Actualité médicale


La CSPM accusent Ait Taleb d'intimidation à travers des commissions d'inspections

26/01/2022

Dans un communiqué diffusé hier, lundi 24 janvier 2022, le syndicat des pharmaciens insiste de nouveau sur le fait qu'une pénurie en médicaments a duré plusieurs jours, contrairement à ce qu'a affirmé le ministère, qui attribue ce manque à la difficulté qu'ont certains pharmaciens à s'acquitter de leurs arriérés de paiements dûs aux grossistes auprès desquels ils s'approvisionnent.

Selon la CSPM, plusieurs déclarations de consommateurs, relayées par les médias, attestent que plusieurs pharmacies ne disposaient pas de différents médicaments.

La CSPM dénonce, par ailleurs, «l’usage [par le] ministre [de la Santé] de son influence et son abus de pouvoir, en envoyant deux commissions d'inspection au président de la Confédération en moins d'une semaine, comme moyen de pression, afin de [l']intimider et de [le] faire taire», et précise même que c’est le département de Khalid Aït Taleb qui a «divulgué le contenu de son rapport d'inspection aux médias, malgré la confidentialité requise par la loi pour assurer la confidentialité des procès-verbaux».

La CSPM ajoute de plus que même les pharmaciens qui ont des problèmes financiers avec leur(s) distributeur(s) ont commencé à recevoir graduellement ces médicaments qui faisaient l'objet d'une pénurie, après le 15 janvier 2022.

Source : le360

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Les médecins libéraux envisagent une grève le 20 janvier

17/01/2022

L’AMO des indépendants refait débat,  les médecins libéraux envisagent une grève le 20 janvier et appellent à reconnaitre la médecine libérale comme un secteur privé qui assure un service public.

Les médecins du secteur libéral appellent à la révision du décret 2.21.290 qui définit le montant des cotisations destinées au financement de l’Assurance Maladie des indépendants. 

Badreddine Dassouli, Président du Syndicat National des médecins du secteur libéral, (SNMSL) rappelle que la cotisation des médecins est le double de celle des architectes et notaires, entre autres. « Nous avons besoin de comprendre sur quoi on s’est basés pour fixer cela, les médecins se retrouvent à payer plus que d’autres professions ayant un chiffre d’affaires beaucoup plus importants », poursuit-il.

A noter que le décret précité fixe le revenu forfaitaire des médecins généralistes à 4 fois la valeur résultant de la multiplication du salaire minimum interprofessionnel garanti et à 5,5 fois la valeur précédemment citée pour les médecins spécialistes.

Les revendications

Les médecins libéraux appellent par ailleurs à ce qu’ils soient traités en tant qu’acteurs principaux de l’assurance maladie qu’elle soit CNSS, CNOPS, privé et revendiquent la progressivité des cotisations du début de parcours des jeunes médecins et après l’âge légal de la retraite.

Parmi les autres revendications, : la prise en charge par la CNSS de 50% des charges de l'Assurance Maladie des Indépendants (AMI) à l'adhésion des médecins aux conventions, l’amélioration de ce taux de 50% proportionnellement aux objectifs réalisés, ainsi que l’ouverture des négociations dans les plus brefs délais entre l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), les caisses et les syndicats des médecins libéraux afin de renouveler les conventions, qui doivent normalement être renouvelées tous les 3 ans mais qui restent toutefois inchangées depuis 2006.

Source : 2M

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Covid-19 : Le «Monulpavir» est désormais disponible

14/01/2022

Le Maroc a autorisé l’usage d’urgence pour la Covid-19 de «Molnupiravi », devenant l’un des premiers pays au monde à approuver ce médicament antiviral du laboratoire américain Merck. 

