Actualité médicale


Ebola: Création d'une réserve d'urgence mondiale de 500.000 doses de vaccins

14/01/2021

Les pays à faibles ou moyens revenus pourront accéder gratuitement à cette réserve, a indiqué l'organisation internationale basée à Genève. Ces pays bénéficieront aussi d'un soutien pour les coûts opérationnels de l'organisation d'un programme de vaccination.

Cette réserve d'urgence mondiale de 500.000 doses de vaccins contre le virus Ebola sera créée pour répondre rapidement à de futures épidémies, a annoncé mardi l'Alliance des vaccins Gavi, un partenariat entre les secteurs public et privé qui a contribué à immuniser la moitié des enfants de la planète contre des maladies parmi les plus meurtrières.

«En créant un stock de 500.000 doses de vaccin contre Ebola, accessibles à tous les pays, nous pouvons contribuer à prévenir des décès et mettre fin rapidement à des épidémies à l'avenir», a déclaré Seth Berkley, directeur général de Gavi. Les doses seront stockées à Bâle, en Suisse.

Plus de 300.000 personnes ont été vaccinées au cours d'épidémies d'Ebola dans les provinces du Nord Kivu et de l'Ituri, en République démocratique du Congo. Cette campagne de vaccination a mis fin en juin 2020 à deux années de crise. Le développement du vaccin contre Ebola a été accéléré après la pire épidémie de cette maladie particulièrement meurtrière, qui avait commencé en décembre 2013 en Guinée et s'était propagée au Libéria et à la Sierra Leone. L'épidémie avait fait plus de 11.300 morts sur près de 29.000 cas enregistrés, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui avait déclaré la fin de cette épidémie en mars 2016.

La mise au point rapide du vaccin contre Ebola, dans le cadre d'accords entre Gavi et le fabriquant, a «créé un précédent pour le développement et la production accélérées de vaccins contre le Covid-19», a souligné Seth Berkley.

Le stock de vaccins contre Ebola comprendra des doses produites par la société pharmaceutique américaine Merck. La livraison de ces doses est financée à hauteur de 20 millions de dollars par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Une porte-parole de Gavi a indiqué à l'AFP qu'il faudrait «quelques années» pour constituer le stock de 500.000 doses.

Le taux de mortalité d'Ebola est d'environ 50%, mais peut atteindre 90% des personnes contaminées lors de certaines épidémies. La maladie se manifeste par une fièvre et des douleurs musculaires suivies de nausées et de diarrhée, d'éruptions cutanées, d'hémorragies internes et externes et d'une défaillance rénale.

En novembre, la République démocratique du Congo a déclaré la fin de la dernière épidémie d'Ebola sur son territoire, qui a fait 55 morts en près de six mois dans la province de l'Equateur. Plus de 40.000 personnes avaient été vaccinées.

Source : Lematin

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Assurance maladie : les régimes AMO enfin en équilibre

14/01/2021

Les trois régimes de l’Assurance maladie obligatoire ont tous fini l’année 2019 avec des soldes excédentaires. Même l’AMO- CNOPS, jusque-là à la traîne, est passé au vert avec un excédent spectaculaire de 148,7 millions de DH en l’espace d’une année.

L’Assurance maladie obligatoire (AMO) entre enfin dans le cercle vertueux des comptes excédentaires ! Les trois régimes qui le composent ont, en effet, tous fini l’année 2019 avec des soldes positifs. C’est ce qu’a révélé l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) dans son rapport sur la prévoyance sociale en 2019. Même l’AMO- CNOPS (Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale), c’est à dire celle du secteur public, qui était jusque-là déficitaire, est passé au vert avec un excédent spectaculaire de 148,7 millions de DH (MDH), ceci après un déficit de 2,8 MDH en 2018. Selon l’ACAPS, ce résultat a été rendu possible grâce à la hausse du nombre des assurés actifs du régime AMO-CNOPS. Ce ratio a, en effet, enregistré une progression de 2,9 % par rapport à 2018, ce qui a permis de porter la part des bénéficiaires de l’AMO-CNOPS à 30,7% de l’effectif total des assurés qui a atteint 4,5 millions de personnes en 2019, contre 67,1% pour l’AMO-CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) et 2,3 % pour l’AMO-Étudiants.

Grâce à cette dynamique, les ressources des régimes AMO ont atteint 18,3 Milliards de DH (MMDH) en 2019, contre 14,3 MMDH de dépenses, ce qui fait ressortir, pour la première fois depuis l’instauration de l’AMO à travers la loi 65-00 en août 2005, un solde technique excédentaire de 4 MMDH. Un excédent qui offre de nouvelles perspectives plus sereines puisqu’il va enfin dans le sens de la garantie de viabilité de ces régimes longtemps souhaité par les autorités publiques qui ont mis en place ce système. Selon l’ACAPS, les ressources ont enregistré une progression de 4,6% par rapport à 2018 et cette progression incombe principalement à l’AMO-CNSS dont les ressources ont enregistré une hausse de 7,2% entre les deux exercices pour atteindre 12,2 MMDH, soit 66,3% des ressources totales. Cette hausse des ressources de l’AMO-CNSS est notamment expliquée par la hausse des cotisations du régime de 8% par rapport à 2018. Les ressources du régime AMO-Etudiant se sont-elles aussi inscrites dans le même trend haussier. Elles ont même enregistré une forte hausse en 2019, en passant de 19,7 MDH en 2018 à 64,9 MDH en 2019. Une situation que l’ACAPS explique par la hausse des cotisations du régime de 254,1% suite à l’importante augmentation du nombre des affiliés du régime entre les deux exercices. Pour leur part les ressources de l’AMO-CNOPS n’ont atteint que 6,1 MMDH, malgré la hausse du nombre d’actifs. À signaler que 73,1% des ressources sont constituées de cotisations et contributions, qui ont atteint 13,4 MMDH et ont connu une hausse de 7,9% par rapport à 2018. Par régime, les cotisations et contributions se sont élevées à 7,9 MMDH pour l’AMO-CNSS, 5,5 MMDH pour l’AMO-CNOPS et 62,3 MDH pour le régime dédié aux étudiants.

