Actualité médicale


Psychotropes : L’ordonnance sécurisée bientôt au Maroc

26/05/2021

Le président du CNOP a saisi le ministre de la santé sur la vente des dispositifs médicaux et compléments alimentaires hors du circuit légal. La prescription des psychotropes au Maroc seront bientôt soumises à des règles strictes avec la mise en place de l'ordonnance sécurisée.

Le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), Hamza Guedira, nous a confié avoir reçu, lundi 24 mai un projet de circulaire de la part du ministère de la santé où il devra donner son avis sur cette nouvelle mesure. «Sa mise en place devrait se faire très rapidement», indique le président du CNOP. Avec l’entrée en vigueur très prochainement de cette nouvelle mesure, aucune prescription des médicaments psychotropes ne sera autorisée avec une ordonnance ordinaire. Signalons qu’en France par exemple, l’ordonnance sécurisée est en papier filigrané blanc avec coordonnées du prescripteur, n° d’identification par lot d’ordonnance, carré préimprimé avec précision du nombre de médicaments prescrits. Il est à rappeler que les médicaments psychotropes sont prescrits par le médecin pour traiter l’anxiété, l’insomnie, la dépression, les psychoses, les troubles de l’humeur. Cette catégorie ne peut être délivrée que sur ordonnance. L’usage des psychotropes est réservé aux seules fins médicales afin d’éviter tout abus ou détournement vers le trafic illicite.

«Les dispositifs médicaux stériles relèvent du monopole pharmaceutique»

Au Maroc, les dispositifs médicaux et les compléments alimentaires continuent d’être vendus hors du circuit légal. Le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a adressé récemment une lettre au ministre de la santé pour stopper ces dépassements qui durent depuis plusieurs années. Le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Hamza Guedira, rappelle que selon la loi 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie, les dispositifs médicaux stériles relèvent du monopole pharmaceutique. Et par conséquent, ils doivent être vendus uniquement dans le circuit pharmaceutique. La Commission nationale de la pharmacopée avait d’ailleurs adopté une liste de 2.000 dispositifs médicaux stériles qui doivent être dispensés exclusivement en pharmacie. «Ces dispositifs sont vendus dans des conditions qui ne respectent pas la stérilisation», déplore le président du CNOP. En vertu de l’article 5 de la loi 84-12, les dispositifs médicaux doivent présenter un niveau élevé de sécurité d’utilisation pour le patient et les professionnels et répondre aux exigences de qualité, de sécurité et d’efficacité fixées par voie réglementaire.

Source : Aujourd'hui le Maroc

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E-santé : le Maroc est déjà dans le coup

19/05/2021

Cybersanté, e-santé, mHealth, télésoins, télémédecine ou de télésanté, … autant de termes pour dire que les nouvelles technologies de l’information (les TIC) ont investi en force le domaine de la santé depuis des décennies. Au Maroc c’est le cas depuis déjà plusieurs années déjà.

En effet, au Maroc, un certain nombre d’initiatives de santé connectée ont été lancées depuis une vingtaine d’années, souligne Dr Hassan Ghazal, président de l’Association marocaine de Télémédecine et eSanté (AMTe), dans un entretien accordé à la MAP. Ces initiatives concernent divers domaines tels que la télé-pathologie, la télé-oncologie, la télé-radiologie, la télé-cardiologie ou la télé-échographie. Une initiative originale de télé-surveillance impliquant une boite connectée (smart box) qui concerne la « santé mobile de la tuberculose » a été initiée en 2014 par la coopération coréenne, pour améliorer l’adhérence au traitement de patient tuberculeux dans les régions de Salé puis Tanger, affirme la même source. Mais, tous ces projets sont restés malheureusement à l’état pilote.

