés des résultats ultérieurement. A ce propos, il sera procédé à la mise en place de tous les équipements et des moyens humains, sanitaires, sécuritaires et administratifs nécessaires pour la réussite de ces opérations.
  • La possibilité d'effectuer un test supplémentaire à l'hôtel ou au centre de résidence pour les touristes, après 48 heures de leur entrée au territoire national.
  • La mise en place de mesures spéciales pour les cas positifs :.
    • L'obligation pour les cas positifs normaux d'observer un confinement sanitaire dans les lieux de leurs résidences, tout en les soumettant à un suivi minutieux.
    • Le transfert des cas positifs difficiles et critiques aux hôpitaux pour recevoir les soins nécessaires.

Ces mesures ont été prises conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l'état d'urgence sanitaire et sur la base des recommandations du la commission technique crée à cette fin, indique le gouvernement dans un communiqué. 

Source:lematin

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