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LES RESPIRATEURS ARTIFICIELS 100 % MAROCAINS ENFIN AUTORISÉS
02/02/2022

Après plusieurs mois de blocage, les respirateurs artificiels Made in Morocco ont enfin reçu le quitus des autorités sanitaires.

 

La signature du protocole d’accord a eu lieu en présence du ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, et celui de l’Industrie, Ryad Mezzour.

« Nous sommes sur la bonne voie. Il est prématuré de parler de cela pour le moment, mais nous avons fait beaucoup d’avancées avec le ministère de la Santé », affirme un industriel, membre du cluster médical à l’origine de cette initiative. En donnant son autorisation à la certification du respirateur artificiel 100 % marocain, les autorités sanitaires viennent de faire un grand pas dans la mise sur le marché de ce produit, qui pourrait donner plus de chances aux cas critiques du Covid-19, rapporte Le360.

C’est en 2020 que l’initiative de fabriquer de tels respirateurs a été prise par un collectif composé d’une quinzaine d’entreprises opérant dans les secteurs de l’ingénierie, de l’aéronautique, de l’automobile et de l’électronique. L’idée est d’empêcher une saturation des unités de réanimation et de soins intensifs. Il est reproché au ministère de la Santé une certaine « lenteur bureaucratique » dans la gestion de ce dossier. Quant au ministère de l’Industrie, il lui est reproché de n’avoir pas suffisamment expérimenté ce dispositif médical.

C’est en 2020 que l’initiative de fabriquer de tels respirateurs a été prise par un collectif composé d’une quinzaine d’entreprises opérant dans les secteurs de l’ingénierie, de l’aéronautique, de l’automobile et de l’électronique. L’idée est d’empêcher une saturation des unités de réanimation et de soins intensifs. Il est reproché au ministère de la Santé une certaine « lenteur bureaucratique » dans la gestion de ce dossier. Quant au ministère de l’Industrie, il lui est reproché de n’avoir pas suffisamment expérimenté ce dispositif médical.

Il faudra attendre juillet 2021, pour qu’une mission parlementaire se penche sur la question et recommande aux ministères de la Santé et de l’Industrie, une coordination pour évacuer le dossier du respirateur artificiel à 100 % marocain. Les concertations ont abouti le 28 décembre 2021, à la signature du protocole d’accord dédié au développement de la fabrication nationale de dispositifs médicaux et de produits de santé.

Source: Bladi.net

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Ordre des pharmaciens : voici les principaux changements législatifs
31/01/2022

La Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants a entamé hier l’examen détaillé du projet de loi n°98-18 relatif à l'ordre des pharmaciens proposé par le gouvernement.

Composé de 101 articles, le nouveau texte, qui a été présenté le 21 décembre dernier par le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, en Commission, prévoit de remplacer le Dahir portant loi 1-75-453 datant du 17 décembre 1976 que les professionnels considèrent comme obsolète et en déphasage avec l’évolution que connaît le secteur pharmaceutique. La nouvelle mouture, dont «Le Matin» détient copie, apporte plusieurs nouveautés par rapport au texte en vigueur. D’abord un changement de dénomination : l’Ordre des pharmaciens deviendra l’Ordre national des pharmaciens (art.1). Le texte prévoit aussi d’autres nouveautés, comme la création d’un nouvel organe, à savoir la Conférence des conseils de l’Ordre. Il s’agit d’une instance d'approbation (art. 75) qui sera chargée d’adopter, entre autres, le code de déontologie, les rapports moraux et financiers, définir les modalités de cotisation, acquisition des biens, les quotes-parts financières à verser annuellement aux différents conseils des sections. Une autre instance sera aussi créée conformément au projet de loi : l’instance permanente de consultation et d’accompagnement (article 71).

Cette nouvelle commission permanente, à laquelle seront confiées toutes les problématiques de la profession et des instances ordinales, sera présidée par un pharmacien-enseignant désigné par l’administration et comprendra 3 membres issus de l’administration et 5 pharmaciens désignés par le président du Conseil national de l’Ordre (2 pharmaciens d’officine, un biologiste, un pharmacien industriel et un pharmacien issu de la répartition). Le projet de loi prévoit par ailleurs de créer des conseils régionaux des pharmaciens d’officine par décret sur proposition du Conseil de l’Ordre (Art.45) et l'élargissement de l'Ordre en groupant obligatoirement tous les pharmaciens exerçant au Maroc, soit à titre privé, soit dans les services publics (article 2). S’agissant du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, le projet de loi accorde à cet organisme les attributions de proposition et d’exécution (art. 38), mais pas que ces missions. Le texte prévoit en effet que cette instance établisse le règlement intérieur de l’Ordre approuvé par la conférence des Conseils de l’Ordre (organe suprême de l’Ordre national des pharmaciens) (art. 34), de proposer à la conférence des conseils de l’Ordre le montant des cotisations annuelles des membres et leur participation financière nécessaire au fonctionnement des œuvres d’assistance médicale et sociale de l’Ordre, ainsi que la quote-part revenant respectivement à chaque conseil.

 

 

 

Source : Le matin

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