La plupart des fibromes n'ont pas besoin de traitement médicamenteux. S'ils sont asymptomatiques ou très petits, ils ne nécessitent pas d'intervention. En revanche, s'ils sont responsables de douleurs ou de règles excessives, il existe des traitements médicamenteux tels que les anti-hormones ou les modulateurs des récepteurs de progestérone comme l'acétate d'Ulpristal. Une supplémentation en fer peut également être envisagée pour éviter l'anémie associée à la perte de sang.

Le médecin peut proposer à sa patiente un traitement hormonal à base de progestérone pour réduire les saignements en attendant la ménopause. Un antiprogestatif permet, en outre, de réduire le volume du fibrome.

Le gynécologue peut aussi prescrire des agonistes de la GnRH qui déclenchent artificiellement la ménopause, mais ils ne sont pas toujours bien tolérés. Leur but est de réduire la taille du fibrome avant l'opération.

L'intervention chirurgicale peut être envisagée lorsque l'hormonothérapie n'est pas suffisante. Cela dépendra de l'âge de la femme, de son désir d'enfant et de l'inconfort qu'elle ressent.

• Le fibrome est parfois détruit par ultrasons. Cette technique a l'avantage d'éviter la cicatrisation mais elle n'est pas très rapide (3 heures pour brûler un fibrome de 8 cm de diamètre).
• Le gynécologue peut proposer une embolisation à une femme qui ne veut plus d'enfant. Cette nouvelle technique, qui nécessite une équipe spécialisée, consiste à bloquer l'artère qui alimente le fibrome en injectant de petites particules. Le but est d'étouffer le fibrome.
• La myomectomie consiste à retirer le fibrome qui se trouve dans la cavité utérine.

Si le fibrome est trop gros et trop gênant, le dernier recours est l'ablation de l'utérus (hystérectomie).

JOUAL Abdennabi

Urologie

MESNAOUI Omar

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