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News
Le Maroc célèbre les 20 ans du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
09/11/2021
Le Maroc célèbre les 20 années de la création du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, notamment à travers la participation à la caravane de la torche à l’instar de 20 autres pays africains, a annoncé vendredi dernier le ministère de la Santé.
Le ministère, en collaboration avec ses partenaires du Comité national de coordination de l’appui du Fonds mondial, prend part à la caravane de la torche organisée par la société civile, qui symbolise les milliers de vies sauvées. La torche venant du Ghana sera reçue à Dakhla le 6 novembre, avant de la remettre à la Tunisie, coïncidant avec la célébration du 46ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, précise le département dans un communiqué.
Le Maroc a été le premier pays de la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord et le 7ème au monde à recevoir des subventions successives du Fonds mondial de plus de 130 millions de dollars US pour la lutte contre le sida et la tuberculose, souligne-t-on de même source.
Cet appui complémentaire aux investissements nationaux, en termes d’infrastructures, d’équipements et de ressources humaines, et la mobilisation des différents partenaires ont permis d’éviter plus de 27.000 décès et plus de 50.000 nouvelles infections au sida.
La lutte contre l’infection VIH et la tuberculose continuera de constituer une des priorités sanitaires dans le Royaume, en vue d’éliminer ces deux problèmes de santé publique à l’horizon de 2030, conclut le communiqué.

Un nouveau vaccin limite nettement les risques liés au Cancer du col de l'utérus
08/11/2021
Les cas de cols de cancers de l'utérus ont particulièrement décliné parmi les femmes britanniques ayant reçu un vaccin contre l'infection au papillomavirus, à l'origine de ces cancers, constate une étude publiée récemment.
"Notre étude donne les premières preuves directes de l'effet de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), via le vaccin bivalent Cervarix, sur la fréquence du cancer du col de l'utérus", résument les auteurs de ce travail publié dans le Lancet.
Les cancers du col de l'utérus sont quasiment toujours provoqués par une infection, sexuellement transmissible, au papillomavirus. Depuis le milieu des années 2000, des vaccins existent contre celle-ci.
De nombreux pays ont donc engagé une campagne auprès des adolescents, l'idée étant de recevoir le vaccin avant d'être actif sexuellement. C'est le cas de la France, qui l'a même étendue cette année aux garçons, bien que le taux de couverture reste très inférieur aux objectifs.
Jusqu'à maintenant, on connaissait bien l'efficacité des vaccins contre l'infection elle-même et contre l'apparition de lésions pré-cancéreuses. Mais les données étaient moins précises sur la fréquence des cancers déclarés.
C'est l'apport de l'étude du Lancet. Selon ses conclusions, il y a une nette réduction des cas de cancers du col de l'utérus chez les femmes éligibles à la campagne de vaccination britannique, lancée à la fin des années 2000.
Cette diminution, mesurée par rapport à la proportion de cas chez des générations précédentes, est particulièrement sensible chez les femmes susceptibles d'avoir été vaccinées tôt, à 12 ou 13 ans. Ces dernières années, les cancers du col de l'utérus y ont quasiment disparu.
Ces conclusions ont des limites. Même sans vaccination, les chercheurs n'attendaient qu'un nombre limité de cancers dans cette tranche d'âge, qui ne dépasse pas 25 ans aujourd'hui. Ils soulignent donc qu'il faudra continuer à y étudier la fréquence des cancers lors des années à venir.
Par ailleurs, afin de mener un suivi à long terme, l'étude ne s'intéresse qu'à des femmes ayant pu bénéficier de la campagne britannique à ses tout débuts. Or, c'était à l'époque le vaccin Cervarix, produit par le laboratoire GSK, qui était utilisé.
Depuis, il a été remplacé par le Gardasil de l'américain Merck, dit MSD hors des Etats-Unis, sur lequel l'étude ne peut donc rendre de conclusions.
