La future usine de vaccins de Benslimane, consacrée au remplissage des flacons de vaccins anti-covid ne sera pas opérationnelle avant la fin de l’année.
C’est ce qu’affirme Samir Machour, vice-président de Samsung Biologic, invité de L’Info en Face. Et d’expliquer que si les travaux de construction sont aujourd’hui achevés à hauteur de 98%, reste les démarches pharmaceutiques à mettre en œuvre et l’achèvement de la partie relative au transfert de la technologie. C’est donc pas probable d’avoir des lots commerciaux d’ici la fin de 2022, explique Samir Machour. Et de noter que le retard accusé est dû essentiellement aux retards liés à la logistique causés par la situation géopolitique mondiale.
Toutefois, il rassure que l’approvisionnement en matière première (Bluk) et en flacons et matériels nécessaires pour le remplissage est sécurisé. « Nous ne devrions pas avoir de difficultés d’approvisionnement à ce niveau pour pouvoir lancer l’opération de remplissage qui reste une phase complexe », note l’invité.
Le Prix Maroc-Libye de la recherche scientifique a été lancé, samedi, à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca.
Et ce à l’occasion d’une journée baptisée «feu professeur Mohamed Al Dakhisi», organisée à l’initiative de la Société marocaine des sciences médicales.
Cette rencontre, qui s’est déroulée en présence notamment du ministre de la santé et de la protection sociale Khalid Aït Taleb, et du wali de la région Casablanca- Settat, a été marquée par la signature de nombre de conventions visant à promouvoir la recherche scientifique et le secteur de la santé au Maroc.
Une formule nasale du vaccin anti-covid mené par l'université d'Oxford en collaboration avec le laboratoire AstraZeneca a échoué.
Au cours de cette étude, "la première à avoir été publiée sur un vaccin à vecteur adénovirus par spray nasal", les chercheurs n'ont observé une réponse d'anticorps dans les muqueuses nasales que "chez une minorité de participants", explique l'université d'Oxford.
La réponse immunitaire "systémique à la vaccination intranasale a également été plus faible que lors d'une vaccination intramusculaire", précise le communiqué au sujet de l'essai qui a porté sur trente personnes non préalablement vaccinées.
"Ce spray nasal n'a pas fonctionné aussi bien que nous l'espérions", a indiqué Sandy Douglas, professeure associée de l'université ayant participé à l'essai.
Une étude en Chine a obtenu de bons résultats avec un vaporisateur plus complexe qui envoie le vaccin plus profondément dans les poumons, a-t-elle fait savoir, estimant qu'il est possible qu'une grande partie du vaccin testé par l'université britannique soit tombée dans les voies digestives avec le spray nasal plus sommaire utilisé.
L'étude a fait appel au même vecteur adénovirus que celui qui est utilisé pour le vaccin mis au point par Oxford avec AstraZeneca.
Lors d'une séance tenu mardi, le projet de loi cadre n° 06.22 relatif au système national de santé a approuvé à la majorité.
Le projet de loi-cadre a été adopté par sept voix pour et une abstention, lors de cette séance marquée par la présentation de quelque 132 propositions d'amendements à aux articles de ce texte.
"L'approbation à la majorité du projet de loi-cadre reflète les efforts déployés par les conseillers pour sa mise en oeuvre, dans l'attente de la promulgation des textes organiques en vue d'approfondir le débat à ce sujet", a affirmé le président de la commission, Abderrahim Drissi, dans une déclaration à la MAP.
Il a souligné que l'importance de ce texte réside dans le fait qu'il inclut toutes les composantes du système national de santé et touche toutes les collectivités territoriales afin de parvenir à la justice spatiale, notant que l'ensemble des acteurs du secteur de la santé attendent avec impatience la mise en oeuvre de cette loi-cadre, en vue de permettre au Royaume d'avoir un bon système de santé.
Le projet de loi cadre qui inclut dix objectifs en tant que priorité nationale et responsabilité partagée, tend notamment à faciliter l'accès aux services de santé et à améliorer leur qualité, à assurer une répartition égale et équitable de l'offre de soins, à réglementer territorialement l'offre de soins dans le secteur public et à améliorer sa gouvernance, ainsi qu'assurer la souveraineté pharmaceutique et la disponibilité, la sécurité et la qualité des médicaments et des produits de santé.