Actualité médicale


Covid-19/Variant Delta : Voici les signes qui doivent alerter !

02/08/2021

Les cas de contamination au nouveau coronavirus ont fortement augmenté ces derniers temps. Une hausse inquiétante attribuée, selon les experts, au variant Delta, apparu pour la première fois en Inde et qui est beaucoup plus contagieux que les autres variants du coronavirus.

Comme pour une infection au covid « normal », les symptômes d’une éventuelle contamination au variant delta peuvent apparaitre de la période allant du 2ème jusqu’au 14 jour suivant l’infection. Aussi, les symptômes du variant Delta, scientifiquement appelé B.1.617, ne diffèrent pas des symptômes du covid «classique» qui sont les suivants : fièvre, essoufflement, toux, maux de tête, courbatures, mal de gorge, perte du goût ou de l'odorat, congestion nasale, fatigue et douleur musculaire.

Toutefois, il existe une différence dans le classement des symptômes entre une infection due au variant Delta et une infection due aux autres variants du virus, selon une récente étude menée au Royaume-Uni.

Ainsi, les symptômes les plus observés chez les personnes non-vaccinées après une contamination au variant Delta sont classés dans l’ordre suivant : maux de tête, irritation de la gorge, écoulement nasal, fièvre et toux persistante, précise l’étude.

La perte d’odorat, qui est l’un des principaux signes d’infection au covid « classique » et qui apparaissait dans les premiers jours suivants l’infection par ce dernier, arrive à la 9ème place en cas de contamination au variant Delta, note-t-on de même source.

D'autres signes ont aussi été observés en Inde chez les personnes contaminées au variant Delta à savoir l'infection du tractus gastro-intestinal, la perte auditive, la léthargie et la faiblesse extrêmes, l'oeil rose ou la conjonctivite, la bouche sèche ou pas assez de salive et des éruptions cutanées, comme nous l'avons indiqué dans cet article.

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Tout savoir sur le vaccin Johnson & Johnson

28/07/2021

Les États-Unis ont fait don, samedi, de plus de 300.000 doses du vaccin Johnson & Johnson anti Covid-19 au Maroc à travers le programme Covax. Il s’agit du seul vaccin anti covid-19 à dose unique. Voici les caractéristiques de ce vaccin.

Après avoir reçu ce vaccin anti covid-19, la personne acquiert l’immunité quatre semaines après l’inoculation. Elle est considérée complètement vaccinée avec une dose unique, nous indique Dr.Taieb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de Santé.

D’après le médecin, Janssen (Johnson and Johnson) est, tout comme Astrazeneca et Sputnik V, un vaccin à vecteur viral qui est la version modifiée et affaiblie d’un virus, il est reconnu par l’organisme et le pousse à déclencher une réponse immunitaire.

« Ce vaccin est efficace à 66% contre les formes asymptomatiques et protège de plus de 85% contre les formes graves comme il réduit le taux de létalité chez les personnes l’ayant reçu”, poursuit le médecin.

Selon le Dr Hamdi, l’avantage de ce vaccin est qu”il peut être utilisé dans des régions où la population trouve des difficultés de se déplacer pour recevoir la deuxième dose. C’est également plus pratique pour les personnes souffrant de "troubles mentaux" et qui ont du mal à respecter le rendez-vous de la deuxième dose.

Par ailleurs, le vaccin Janssen peut rester stable pendant deux ans à -20 °C et au moins trois mois entre 2 et 8 °C.

A noter que dans l’Union Européenne, le passeport vaccinal est délivré 4 semaines après l’inoculation du vaccin Johnson and Johnson et après deux semaines aux Etats-Unis.

Source : 2M

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ONU : les progrès vers l'éradication du sida chez les enfants sont au point mort

27/07/2021

Les progrès vers l'éradication du sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes sont au point mort et aucun des objectifs pour 2020 n'a été atteint, selon un nouveau rapport conjoint de l'ONUSIDA et d'organisations partenaires.

Le rapport de l'initiative "Start Free, Stay Free, AIDS Free" montre que le nombre total d'enfants sous traitement a diminué pour la première fois, bien que près de 800.000 enfants vivant avec le VIH ne soient pas actuellement sous traitement, précise un communiqué de l’ONU.

Il montre également les occasions manquées d'identifier précocement les nourrissons et les jeunes enfants vivant avec le VIH, en ce sens que plus d'un tiers des enfants nés de mères vivant avec le VIH n'ont pas été testés. S'ils ne sont pas traités, environ 50% des enfants vivant avec le VIH meurent avant d'avoir atteint leur deuxième anniversaire, selon la même source.

"Il y a plus de 20 ans, des initiatives pour les familles et les enfants visant à prévenir la transmission verticale et éliminer la mort d’enfants du sida ont véritablement donné le coup d'envoi à ce qui est maintenant devenu notre riposte mondiale au sida. Cela découle d'une mobilisation sans précédent de tous les partenaires. Pourtant, malgré des progrès précoces et spectaculaires, malgré plus d'outils et de connaissances que jamais, les enfants sont loin derrière les adultes et loin de nos objectifs", a déclaré Shannon Hader, Directrice exécutive adjointe des programmes à l'ONUSIDA, citée dans le communiqué.

Selon elle, les inégalités sont frappantes : les enfants sont près de 40% moins susceptibles que les adultes de suivre un traitement salvateur (54% des enfants contre 74% des adultes) et représentent un nombre disproportionné de décès.

"Start Free, Stay Free, AIDS Free" est une initiative qui a débuté en 2015, dans le prolongement du Plan mondial extrêmement réussi visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015 et à maintenir leurs mères en vie. Elle a appelé à une approche ultra-rapide pour s'assurer que chaque enfant a un début sans VIH, reste sans VIH pendant l'adolescence et que chaque enfant et adolescent vivant avec le VIH a accès à un traitement antirétroviral.

Source : 2M

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Le Maroc entame la 3éme vague du Covid-19

26/07/2021

Le professeur Mustapha Ennaji, virologue et directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II à Casablanca nous dresse un état des lieux de la situation épidémiologique au Maroc suite à la hausse du nombre des cas de contamination et des décès dus au nouveau coronavirus.

Pr. Ennaji affirme que Nous entamons déjà une troisième vague de contamination du Covid-19, plus virulente à laquelle il faut redoubler de vigilance pour éviter la catastrophe. Quant au cofinement Pr. Ennaji dit que c'est la solution idoine pour maitriser la situation épidémiologique, toutefois le respect des gestes barrières ainsi que l’accélération de la campagne de vaccination contribue largement à infléchir la courbe.

Au niveau national, 4.110 nouveaux cas de Covid-19 ont été décelés de samedi à dimanche 25 juillet à 16h. Sur ce total de nouveaux cas, 1.360 ont été identifiés dans la région de Casablanca-Settat (1.143 dans la ville de Casablanca) Pr. Ennaji explique que c’est normal que l’épidémie du Coronavirus progresse rapidement à Casablanca, car c’est une ville à forte densité démographique.

Pour conclure Pr. Ennaji souligne qu'il faut se faire vacciner contre le virus et respecter les gestes barrières particulièrement, le port du masque, la distanciation et le lavage des mains afin d'éviter la transmission des germes et retrouver la vie d'avant covid.

Source : 2M

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