Les cas de variole du singe actuellement détectés ne présentent pas forcément les symptômes habituels, ce qui peut conduire à un diagnostic difficile, ont alerté vendredi les autorités sanitaires américaines, soulignant que repérer ces cas était crucial pour freiner la diffusion de la maladie.
"Nous avons vu des cas légers de variole du singe, parfois limités à certaines parties du corps, ce qui est différent de ce qui est observé habituellement dans les pays où la maladie est endémique" en Afrique, a déclaré vendredi Rochelle Walensky, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
"Cela a suscité l'inquiétude que certains cas ne soient pas détectés", a-t-elle souligné, demandant au public et aux professionnels de santé de redoubler de vigilance.
Les cas actuels ne présentent pas toujours les symptômes grippaux (fièvre...) qui précèdent habituellement l'apparition des éruptions cutanées caractéristiques de cette maladie.
De plus, alors que ces éruptions apparaissent généralement sur tout le corps, elles sont pour beaucoup des cas actuels limitées à certaines zones.
"Il est important de savoir que les cas de variole du singe peuvent ressembler à certaines infections sexuellement transmissibles", comme l'herpès, "et pourraient donc être mal diagnostiqués", a souligné Walensky.
Source : 2m.ma