Il existe autant de stratégies de traitement des lymphomes que de types de lymphomes, et chacune d'entre elles est adaptée au stade de progression de la maladie.

Selon les cas, le traitement du lymphome non hodgkinien peut reposer sur les traitements suivants, effectués en combinaison ou successivement :

• Chimiothérapie : elle implique la mise en place d'une chambre implantable. Il s'agit d'une petite boîte placée sous la peau (généralement en haut de la poitrine), reliée à un cathéter (tube souple et fin glissé dans une veine). Ce dispositif reste en place à tout moment, afin d'injecter les médicaments à travers la peau tout en préservant les veines (dans le bras).
• Radiothérapie : ce traitement est administré sur plusieurs semaines, en séances quotidiennes (de quelques minutes chacune). Ces soins ne nécessitent pas toujours une hospitalisation.
• Immunothérapie par anticorps monoclonal : ce type de molécule vise à stimuler le système immunitaire. Des anticorps sont injectés dans l'organisme pour aider à combattre le cancer. Les injections sont souvent administrées en même temps que la chimiothérapie.
• La transplantation de cellules souches hématopoïétiques : c'est un traitement réservé aux formes les plus graves de lymphome ou lorsque le patient ne répond pas à la chimiothérapie. Des cellules souches prélevées dans la moelle osseuse (ou le sang) du patient sont injectées.
• La chirurgie : dans certaines formes de lymphome, une intervention chirurgicale peut être nécessaire, le plus souvent pour enlever la tumeur qui s'est formée.

La maladie de Hodgkin est généralement traitée par :

• Des traitements de chimiothérapie

Dans de nombreux cas, cette maladie se guérit d'elle-même.Des progrès ont été réalisés pour la traiter efficacement mais avec le moins d'effets secondaires possible. Ainsi, la radiothérapie n'est plus systématique, en particulier chez les patients de moins de 30 ans chez qui ce traitement augmente le risque de développer un cancer du sein ou du poumon 2 à 30 ans plus tard.