Le nombre de Marocains souffrant de surpoids ne cesse d’augmenter. Un Marocain sur trois est touché par ce problème. 25% des personnes âgées de 45 à 59 ans souffrent de l’obésité et 14% des enfants sont en surpoids.
Le professeur El Hassan Boukind, spécialiste en chirurgie esthétique, a mis en garde contre les répercussions des problèmes du surpoids sur la santé des Marocains. Boukind a indiqué, lors d’une conférence de presse, que le nombre des personnes qui souffrent du surpoids ne cesse d’augmenter au Maroc.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui fait un compte rendu de cette conférence dans son édition du 6 juillet, rapporte qu’un Marocain sur trois est touché par un problème de poids ( soit 10 millions). 25% des personnes âgées de 45 à 59 ans souffrent de l’obésité et 14% des enfants sont en surpoids.
«Ces chiffres sont inquiétants et il est temps de tirer la sonnette d’alarme sur ce fléau et de réfléchir sérieusement à élaborer les plans adéquats pour le traiter. Il faut, en outre, fournir de plus amples informations pour sensibiliser les gens sur les graves conséquences du surpoids et de la malnutrition ainsi que ses répercussions sur la santé publique», souligne le professeur Boukind. La prévention, poursuit-il, demeure une mesure nécessaire avant d’arriver au surpoids, car il existe différentes techniques, conjuguées au mode de vie, qui permettent d’éviter l’obésité et ses maladies.
Le professeur note «qu’il ne faut pas attendre d’atteindre 100 kilogrammes pour decider de traiter ce surpoids. Il faut agir dès qu’on constate qu’on commence à prendre du poids pour penser aux solutions adéquates. Il faut savoir que les dangers du surpoids ne concernent pas seulement l’esthétique, ni l’apparence extérieure».
Bien entendu, le surpoids entraine plusieurs maladies tels le diabète, la tension artérielle, les troubles cardiovasculaires et le cancer. Et le professeur de rappeler qu’une personne est considérée en surpoids quand l’indice de sa masse corporelle (IMC) égalise ou dépasse 30.
«Cela étant, Il existe plusieurs moyens pour lutter contre l’obésité en partant du comportement quotidien pour arriver en fin de compte à la chirurgie», conclut le professeur en chirurgie esthétique.
Source : Le 360