Actualité médicale


Les carences en micronutriments un problème de santé publique chez les enfants au Maroc

29/09/2021

Selon un rapport de l'Unicef des millions d’enfants en bas âge dans le monde ne bénéficient pas d’une alimentation appropriée. Au Maroc, malgré l'amélioration enregistrée, la carence en micronutriments (fer, vitamine D, iode...) est toujours un problème de santé publique.

Intitulé «L’échec dans l’assiette ? La crise de l’alimentation dans la petite enfance», ce rapport, rendu public à l’occasion de la tenue du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires, montre que les enfants de moins de 2 ans ne reçoivent pas les aliments ou les nutriments essentiels à leur épanouissement et à leur croissance, ce qui risque de nuire de manière irréversible à leur développement. La hausse de la pauvreté, les inégalités, les conflits, les catastrophes climatiques et les urgences sanitaires telles que la pandémie de la Covid-19 sont principalement les cause d'une véritable crise de la nutrition chez les plus jeunes, crise qui n’a connu que peu d’amélioration au cours de la dernière décennie.

En effet, selon les derniers chiffres officiels de l’Enquête sur la carence en micronutriments au titre de l’année 2019, un enfant sur quatre âgé de 6 mois à 12 ans présente au Maroc une carence en fer et souffre d’anémie et un enfant sur trois souffre d’une carence en vitamine D.

«Un apport nutritionnel insuffisant au cours des deux premières années de leur vie peut nuire de façon irréversible au développement de leur corps et de leur cerveau, alors en pleine croissance, et donc à leur éducation, à leurs perspectives d’emploi et à leur avenir. Ce constat est connu depuis des années, et pourtant, peu de progrès ont été réalisés pour que les jeunes enfants consomment des aliments adaptés à leur âge, nutritifs et sûrs. Une situation que la crise persistante de la Covid-19 risque de surcroît d’aggraver» a déclaré Henrietta Fore, directrice exécutive de l’Unicef.

Afin de promouvoir les actions essentielles en nutrition tels que l’alimentation saine et équilibrée pendant la grossesse, l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de l’enfant, la diversification de l’alimentation de l’enfant à partir du sixième mois ainsi que la continuité de l’allaitement au sein jusqu’à l’âge de deux ans, le ministère de la Santé a organisé, en juillet dernier, une campagne de sensibilisation intitulée «Les 1.000 premiers jours… La base d’un avenir meilleur !» Cette campagne, qui s’inscrit dans le cadre du Programme national de nutrition a été mise en place en partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et l’Unicef. Elle sera déployée chaque année et permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes ou allaitantes, de leurs familles et des communautés sur les avantages de l’adoption de ces pratiques favorables à la bonne santé et nutrition de la mère et de l’enfant.
En outre, le ministère a préparé, en collaboration avec ses partenaires, un pack de supports audiovisuels et imprimés et des articles relatifs au thème qui sont mis à disposition du public et des acteurs sur le portail www.sehati.gov.ma

 

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Rentrée scolaire au Maroc : A partir de quel âge les enfants doivent porter le masque ?

28/09/2021

Ce vendredi 1er octobre des dizaines de milliers d'élèves retrouveront les bancs des différents établissements scolaires du Royaume en mode présentiel. Toutefois, ils devront mettre un masque de protection, une mesure obligatoire au sein des établissements.

Dr Said Afif, membre du Comité scientifique de la vaccination anti-Covid, nous a fait savoir que les élèves à partir de l’âge de 6 ans devront porter le masque en classe mais également pendant la récréation.

« Par ailleurs pendant le cours de sport, le port du masque ne sera pas requis pour les étudiants vaccinés qui pourront donc profiter pleinement de leurs activités, tout en respectant la distanciation », a-t-il recommandé.

Le  spécialiste a appelé les parents et tuteurs des jeunes âgés de  12 et 17 ans, à accompagner leurs enfants aux centres de vaccination pour bénéficier des doses de vaccins, tout insistant sur l’importance de l’injection de la 2e dose. A aujourd'hui,  1 817 546 élèves ont été vaccinés dont 240 379 complètement. 

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Sinopharm est finalement accepté par la France mais sous condition

24/09/2021

La France vient de donner l'autorisation aux personnes vaccinées contre la Covid-19 en dehors de son territoire avec les vaccins chinois, notamment Sinopharm, de bénéficier du passe sanitaire. Toutefois, elles devront recevoir une dose supplémentaire de Pfizer ou Moderna.

Selon un Décret publié aujourd’hui, le France vient donc de modifier les conditions d’acceptation sur son territoire des personnes vaccinées par Sinopharm en l’occurrence. Ce dernier n’est toujours pas validé par l’instance européenne de médicament, mais autorisé par l’organisation mondiale de la Santé. Mais cette acceptation est conditionnée : Ces personnes pourront recevoir leur passe sanitaire 7 jours après l'administration d'une dose complémentaire d'un vaccin à ARN messager.

La Direction générale de la santé (DGS) précise par ailleurs dans une note destinée aux soignants, que pour pouvoir bénéficier de la troisième dose, les personnes en question « devront présenter la preuve papier ou numérique de leur vaccination complète (c'est-à-dire de chaque injection réalisée à l'étranger) ». Si elles n'ont eu qu'une seule dose de vaccin chinois, elles « devront recevoir deux doses de vaccin à ARNm afin de compléter leur schéma vaccinal et ainsi obtenir leur passe sanitaire en France », souligne la DGS.

A rappeler que jusqu'à présent, les personnes vaccinées avec les vaccins chinois, qui nécessitent deux doses, ne pouvaient obtenir de passe sanitaire en France sans repasser par une vaccination complète avec l'un des vaccins reconnus (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen). Désormais, une troisième dose de vaccin ARNm suffira.

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Bonne nouvelle : Les cas d'infection au Covid en baisse

23/09/2021

La tendance à la baisse constatée, d'une semaine à l'autre, dans le nombre de cas positifs à la Covid-19 s'explique par le fait que le pic de la vague pandémique actuelle a été dépassé, explique Pr. Chakib Kettani, spécialiste en réanimation et médecine d'urgence.

Par rapport aux cas critiques et aux décès, qui restent à des niveaux élevés comme indiqué par le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel publié mardi, Pr. Kettani explique qu'il existe un décalage statistique entre le nombre de cas positifs détectés et ceux des admissions en soins intensifs et  en réanimation, et de décès, un décalage dont la durée est de "3 à 4 semaines".

Cependant, "on n'est pas à l'abri d'un rebond" épidémique, car "nous n'avons pas une immunité collective (..) adaptée au variant Delta qui est très contagieux", alerte le professeur, qui rajoute que ce risque s'accroît "à la veille de la rentée scolaire, un moment de brassage des populations". 

C'est ainsi que le professeur souligne que le fait de dépasser les 20.000.000 de citoyens vaccinés par une dose au moins, soit 60% de la population, est "extraordinaire", mais que pour atteindre l'immunité collective surtout face à la propagation du variant Delta, le nombre de personnes vaccinées doit constituer "80% à 90% de la population". "C'est pour cela qu'il faut rester encore vigilant et maintenir les mesures préventives", conclut-il en invitant les parents d'élèves à s'inscrire massivement dans l'opération "primordiale" de vaccination des enfants de 12 à 17 ans.

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