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Retard d’ouverture du CHU de Tanger, résidents et internes dans l’expectative
15/04/2021

Les médecins résidents et internes de Tanger déplorent le manque d'équipements dans les centres hospitaliers provinciaux et régionaux.

Pour autant, aucune date, pour l'heure, n'a encore été communiquée sur l'ouverture du CHU de Tanger.

Plusieurs mois après l’annonce d’une ouverture « imminente » du Centre hospitalier universitaire de Tanger, les médecins résidents et internes ont exprimé leur inquiétude quant au retard accusé. Ils ont observé, lundi 12 avril, une manifestation devant la direction du CHU.

Les étudiants déplorent le manque d’équipements dans les centres de santé dans lesquels ils sont actuellement contraints de poursuivre leur formation dans l’attente de l’ouverture du nouveau CHU. Ils dénoncent les conditions « difficiles » de formation, notamment, dans les hôpitaux Mohammed V et Qortobi de Tanger.

Ces centres, qui comptent actuellement trois promotions, affichent une saturation et un manque de matériel élémentaire, nous affirme Dr. Rachid Smaili, de l’Association des médecins résidents de Tanger.

Le temps presse. Certaines spécialités ne peuvent même pas avancer avec le manque de matériel, regrette notre interlocuteur, qui cite l’exemple de la gastro-entérologie, qui nécessite, entre autres, des équipements de fibroscopie, endoscopie, coloscopie…

Les étudiants, qui devraient effectuer de multiples déplacements entre les différentes centres, déplorent une absence d’investissement de la part de la tutelle dans les structures sanitaires de la région, dont les services sont saturés, impactant la qualité de formation. Une situation aussi envenimée est aggravée par la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Aucune date n’a, portant, été communiquée sur l’ouverture du CHU, affirme Dr. Smaili, qui évoque des tergiversations lors des différentes réunions avec les responsables et dont la dernière remonte à quelques semaines, « sans conclusions concrètes ».

En octobre 2020, le CHU avait tenu, pourtant, son premier conseil d’administration. Le centre, dont les travaux ont été lancés en 2015, comporte un pôle « Mère-Enfant », un pôle Médico-chirurgical, un bloc opératoire comportant 15 salles chirurgicales centrales et une salle de brûlés graves, des pôles d’excellence (urgences, trauma center), un laboratoire central, une unité de télémédecine, des services de formation, un centre de simulation, et d’autres dépendances administratives et techniques.

Le CHU, qui a nécessité un investissement de près de 2,33 milliards de DH, devra offrir une capacité de 771 lits.

Source : Médias24

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France : lancement d'un nouvel essai clinique pour ralentir la maladie de Parkinson
13/04/2021

Un essai clinique a été lancé après "la réussite" de l'insertion d'un implant cérébral diffusant de la lumière proche de l'infrarouge chez une patiente.

Cette nouvelle approche thérapeutique, qui a fait ses preuves en laboratoire sur des animaux, "pourrait ralentir la perte des fonctions motrices des patients" atteints de la maladie de Parkinson, pathologie neurodégénérative qui touche plus de 6,5 millions dans le monde et qu'on ne peut pas guérir, précisent-ils dans un communiqué.


La "stimulation cérébrale profonde", diffusée par une électrode dans le cerveau, permet actuellement d'améliorer significativement les symptômes, mais pas de ralentir le processus dégénératif.

Une nouvelle technologie, développée depuis plusieurs années au niveau expérimental, consiste à "délivrer de la lumière proche de l'infrarouge (une gamme spécifique de longueurs d'ondes, NDLR) à proximité de la zone du cerveau qui dégénère", a expliqué le professeur Stephan Chabardès de l'Université Grenoble Alpes, cité par l'AFP.


"Chez la souris, le rat et le singe, il a été démontré que cet infrarouge avait des effets significatifs sur le ralentissement de la mort cellulaire des neurones" impliqués dans la maladie, a poursuivi ce neurochirurgien au CHU Grenoble Alpes.

Le CEA, le CHU Grenoble Alpes, l'Université Grenoble Alpes et Boston Scientific Corporation, société spécialisée dans les dispositifs médicaux, ont donc mis au point une sonde qui, une fois implantée dans le cerveau humain, est capable de délivrer cette lumière infrarouge. Sans être trop invasive.

A la différence de la stimulation cérébrale profonde qui délivre un courant électrique, "l'illumination dans le proche infrarouge cible la substance noire dans le cerveau, site de la dégénérescence des neurones responsables des symptômes de la maladie", détaille-t-il.

En illuminant la substance noire, les photons de la lumière agiraient sur les cellules en souffrance, comme s'ils leur redonnaient de l'énergie. "Ca a marché sur des animaux mais il faut rester prudent", a ajouté le Pr Chabardès.

Le 24 mars dernier, le neurochirurgien a opéré "avec succès" une patiente atteinte de la maladie, qui a rejoint l'essai clinique. L'équipe de recherche souhaite inclure 14 patients dans le protocole, d'une durée de quatre ans.
 

Source : 2m.ma

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