Les services dentaires sont les plus perturbés par Covid-19
12/07/2022
Les services dentaires, y compris les visites de contrôle régulières, ont figuré parmi les services de santé les plus perturbés par Covid-19.
La réticence des personnes à consulter un dentiste en temps normal a été exacerbée par la peur de s’aventurer dans une clinique ouverte ou tout simplement de ne pas pouvoir le faire à cause des restrictions. L’hésitation dentaire a toujours été présente, mais depuis le début de la pandémie, il y a plus de deux ans, la situation a empiré.
Une hésitation qui fait également écho à l’échelle politique.
La santé bucco-dentaire était, il y a encore très peu de temps, considérée comme le «vilain petit canard» des efforts en faveur de la santé mondiale. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a adopté que deux résolutions spéciales sur la santé bucco-dentaire, la dernière, ironiquement, en pleine pandémie de Covid-19, en 2021. C’est donc le moment idéal de rappeler pourquoi il est dans notre intérêt (sanitaire) général de réagir face à ce fléau qui touche la santé bucco-dentaire mondiale. Il est essentiel de ramener les personnes au sein des cliniques dentaires et de protéger leur santé bucco-dentaire afin de préserver leur santé générale, leur bien-être et leur qualité de vie.
Pourquoi ?
Tous ces facteurs, qui peuvent rendre les personnes vulnérables aux maladies non transmissibles chroniques (MNT), telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies respiratoires chroniques et le diabète, comportent également un risque pour leur santé bucco-dentaire. La consommation excessive de sucre, l’usage nocif de l’alcool et le tabagisme nuisent autant à notre corps qu’à notre bouche. L’impact en chiffres purs est alarmant. En effet, quelque 3,5 milliards de cas de maladies bucco-dentaires et autres affections bucco-dentaires ont été enregistrés en 2017. Au cours des trois dernières décennies, la prévalence mondiale combinée des caries dentaires, des maladies parodontales (des gencives) et de l’édentement s’est élevée à 45%, soit plus que toute autre MNT.
Source : Aujourd'hui le Maroc