…Contre 14,3 milliards de dépenses
Du côté des dépenses des régimes de l’AMO, elles ont totalisé un montant de 14,3 MMDH, en hausse de 4,2% par rapport à 2018. Celles du régime AMO-CNSS et ont représenté 57,6% des dépenses du secteur contre 42,3% pour l’AMO-CNOPS avec un montant de 6 MMDH. Dans le même temps, les dépenses de l’AMO-Etudiants à 14,5 MDH en hausse de 11,1% par rapport à 2018. Les prestations et frais des régimes AMO ont totalisé un montant de 9,8 MMDH en 2019 dont 96,1% de prestations et frais payés avec un montant de 9,4 MMDH. Ces derniers ont enregistré une progression annuelle moyenne de 9,4% sur la période 2015-2019. Ces prestations et frais ont représenté 68,5% des dépenses consolidées des régimes AMO. Ceux du régime AMO-CNOPS ont représenté 87,9% contre une part de 54,4% pour l’AMO-CNSS. Selon l’ACAPS, cette différence s’explique par l’importance des charges d’exploitation et des charges non courantes de l’AMO-CNSS qui ont atteint respectivement 1,9 et 1,8 MMDH en 2019. 

Les sociétés mutualistes s’en sortent aussi

Concernant les sociétés mutualistes, l’ACAPS a fourni des données de 2018. Pourtant, ces dernières totalisent 3 millions de bénéficiaires dont 287.900 au titre d’une couverture de base. Ceci étant, il en ressort que les ressources des sociétés mutualistes se sont établies à 2,6 MMDH en 2018 dont 2,1 MMDH de cotisations et contributions. Ces dernières sont de l’ordre de 921,7 MDH au titre de la couverture médicale de base, de 633,5 MDH pour la couverture médicale complémentaire et de 592,7 MDH pour les risques couverts dans le cadre des caisses autonomes. En 2018, les dépenses se sont elles élevées à 2,3 MMDH. Elles sont constituées à hauteur de 68% de prestations et frais payés avec un montant de 1,6 MMDH. Quant aux prestations maladie, elles ont atteint 1 MMDH dont 648,8 MDH au titre de la couverture de base et 364,9 MDH pour les prestations maladie
complémentaires. Les prestations supportées par les caisses autonomes ont de leur part atteint 557,4 MDH.

Source : Leseco

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Un nouveau décret sur la télémédecine sur la table du gouvernement

14/01/2021

Le Conseil examinera également deux autres projets de décrets dont le premier porte sur la modification du décret relatif à la détermination des professions ou activités exclues du régime du bénéfice forfaitaire conformément à l'article 41 du Code général des impôts créé en vertu de l'article 5 de la loi de finances de 2007.

Le deuxième projet de décret détermine les limites des francs-bords du domaine public hydraulique.

Le conseil examinera également des propositions de nomination à des fonctions supérieures.

Source : Médias24

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La campagne de vaccination anti-Covid démarre au début de la semaine prochaine.

14/01/2021

L'arrivée des premiers lots du vaccin AstraZeneca est programmée pour le samedi 16 janvier, apprend à Médias24 une source sûre. La distribution démarrera immédiatement et la campagne de vaccination sera lancée en début de semaine.Dans une note adressée au directeurs régionaux de la Santé, le ministère les appelle à appuyer les formateurs régionaux et provinciaux pour bénéficier de la formation et la dispenser en cascade par la suite au niveau local.

Le vaccin sera acheminé par avion depuis l'Inde, poursuit notre source. Sous réserve que le laboratoire Serum Institute respecte ses engagements dans les délais, l'avion doit décoller du Maroc vendredi et revenir samedi avec les premiers lots du vaccin AstraZeneca.

En Inde, le déploiement du vaccin a déjà démarré et les responsables indiens avaient affirmé que les pays tiers seront livrés dans les dix jours. La vaccination à l'échelle nationale dans ce pays devrait démarrer vendredi.

La distribution des doses au niveau territorial au Maroc sera entamée immédiatement après leur réception et se poursuivra dimanche. La campagne nationale de vaccination anti-Covid au Maroc sera lancée au début de la semaine prochaine, probablement lundi ou mardi.

Les autorités sont en train d'alimenter la plateforme informatique relative à la vaccination avec les dernières données des cibles prioritaires. Toujours selon notre source, les médecins privés seront vaccinés en même temps que ceux du secteur public, probablement au sein des facultés de médecine ou des CHU.

C'est d'ailleurs pour cette raison que l'Ordre national des médecins a adressé une circulaire aux présidents des conseils régionaux pour les informer que les médecins n'ayant pas encore communiqué leurs informations doivent le faire avant le vendredi 15 janvier auprès de la société TLS Contact. Cette même société se chargera ultérieurement de fixer les rendez-vous aux médecins libéraux.

Par ailleurs, la direction du médicament et de la pharmacie du ministère de la Santé a réuni, jeudi dernier, la commission d'autorisation pour se pencher sur le dossier du vaccin Sinopharm. Témoin du sérieux de la procédure marocaine, la commission a demandé des précisions au laboratoire chinois, et l'autorisation du vaccin devrait se faire dans les prochains jours.

Source : Médias 24

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