Actualité médicale


Maroc : levée du couvre feu nocturne dès Aujourd'hui

10/11/2021

Sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, le gouvernement a décidé de prendre une série de mesures dont la levée, dès aujourd'hui mercredi 10 novembre, de l'interdiction du déplacement nocturne sur l'ensemble du territoire national.

Cette décision intervient également suite aux résultats positifs réalisés dans le cadre de la campagne nationale de vaccination et de leurs retombées sur l'amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume, et conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d'urgence sanitaire, indique mardi un communiqué du gouvernement.

D'autres mesures ont été également prises, dont le maintien de l'obligation de présenter le Pass vaccinal ou l'attestation d'exemption de la vaccination pour le voyage à l'étranger, l'accès à tous les espaces fermés (locaux de travail, établissements touristiques, commerces, cafés, restaurants, salles de sport, hammams ainsi que les autres services publics). Il s'agit également de l'autorisation du déplacement entre les préfectures et les provinces sans la présentation d'aucun document, de l'organisation des funérailles, des cérémonies et des fêtes, dans le strict respect des mesures préventives en vigueur, outre le maintien de la fermeture des espaces abritant les grands rassemblements ou ceux enregistrant une affluence d'un grand nombre de citoyens.

Le gouvernement, ajoute le communiqué, affirme qu'il veillera à procéder à une évaluation régulière sur le terrain, à assurer un suivi minutieux de tous les développements quotidiens aux niveaux régional et local et à prendre les mesures de fermeture nécessaires pour préserver la santé des citoyennes et citoyens. Il appelle aussi tout un chacun à continuer à respecter les mesures préventives et sanitaires en vigueur, et invite les non-vaccinés et les personnes concernées par la troisième dose à se rendre aux centres de santé mis à leur disposition pour se faire vacciner, afin de renforcer les efforts visant à accélérer le retour à la vie normale.

Source : 2M

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La vaccination anti-Covid provoque t-elle des fausses couches ?

08/11/2021

Bien que les bienfaits de la vaccination anti-Covid soient désormais clairement établis, de nombreuses personnes refusent de se faire vacciner. Cette opposition est nourrie par des rumeurs sur les éseaux sociaux disants que le vaccin cause des fausses couches.

Par contre, et selon deux nouvelles études scientifiques, la vaccination anticovid est sure avant et pendant la grossesse et ne provoque aucun risque de fausse couche.

L’une des études, publiée dans le New England Journal of Medicine, a suivi près de 18 500 femmes enceintes en Norvège, dont environ 4 500 qui ont fait une fausse couche. Les chercheurs n'ont trouvé aucun lien entre les vaccins Covid-19 et le risque de fausse couche au premier trimestre. Cette étude a porté sur trois vaccins à savoir celui de Moderna, Pfizer/BioNtech et AstraZeneca.

Dans une étude distincte, publiée dans The Lancet, les chercheurs ont suivi 107 femmes qui sont tombées enceintes alors qu'elles participaient aux essais du vaccin d'AstraZeneca au Royaume-Uni, au Brésil et en Afrique du Sud. Soixante-douze des femmes avaient reçu le vaccin tandis que les autres avaient reçu un placebo.

Conclusion : Le vaccin d'AstraZeneca n'a eu aucun effet sur les chances de mener à terme la grossesse en toute sécurité, ont rapporté les chercheurs.

"Il est important que les femmes enceintes soient vaccinées car elles ont un risque plus élevé d'hospitalisations et de complications liées au Covid-19, et leurs nourrissons courent un risque plus élevé de naître trop tôt", ont écrit les auteurs de l'étude norvégienne.

De plus, la vaccination pendant la grossesse est susceptible de protéger le nouveau-né contre l'infection au Covid-19 au cours des premiers mois suivant la naissance, estiment-ils.

Source : 2M

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Cancer du sein : une triste réalité et un combat loin d'être gagné

04/11/2021

Le cancer du sein demeure une triste réalité au Maroc. Des milliers de femmes en sont victimes chaque année. Leur prise en charge a été négativement impactée par le Covid-19 et le combat devient de plus en plus difficile.

