Définition et symptôme Causes
Traitements

La maladie d'Alzheimer se caractérise cliniquement par le développement croissant d'une démence dominée par des troubles de la mémoire, une altération du langage et des fonctions intellectuelles qui permettent de réagir, de connaître et de penser. Les connaissances actuelles sont orientées vers des critères cliniques très bien définis :
une atteinte de l'hippocampe peut être observée dès le début de la maladie (avant même l'apparition des signes cliniques), provoquant un syndrome amnésique qui se prolonge ensuite au cortex cérébral ;
trois lésions principales sont constatées chez tous les patients ayant atteint la maladie d'Alzheimer : la perte neuronale, la formation de plaques amyloïdes due à une accumulation dans le crâne de peptides bêta-amyloïdes, l'agrégation des protéines tau. Ces deux derniers éléments conduisent à la dégénérescence neurofibrillaire.
Ces critères combinés ne sont cependant pas une certitude que le patient soit atteint de la maladie d'Alzheimer. 

Symptômes de la maladie :

La maladie affecte plus souvent les femmes à partir de 80 ans.

La phase initiale est caractérisée par une tendance à l'oubli qui passe généralement inaperçue. Le patient se rend parfois compte de la détérioration de ses facultés et en retire une grande anxiété qui peut conduire à la dépression.

Des pertes de mémoire plus graves se manifestent graduellement : les patients ont des difficultés à se souvenir des derniers événements et des faits marquants de leur vie quotidienne. Par exemple, ils sont incapables de se remémorer qui leur a rendu visite récemment ou ce qu'ils ont vu à la TV. En revanche, ils se souviennent des événements du lointain passé.

A ce niveau, il existe une désorientation temporelle et spatiale : les malades ont tendance à se perdre dans des lieux qui leur sont pourtant familiers ou à errer. Ils n'ont plus de repères temporels. Ils perdent la capacité de subvenir à leurs besoins.

Il y a souvent une exagération des traits de caractère : colère chez les malades irascibles,passivité marquée chez les sujets placides,anxiété, dépression, etc.

Des troubles du langage apparaissent graduellement : le patient ne trouve plus ses mots, il participe de moins en moins aux discussions. Il ne saisit pas bien ce que son entourage lui dit ou tente de lui expliquer. Il lit de moins en moins. Son raisonnement est endommagé. Il ne prend plus aucune initiative.

Les actions de la vie quotidienne deviennent compliquées à réaliser. Le malade coordonne mal ses mouvements ; il tombe beaucoup et se cogne très facilement.

On observe ensuite une désorganisation importante et une confusion mentale avec des hallucinations et des illusions diverses. Le sujet à ce niveau de la maladie peut même oublier de manger, perdre le contrôle de sa vessie et de ses intestins. Il peut devenir grabataire et souffrir d'infections répétées. L'hypotension artérielle doit être contrôlée.

Peu à peu des troubles phasiques (langage), praxiques (gestuels), gnosiques (reconnaissance des objets par exemple), des troubles des fonctions exécutives (pensée abstraite, planification, organisation) s'installent.

HARRIZI Ilham

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ELJOUEHARI Abdelhafid

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