Le médicament antiviral « Monulpavir » est inscrit depuis mardi 4 janvier dans le protocole thérapeutique de prise en charge des patients atteint de la Covid-19.Dans une déclaration à la MAP, la Directrice de la Direction du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé, Bouchra Maddah, a indiqué que le remède du Laboratoire américain Merck est en mesure de réduire le risque de formes graves et d’hospitalisation de 50%, à condition qu’il soit pris pendant les cinq premiers jours après la contamination et l’apparition des premiers symptômes.

« Ce médicament nécessite une ordonnance délivrée par un médecin et il est disponible dans les hôpitaux publics, les CHU et les cliniques privées. Il sera aussi livré aux pharmacies. De même, Merck a autorisé plusieurs laboratoires à fabriquer des versions génériques pour permettre à tout le monde l’accès rapide à ce médicament », ajoute-t-elle. A noter que le Maroc a reçu, jeudi 6 décembre, un premier arrivage da la pilule de Merck, contenant 13.000 boîtes.

Source : Challenge.ma

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Health Tech: le Maroc creuse son sillon

31/12/2021

La pandémie liée à la Covid-19 a donné un coup de pouce à la Health Tech, qui a fait ses preuves dans les pays développés.

Le nouvel accord de partenariat conclu entre le Centre d’innovation de l’UM6SS et ABA Technology et l’installation en cours du leader mondial de la télémédecine sont autant de bons points.

Contrairement à la Green Tech et à l’agrotechnologie qui ont pris leur envol au Maroc, le décollage de la technologie de la santé ou Health Tech a pris du retard. A l’échelle nationale, la pandémie liée à la Covid-19 a été un léger accélérateur de l’essor de la Health Tech, dont les sous-domaines sont, entre autres, la biotech (médicaments, diagnostics biologiques, cosmétiques ou nouveaux traitements), la Medtech (nouveaux équipements médicaux) et le digital Health Tech (services ou logiciels). 

Un environnement de plus en plus favorable ?

Concernant la télémédecine, qui a plusieurs avantages avérés, le Maroc a fait le pari d’adapter son arsenal juridique avec l’introduction du décret n°2.20.675 modifiant et complétant le décret n°2.18.378 relatif à la télémédecine. Cette pratique médicale encadrée par la loi au Maroc peut être une réelle alternative pour les populations issues des zones enclavées et qui ont des difficultés pour rallier les lieux de consultation éloignés de leurs habitations. Il n’est pas exagéré d’affirmer que le contexte national est de plus en plus propice à l’e-santé, d’autant que l’un des leaders mondiaux de la télémédecine, qui n’est autre que Amwell, est en cours d’implantation au Royaume. 

Un partenariat qui nourrit une grande ambition

L’actualité nationale en matière de Health Tech est dominée par la signature récente d’un accord de partenariat entre le Centre d’innovation de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS) et ABA Technology, groupe technologique et industriel, spécialisé dans l’IoT, dirigé par Mohamed Benouda. La nouvelle alliance nourrit une grande ambition : celle de contribuer à faire du Maroc un hub de recherche et développement de premier plan dans le domaine de la Health Tech. Le nouveau partenariat organise les axes de collaboration entre l’UM6SS et ABA Technology à travers ses filiales par l’entremise de quatre conventions. Notons que la première porte sur la création de la première Health Digital Factory au Maroc. L’objectif étant de proposer de nouvelles solutions innovantes et des applications digitales dans l’industrie de l’e-santé.

La deuxième convention relative à l’industrialisation des dispositifs médicaux concerne, entre autres, le développement de nouveaux produits Health Tech et dispositifs médicaux connectés «made in Morocco», et l’homologation de produits et solutions de télémédecine. Le troisième instrument signé a trait à la création et la mise en place d’une plateforme Biotech 4.0 permettant d’accélérer par exemple les innovations en biotechnologies, les activités R&D et le processus contrôle qualité des industriels. La dernière convention, et non des moindres, porte sur la création et le développement de nouvelles entreprises dans le domaine de la santé. 

 

Source: Finance News Hebdo

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