Plus récemment, une initiative nationale de télé-médecine destinée aux zones reculées du monde rural a été lancée en 2018 par l’Université Mohammed VI des Sciences de la santé et la Société marocaine de télémédecine (SMT), en partenariat avec le ministère de la Santé, qui ambitionne de couvrir 160 sites à l’horizon 2025 répartis sur tout le territoire national. Un partenariat entre le CHU de Marrakech et la société indienne « HOPS » a été concrétisé pour établir des centres de télémédecine et instaurer le dossier électronique patient …

Cependant, il a fallu attendre la crise Covid-19 pour enfin voir les différentes composantes de la santé connectée prendre leur vrai envol, au Maroc comme ailleurs. Cette crise sanitaire a surtout montré l’importance de digitaliser le système de santé et elle est en train d’accélérer sa propagation et son adoption par le système de santé dans toutes ses dimensions. Aussi a-t-on pu noter l’émergence de plusieurs plates-formes de téléconsultation, dont celle initiée par le ministère de la santé et l’ordre des médecins « www.tbib24 », ou encore « C3M Med-Help » par le Réseau des compétences médicales Marocaines du Monde (C3M). Une application à déploiement national de suivi et notifications en cas de contact avec une personne infectée (Wiqaytna) a été créée. Le digital intelligent est également mis au service de la campagne de vaccination.

C’est pour dire que l’intérêt est bien là. Les « objets connectés » ou « objets communicants » qui sont en train de révolutionner tous les secteurs, y compris celui de la médecine, sont, en effet, capables de collecter et transférer les données santé des patients, notamment des signes vitaux (fréquences cardiaques, respiration, tension artérielle, température, etc.. ); traiter ces données; transmettre les résultats d’analyse obtenus aux professionnels de santé; ou encore sonner l’alerte en cas d’urgence. La récupération des données via les objets connectés de santé permet aussi de faciliter le diagnostic en téléconsultation; d’assurer un meilleur suivi à distance des patients (télé-surveillance) ; d’aider les patients à suivre leur traitement efficacement; ou encore de faire de la prévention.

Source : La vie éco

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Vaccin Covid-19: Sinopharm validé par l'OMS

11/05/2021

L'Organisation mondiale de la santé a accordé, vendredi, son homologation d’urgence au vaccin anti-Covid-19 chinois Sinopharm qui a le potentiel d'accélérer rapidement l'accès au vaccin COVID-19 pour les pays qui cherchent à protéger les agents de santé et les populations à risque.

Le produit Sinopharm est un vaccin dit "inactivé". Ses conditions de stockage faciles le rendent parfaitement adapté aux environnements à faibles ressources, précise l’OMS, notant que "c'est également le premier vaccin qui portera un moniteur de flacon de vaccin, un petite étiquette sur les flacons de vaccin qui change de couleur lorsque le vaccin est exposé à la chaleur, permettant aux agents de santé de savoir si le vaccin peut être utilisé en toute sécurité".

Sur la base de toutes les preuves disponibles, l'OMS recommande le vaccin pour les adultes de 18 ans et plus, selon un calendrier à deux doses avec un espacement de trois à quatre semaines entre les deux doses. L'efficacité du vaccin a été estimée à 79%, tous groupes d'âge confondus.

Ce vaccin est le sixième à être ajouté à la liste d'urgence après Pfizer-BioNTech, deux d'AstraZeneca, celui de Johnson & Johnson et Moderna.

 

Source: Finances News Hebdo 

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AMO : des réseaux de proximité pour inscrire les personnes soumises à la CPU

10/05/2021

A partir du 11 mai, l'immatriculation à l'Assurance Maladie Obligatoire des personnes soumises à la Contribution professionnelle unique pourra se faire via des guichets de proximité. La(CNSS) a récemment conclu un accord avec des établissements de services de proximité.

Cela va permettre la mise à disposition à partir du 11 mai 2021, de nouveaux points de contact pour l’immatriculation à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) des personnes soumises à la contribution professionnelle unique et la déclaration des membres de leurs familles.

Ainsi, les commerçants, professionnels et artisans pourront, en plus du portail en ligne (macnss.ma), effectuer les démarches d’inscription sur tout le territoire à travers les guichets de proximité des réseaux partenaires suivants :

– Chaabi Cash

– Tasshilat

– Barid Cash

– Cash Plus.

Les guichets habilités à effetuer cette opération sont identifiables grâce à une pancarte CNSS portant l’expression ‘Bureau agréé pour l’immatriculation des travailleurs non-salariés’.

Plus d’informations disponibles au 05 20 19 40 40.

 

Source : Médias24

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