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News
L' ONU appel à "plus de solidarité" dans la distribution des vaccins
03/11/2021
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a réitéré, lundi, son appel pour “plus de solidarité” dans la distribution des vaccins, alors que le nombre de morts liés à la Covid-19 vient de franchir la barre des cinq millions.
Dans un communiqué, le chef de l’ONU a regretté ce nouveau “seuil douloureux”, relevant que “cette étape dévastatrice nous rappelle que nous laissons tomber une grande partie du monde”.
“Alors que les pays riches administrent les troisièmes doses du vaccin contre la Covid-19, seuls 5% environ des Africains sont entièrement vaccinés”, a-t-il indiqué, notant que d’autres “menaces dangereuses” continuent de permettre à la Covid-19 de "prospérer". Il a, dans ce sens, cité la désinformation, la thésaurisation des vaccins et le nationalisme vaccinal, ainsi que le manque de solidarité mondiale.
Le SG de l’organisation internationale a appelé, en outre, à soutenir “pleinement” la stratégie mondiale de vaccination qu’il a lancée avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en octobre dernier.
Pour l’ONU, il s’agit d'injecter des vaccins dans les bras de 40% des personnes dans tous les pays d’ici la fin de l’année, et de 70% d’ici la mi-2022, a-t-il précisé, appelant à ce sujet, à agir de toute urgence et à grande échelle, en vue de combler les lacunes en matière de financement et à coordonner leurs actions pour réussir.
Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, un total de 6.838.727.352 doses de vaccin ont été administrées dans le monde dont la majorité dans les pays riches. Plus de 245,3 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués.

Instauration d'une charte de consultation gynécologique en France
27/10/2021
Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français a publié une charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique qui a pour but de restaurer un climat de confiance entre les praticiens en gynécologie ou en obstétriques et les femmes.
A l’heure actuelle en France, le secteur de la gynécologie est au cœur de scandales, notamment à cause de mauvaises pratiques. Depuis quelque temps, les langues de certaines femmes se délient, elles n’hésitent plus à dénoncer les violences obstétricales ou gynécologiques qu’elles subissent ou ont subies lors d’un examen médical. Afin de prévenir ces violences, de rassurer les patientes, mais aussi les professionnels qui travaillent déjà dans un climat de bienveillance, le CNGOF a rédigé une charte de la consultation en gynécologie ou en obstétrique.
Lors de ces examens spécifiques, les femmes peuvent être désorientées, ne pas savoir comment réagir ou ne pas oser s’opposer au médecin. La charte leur explique alors ce qu’elles ont le droit de faire, que leur consentement est requis avant la pratique d’un examen clinique ainsi le but de ces examens.
1/ Le médecin, le praticien ou la sage-femme doit leur expliquer clairement le but de l’examen ainsi que ses modalités ;
2/ L’examen clinique « fournit des renseignements que l’imagerie ne peut pas apporter (comme l’état de la vulve, du vagin et du col, la mobilité des organes pelviens, la contraction des muscles ou la cartographie des zones douloureuses et la typologie des douleurs, ou encore l’origine de saignements ou de pertes). Il permet aussi la pratique de prélèvements (frottis, examens bactériologiques) » ;
3/ La patiente a le droit d’exprimer, au début de la consultation, son refus de se faire examiner ;
4/ Avant l’examen, la femme doit donner son accord oral ;
5/ La patiente a la possibilité de « se dévêtir à l’abri des regards, dans le respect de sa pudeur » ;
6/ La femme peut interrompre l’examen en cours ;
7/ La présence d’un étudiant ou d’un autre soignant doit être soumise à l’accord préalable de la patiente, notamment pour « tout geste médical ou examen clinique éventuel pratiqué » sur elle.
La charte a été signée par plusieurs Collèges, Fédérations et Sociétés de gynécologie et d’obstétrique français.
Source : Passeport santé
