Actualité médicale


Covid-19: la réticence à la dose booster menace la stabilité de la situation sanitaire au Maroc

15/07/2022

Le nombre des personnes ayant reçu la dose booster reste insuffisant par rapport à la recrudescence que connaît le Maroc depuis plusieurs semaines, estime un membre du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination.

« Il faut que les gens se fassent vacciner pour éviter les cas graves et les décès. A cause de cette réticence, la situation épidémiologique n’est pas très stable sachant que le variant dominant qu’est BA5 n’est pas très virulent », poursuit le spécialiste. A noter que 10.227 ont reçu la 4ème dose du vaccin au jeudi 14 juillet.

D’après le spécialiste, 24% des décédés de la 4ème vague n’avaient pas actualisé leur schéma vaccinal (3ème dose), sont âgés de 62 ans et plus et souffrent de maladies chroniques. 42% d’entre eux étaient non vaccinés.

 

 

Source : 2M

 

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Casablanca-Settat : 18,5% des cancers dus au tabagisme

14/07/2022

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a révélé que 18,5% des cancers enregistrés annuellement dans la région de Casablanca-Settat sont liés au tabagisme chez les deux sexes. 

Chez les hommes, le taux le plus important est celui du cancer du poumon avec 35,4% des cas. Le ministre a également expliqué que le tabagisme constitue une menace réelle pour la santé, le considérant comme un fléau mondial majeur, car il fait l’objet de l’une des causes les plus importantes de décès évitables et tue environ 8 millions de personnes annuellement dans le monde entier. 

Notre pays, selon le ministre, ne fait pas exception face à ce fléau puisque la prévalence du tabagisme est de 13,4% chez les adultes âgés de 18 ans et plus dont 26,9% d’hommes et 0,4% de femmes, tandis que la prévalence du tabagisme chez les écoliers est de 6 % chez les 13 à 15 ans. 

Selon les résultats de l’évaluation réalisée par le ministère de la Santé et de la Protection Sociale, sur l’impact épidémiologique et économique du tabagisme au Maroc, il a été constaté qu’en 2019, le tabac était responsable de 74.000 cas de maladies cardiovasculaires, et de 4.227 nouveaux cas par an de cancer du poumon, et le nombre de décès attribués au tabac est de 12.800.000 décès prématurés. 

 

Source : L’Opinion

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Canicule : Les bons gestes à adopter par les personnes âgées

13/07/2022

Depuis quelques jours, la canicule s’est installée dans plusieurs provinces du Royaume. Pendant cette période de fortes chaleurs, les personnes âgées sont les plus vulnérables et nécessitent une attention toute particulière.

«  A partir de l’âge de 65 ans, le corps ne transpire plus assez pour maintenir une température stable », indique la spécialiste en Médecine interne et en gériatrie.

En cas de malaise, il y a certains signes pour reconnaître une personne âgée déshydratée.

D’après Dr.Moussayer Khadija, « chez la personne âgée, la déshydratation sera visible par une baisse de l’attention, la sécheresse des lèvres et muqueuses de la bouche, une grande fatigue et faiblesse, une diminution de la production d’urines ou encore des nausées et des vomissements ».

Pour permettre d’appréhender au mieux la canicule, la spécialiste recommande « de boire au minimum 1.5 litre d’eau par jour, de préférence par petites gorgées tout au long de la journée. D’éviter certains types de boissons, notamment le thé ou le café. Elles ont un effet diurétique qui favorise l’évacuation d’eau présente dans le corps et donc la déshydratation, de se mouiller régulièrement le corps pour abaisser la température corporelle (par exemple en s’appliquant des linges ou un gant humide sur le visage, les bras, le cou) et en se vaporisant de l’eau sur le visage, et de surtout d’éviter de sortir aux heures les plus chaudes de la journée ».

« Si la déshydratation est légère, il est conseillé d’allonger la personne, la rafraîchir et compenser ses pertes en eau et en sels minéraux en lui donnant à boire davantage, notamment des boissons contenant du sucre ou encore des bouillons de légumes.  En revanche si la déshydratation paraît plus grave, la personne doit être prise en charge à domicile ou à l’hôpital, avec notamment une perfusion pour compenser les pertes en eau et en sels minéraux », a –t-elle conclu.

Quelques aliments riches en eau 

-Concombre

-Pastèque

-Tomate

-Aubergine

-Épinards.

 

 

Source : 2M

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La crise sanitaire entrave l'accès aux soins de santé maternelle, reproductive et infantile

12/07/2022

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) relève, dans une note d'information publiée à l'occasion de la Journée mondiale de la population qui est célébrée le 11 juillet de chaque année, que la crise sanitaire entrave l'accès aux soins de santé maternelle, reproductive et infantile.

"Durant son instauration, le confinement a fortement impacté l'accès aux services de santé pour les femmes et risque d'affecter ces dernières pour de nombreuses années encore. Alors que les efforts se concentrent sur la réduction de la propagation du virus, des services essentiels tels que l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive ont été perturbés", indique le HCP.

Un peu moins du tiers (27,3%) des femmes n'ont pas eu accès aux soins de santé maternelle, et 20,8% pour les services de santé reproductive, fait savoir la même source, précisant que le non-accès aux services de santé maternelle est plus élevé en milieu rural avec 32,4% contre 22,6% en milieu urbain. Ces pourcentages sont respectivement de 28% et 16,7% dans le cas des soins de santé reproductive. S'agissant des visites pré et post natales, près du quart (26,6%) des femmes concernées n'ont pas pu bénéficier de ces services à cause des difficultés d'accès et 26,2% pour manque d'argent (difficulté financière).

Ces raisons diffèrent selon le milieu de résidence. Pour les femmes rurales, les difficultés d'accès viennent en premier lieu avec 35,9%, suivi du manque d'argent (31,9%) et de la crainte de contamination avec 15,8%.

En revanche, pour les citadines, c'est beaucoup plus la crainte de contamination qui les empêche d'accéder à ces services (27,8%), suivie du manque d'argent (20,8%) et des difficultés d'accès (17,8%).

 

Source : 2m.ma

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