C’est un secret de polichinelle. Le cancer du sein reste très préoccupant et dangereux pour de nombreuses femmes. La journée mondiale de lutte contre cette le cancer du sein, célébrée le 19 octobre, constitue une occasion pour braquer les projecteurs sur la situation de cette pathologie au Maroc. Si l’on se réfère aux derniers chiffres officiels du Registre des Cancers de la Région du Grand Casablanca (RCGC) pour la période 2008-2012, on constate que le cancer du sein représentait 20% de tous les cancers tous sexes confondus et 35,8% des cancers chez la femme.

«Son Incidence standardisée par rapport à la population marocaine est de 49,5 nouveaux cas pour 100.000 femmes», précise le RCGC. Ce rapport nous apprend que les cancers sont principalement localisés sur le sein, le poumon, le colon-rectum, le col utérin et la prostate, chez les deux sexes confondus et que les femmes âgées entre 45 et 49 ans étaient les plus touchées, de même que celles ayant un antécédent familial de ce type de cancer.

Maison d’accompagnement

Ces statistiques nous permettent certes d’avoir une idée sur l’ampleur de la maladie, mais sont probablement loin de décrire la réalité actuelle sur le terrain vu leur ancienneté, et surtout durant cette période de pandémie où plusieurs patientes ont été contraintes de reporter ou de suspendre leurs consultations à cause des mesures restrictives. La Maison d’accompagnement et de mieux-être des personnes atteintes de cancer «Dar Zhor», créée depuis 2009 par l’association éponyme, est revenue sur ces chiffres lors d’un webinaire organisé le 14 octobre 2021 sur le thème «Une mobilisation connectée pour la prévention et le dépistage du cancer du sein au Maroc».

D’après elle, «plus de 12.000 femmes marocaines atteintes de cancer du sein sont diagnostiquées annuellement et 3.700 décès sont enregistrés au Maroc». Selon l’association, la crise sanitaire a impacté négativement ces chiffres, mais cela ne doit pas dissuader les femmes d’aller se faire dépister, car, le diagnostic précoce permet la guérison de 90% des cas, selon les spécialistes.

La situation reste dramatique aussi au niveau mondial, avec plus de 2,2 millions de cas recensés en 2020, dont 685.000 décès, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’institution onusienne indique que la plupart des décès par cancer du sein sont recensés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

Source : Maroc-hebdo

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Etude : Un rappel de Moderna ou Pfizer marche mieux chez ceux vaccinés avec Johnson & Johnson

18/10/2021

Les personnes ayant reçu le vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson pourraient avoir intérêt à recevoir une dose de rappel d'un vaccin différent, à ARN messager, selon les résultats préliminaires d'une étude américaine publiée mercredi.

Cette étude, financée par les Instituts nationaux de santé (NIH), était très attendue aux Etats-Unis car elle porte sur la possibilité de "mélanger" les vaccins -- c'est-à-dire d'utiliser un vaccin différent pour la dose de rappel que pour la série initiale -- ce qui n'est pas autorisé pour le moment dans le pays.

L'étude a été menée sur 458 adultes vaccinés avec l'un des trois remèdes autorisés aux Etats-Unis (Pfizer, Moderna ou Johnson & Johnson), depuis au moins 12 semaines.

Ces trois groupes ont chacun été divisés en trois nouveaux groupes, pour recevoir respectivement l'un des trois vaccins disponibles en dose de rappel. Les neuf groupes au total comportaient donc environ 50 personnes chacun. Les chercheurs ont ensuite analysé les niveaux d'anticorps 15 jours après l'injection de la dose de rappel.

Chez les personnes d'abord vaccinées avec Johnson & Johnson, les niveaux d'anticorps étaient multipliés par 4 après une dose de rappel du même vaccin, par 35 après un rappel de Pfizer, et par 76 après un rappel de Moderna.

Et les niveaux d'anticorps des personnes d'abord vaccinées avec Moderna étaient chaque fois plus élevés par rapport aux personnes d'abord vaccinées avec Pfizer ou Johnson & Johnson, et ce "indépendamment du vaccin administré pour la dose de rappel", note l'étude.

Par ailleurs, "aucun problème de sécurité n'a été identifié" après l'administration des rappels, est-il précisé.

L'étude, qui n'a pas été encore approuvée par des pairs, présente toutefois plusieurs limites. D'abord, le dosage du rappel de Moderna administré était de 100 microgrammes, soit le double de ce que l'entreprise envisage en réalité pour sa dose de rappel.

De plus, le nombre de participants était réduit, et la réaction immunitaire pourrait évoluer avec le temps, au-delà des 15 jours observés ici.

Source

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