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Recrutement des médecins étrangers : une pression sur la tutelle
22/06/2021

Le recrutement des médecins étrangers est toujours la cible d'une offensive des organisations syndicales et professionnelles du secteur de la santé qui cherchent à verrouiller le processus via des amendements proposés à la tutelle et déposés au parlement.

Les organisations syndicales et professionnelles représentatives du secteur libéral de la santé font front commun contre le projet de loi 33-21 relatif à la pratique de la médecine.

L’ANCP, le SNMSL, le SNMG et le CSNMSP se sont réunis vendredi 18 juin, en présence de représentants de l’ordre des médecins, pour rappeler leur position par rapport au projet de la tutelle de recourir aux médecins étrangers pour combler le déficit du secteur en ressources humaines.

« Notre responsabilité nous oblige, en plus de mettre à profit les expériences, l’expertise et les compétences marocaines dans le domaine de la santé, à faire des observations et de soumettre des propositions relatives à l’arsenal juridique qui fera l’objet d’amendements », lit-on dans le communiqué publié par les quatre organisations.

Un point concentre l’attention des syndicats et sur lequel ils ne comptent pas lâcher la pression. Il s’agit de la facilitation des conditions de l’exercice des médecins étrangers au Maroc. « Ce volet doit être encadré par des garanties juridiques afin de protéger la santé des Marocains et préserver leurs droits », insistent les syndicats.

Les syndicats déclarent, comme rappel, que le Maroc a en effet besoin de « ressources humaines pour combler le déficit et fournir le personnel  nécessaire pour répondre aux exigences des grands projets liés à la santé des citoyens ».

Pour ce faire, ils appellent à « former davantage de médecins et cadres de santé afin de répondre aux besoins croissants en services de santé de qualité ».

« Nous n’avons pas pu atteindre le seuil de 3.000 médecins diplômés par an, ce qui nécessite d’imaginer des formules pratiques qui favorisent l’attractivité de cette profession ».

Ils demandent aussi à la tutelle , « de se concentrer sur la réforme des conditions d’exercice de la profession dans les secteurs public et privé afin d’arrêter l’hémorragie de la fuite des cerveaux », en rappelant que « plus de 600 médecins quittent le pays pour travailler à l’étranger ».

Sur la question des médecins étrangers, les syndicats expliquent que par « souci de valorisation des services de santé, nous mettons en garde contre la dérive d’ouvrir les portes sans offrir les garanties et imposer des conditions qui préservent la santé des Marocains ».

« D’autant plus que les médecins marocains eux-mêmes, après avoir terminé leur formation à l’étranger, et lorsqu’ils souhaitent exercer la profession de médecin au Maroc, font face à un parcours du combattant avant d’obtenir l’équivalence qui leur permet d’exercer la profession ».

Les syndicats appellent aussi à valoriser toutes les initiatives qui encourageraient le retour des médecins marocains exerçant à l’étranger dans le sens de mettre en place une série de mesures et d’incitations à inclure dans le projet de loi 33-21.

Ils demandent également à la tutelle d’annoncer des actions concrètes qui visent à encourager les médecins à travailler dans les zones éloignées et les déserts médicaux.

« Nous insistons sur la nécessité d’aller dans le sens  de la résolution d’un certain nombre de problèmes du secteur de la santé et non de les compliquer », ajoutent les syndicats qui précisent que leurs propositions d’amendements ont été déposées auprès du chef du gouvernement, du ministère de la santé, au parlement, et à l’ordre des médecins.

Source : Media24

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Premiers pas vers la création de la fonction publique de santé
22/06/2021

La généralisation projetée de la couverture médicale; de même que les inégalités d'accès aux soins constatées depuis le déclenchement de la pandémie; exigent désormais un renforcement des moyens humains dans le domaine de la santé; ainsi qu'une amélioration du statut du personnel pour pourvoir le mobiliser et le retenir.

Le gouvernement a consacré sa dernière réunion hebdomadaire à la réforme du statut général des professionnels de la santé. Cinq textes de lois ont été examinés et adoptés, dans une première étape du lancement de la réforme du système de santé par le département de Khalid Ait Taleb, érigeant la valorisation des ressources humaines en priorité.

Le premier projet de loi adopté (n°39.21) vient ainsi compléter le dahir n°1-58-008 (24 février 1958) portant statut général de la fonction publique et régissant, de ce fait, l’ensemble des fonctionnaires des administrations centrales de l’Etat et des services extérieurs qui en dépendent. Le nouveau texte ne fait qu’ajouter les professionnels de la santé exerçant dans le secteur public à la liste des catégories professionnelles non concernées par ce dahir, en vue d’élaborer, en vertu d’un texte législatif, un statut qui leur est propre et définissant notamment leurs droits et obligations professionnelles.

Ils s’ajoutent ainsi aux magistrats, militaires des Forces armées royales et au corps des administrateurs du ministère de l’Intérieur.

Sur un autre volet, le gouvernement s’est arrêté sur le statut des étudiants des centres hospitaliers. Dans ce qui semble être une tentative de contenir la colère exprimée par les futurs médecins quant aux « conditions de travail », le gouvernement a donné le feu vert pour l’augmentation des indemnités de certaines catégories, dont le montant s’élèvera désormais à 2.000 DH.

Cette indemnité concerne les étudiants chargés des missions d’internes, ceux de la 6e année de pharmacie et de médecine dentaire affectés dans les centres hospitaliers universitaires placés sous la tutelle du ministère de la Santé.

  • Les médecins étrangers en renfort

Dans le cadre de la réforme du système de santé, le gouvernement envisage de simplifier la procédure, permettant aux médecins étrangers, d’exercer au Maroc.

Le nouveau projet de loi 33.21 abandonne ainsi plusieurs conditions dont:

  • l’obligation d’une convention d’établissement ou de traitement réciproque,
  • l’obligation d’être marié à un ressortissant marocain pendant une durée de 5 ans au moins,
  • être né au Maroc et y ayant résidé de manière continue pendant une durée de 10 ans au moins,
  • ne pas être inscrit à un Ordre des médecins étranger, ou justifier de sa radiation s’il y était inscrit.

En vertu de ce texte, les médecins étrangers seront soumis aux mêmes conditions que leurs confrères marocains, à savoir:

  • être titulaire du diplôme de docteur en médecine conférant à son détenteur le droit d’exercer. L’équivalence au diplôme national n’est désormais exigée que pour les médecins n’ayant jamais été inscris à un ordre étranger.
  • ne pas avoir été condamné au Maroc ou à l’étranger par une décision ayant acquis la force de la chose jugée pour un crime ou un délit contre les personnes, l’ordre de la famille ou la moralité publique,
  • n’avoir fait l’objet d’aucune sanction disciplinaire ayant entraîné sa suspension de l’exercice de la profession ou sa radiation du tableau de l’ordre étranger sur lequel il était inscrit.

Autres nouveautés: il suffit d’une inscription à l’ordre des médecins, avec abandon de l’obligation d’une autorisation pour l’exercice immédiat de la profession. Le nouveau projet de loi prévoit également une carte d’inscription de pas moins de 4 ans.

Source : Media24

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