Selon un nouveau rapport de situation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cinq milliards de personnes dans le monde ne sont toujours pas protégées contre les acides gras trans, substances nocives qui augmentent le risque de maladie cardiaque et de décès. 

Depuis qu’en 2018, l’OMS a appelé pour la première fois à cesser la production industrielle d’acides gras trans partout dans le monde, en fixant pour objectif leur élimination en 2023, la couverture de la population par des politiques inspirées des meilleures pratiques a presque sextuplé. Quarante-trois pays appliquent désormais les meilleures pratiques recommandées pour supprimer les acides gras trans dans les aliments, et 2,8 milliards de personnes dans le monde sont protégées. 

Malgré des progrès importants, 5 milliards de personnes dans le monde risquent encore de subir les effets dévastateurs des acides gras trans sur leur santé, et l’objectif mondial de l’élimination complète de ces composés en 2023 n’est pas réalisable pour le moment. 

Les acides gras trans de production industrielle se trouvent couramment dans les aliments préemballés, les produits de boulangerie, les huiles de cuisson et les pâtes à tartiner. Chaque année dans le monde, la consommation d’acides gras trans est responsable de pas moins de 500 000 décès prématurés dus à une maladie coronarienne.  

« Les acides gras trans n’ont aucun avantage connu et présentent des risques énormes pour la santé qui entraînent des coûts énormes pour les systèmes de santé », a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. 

Source : L’OMS

« L’importance du pharmacien dans le système de santé au Maroc », tel a été le thème de la 23ème Journée Pharmaceutique Internationale de la Wilaya du Grand Casablanca qui a été organisée par le Syndicat des pharmaciens d’officine de Casablanca. De très nombreux pharmaciens ont assisté à cet événement et ont pris part au débat concernant l’avenir de la profession et les défis qui doivent être relevés pour améliorer le quotidien des pharmaciens d’officine au Maroc. 

Dans ce sens, le Pr Jaafar Heikel, épidémiologiste, économiste de la Santé et Expert OMS, a expliqué que le pharmacien joue un rôle clé dans le système de santé au Maroc eu égard à sa proximité avec les citoyens. « Il est très souvent le premier professionnel de santé que les citoyens consultent pour leurs problèmes de santé », a-t-il souligné. En Europe et dans d’autres régions du monde, le rôle du pharmacien est valorisé et les prestations fournies aux patients sont rémunérées, ce qui n’est pas le cas chez nous. Le

Le thème du rôle du pharmacien dans le système de santé a été également abordé par le Dr Amine Cheikh, pharmacien coordinateur du Centre des Études de Bioéquivalence à l’hôpital Cheikh Zaid. Les participants à cette journée ont pu également assister à des conférences scientifiques animées par des experts et qui s’inscrivent dans le cadre de la volonté du Syndicat des pharmaciens d’officine de Casablanca de contribuer à la formation continue des pharmaciens d’officine. Il est à souligner que des hommages ont été rendus à des personnalités du secteur pharmaceutique.