Actualité médicale


Maladies rares : l'accès aux traitements toujours très compliqué

28/06/2022

La non-disponibilité de plusieurs médicaments rend l'accès aux soins très compliqué. C'est ce qu'ont affirmé des professionnels de santé, lors du deuxième Forum associatif des maladies rares tenu sur le thème «Les maladies rares et les nouveaux traitements».

Cet événement, organisé par l'Alliance des maladies rares du Maroc (AMRM), avec le soutien des laboratoires Sanofi, Janssen et Roche, a été l'occasion de rappeler que de nouvelles pathologies rares sont découvertes constamment, ce qui rend la prise en charge très difficile.

«Plus de 8.000 maladies rares ont déjà été recensées, mais le chiffre continue d'augmenter. Si chacune de ces pathologies se caractérise par une faible prévalence – moins d’une personne sur 2.000 –, néanmoins une personne sur 20 en est concernée, soit environ 1,5 million de Marocains. Ces maladies sont en général graves et leur expression extrêmement diverse : neuromusculaire, métabolique, infectieuse, immune, et cancéreuse», a souligné Dr Moussayer khadija, présidente de l’AMRM.

«Ces maladies posent partout dans le monde un grand défi à cause de la difficulté de leur diagnostic et l’exigence de leur prise en charge. Au Maroc, elles posent un véritable problème de santé publique par manque de dépistage et de non-disponibilité de nombreux médicaments. Il en découle une errance diagnostique et thérapeutique aggravée par un accès difficile aux soins dû à une faible couverture médicale et à un manque de structures adaptées notamment les centres de référence et de compétence pour leur prise en charge», a-t-elle déploré.

La présidente de l'AMRM a également expliqué que les maladies rares ne bénéficient pas toutes d’un traitement médicamenteux, seuls 5% d’entre elles en disposent. «Ces médicaments appelés orphelins ont connu un essor considérable depuis 40 ans. 

 

Source : Le Matin 

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Les femmes sont plus susceptibles de développer le Covid long que les hommes (étude)

27/06/2022

Les femmes sont nettement plus susceptibles de développer le Covid long que les hommes. C'est ce qui ressort d'une nouvelle étude publiée récemment dans le Current Medical Research and Opinion.

Des chercheurs du bureau du médecin-chef de Johnson & Johnson pour la santé des femmes ont analysé les données d'études portant sur 1,3 million de patientes.

Les résultats ont montré que les femmes sont 22% plus susceptibles de développer un Covid long que les hommes.

"La connaissance des différences fondamentales entre les sexes est cruciale pour l'identification de thérapies efficaces et d'interventions de santé publique sensibles aux besoins potentiels de traitement des deux sexes", ont déclaré les auteurs de l'étude.

Pour rappel, le Covid long se définit par la persistance d'au moins un symptôme plus de 4 semaines suivant l'infection. 

Les patients peuvent ressentir une variété de symptômes persistants comme la fatigue, des difficultés respiratoires, des maux de tête, un brouillard cérébral, des douleurs articulaires et musculaires et une perte continue de goût et d'odorat, selon les Centers for Disease Control and Prevention .

Pour l'heure, on ne sait pas ce qui pousse les patients à développer un Covid long, mais il existe plusieurs théories à savoir la persistance du virus dans le corps, les dommages aux voies nerveuses causés par le virus et le système immunitaire restant actif après l'infection.

Selon l'étude, les femmes sont au moins deux fois plus susceptibles d'avoir des symptômes ORL à long terme et 60 % plus susceptibles d'avoir des symptômes gastro-intestinaux. Elles peuvent aussi continuer à ressentir de la fatigue et développer des troubles cutanés et psychiatriques et/ou de l'humeur, précise l'étude.

En revanche, les hommes ont plus de risque d'avoir des troubles rénaux ainsi que de troubles endocriniens, dont le diabète.

Plusieurs études précédentes ont examiné les différences d'hospitalisation, d'admission aux soins intensifs et de décès dus au Covid-19, ventilées par sexe.

 

Source : 2M

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Santé mentale dans le monde: "la souffrance est énorme", alerte l'OMS

21/06/2022

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé vendredi toutes les Nations à investir davantage dans la santé mentale, affirmant que "la souffrance est énorme" et a été aggravée par la pandémie de Covid-19.

Même avant le Covid-19, près d'un milliard de personnes vivaient avec un trouble mental, a souligné l'agence des Nations unies dans sa plus large étude sur la santé mentale mondiale réalisée en deux décennies.

Pendant la première année de pandémie, les taux de dépression et d'anxiété ont augmenté d'un quart. Mais l'investissement n'a pas augmenté. Seulement 2% des budgets nationaux de la santé et moins de 1% de toute l'aide internationale à la santé sont consacrés à la santé mentale, selon le rapport de l'OMS.

"Tous ces chiffres sont très, très bas", a déclaré Mark Van Ommeren, de l'unité de santé mentale de l'OMS, lors d'une conférence de presse. Ce rapport souligne à quel point "la souffrance est énorme" à travers le monde, a-t-il ajouté.

Selon le rapport, environ une personne sur huit dans le monde vit avec un trouble mental. C'est pire pour ceux qui vivent dans des zones de conflit, où l'on estime qu'une personne sur cinq souffre d'un problème de santé mentale.

Les jeunes, les femmes et les personnes souffrant déjà de problèmes de santé mentale ont été plus durement touchés par le Covid et les restrictions qui en résultent, a déclaré Van Ommeren.

 

Source : 2m.ma

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11 millions de citoyens vont bientôt bénéficier de l’assurance maladie au Maroc

17/06/2022

Le gouvernement a publié jusqu’à présent 22 décrets d’application qui ont permis à 11 millions de citoyens, travailleurs non-salariés et leurs ayants-droits, de bénéficier de l’assurance maladie, a indiqué mardi à Rabat le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch.

S’exprimant lors d’une réunion avec les présidents des Chambres d’agriculture et des Chambres d’artisanat sur la généralisation de la protection sociale, M. Akhannouch a déclaré que le régime d’Assurance maladie obligatoire (AMO) repose sur le principe de la solidarité entre les cotisations des travailleurs non-salariés, des salariés du secteur privé et celles des salariés du secteur public, indique un communiqué du département du Chef de gouvernement.

Il précise que cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres consacrées au suivi du déploiement des chantiers de la protection sociale, conformément aux échéances fixées par les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste.

 

Source : article19.ma

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