Actualité médicale


Ordre national des pharmaciens : la nouvelle loi voit le bout du tunnel

26/05/2021

Plus de 16 mois après son dépôt au Parlement, le projet de loi 98-18 relatif à l’Ordre national des pharmaciens devra être examiné aujourd’hui.

Alors que la nouvelle loi portant sur les attributions de l’Ordre national des pharmaciens a pu entamer le circuit législatif dès janvier 2020, le nouveau cadre d’exercice de cette entité qui est cruciale pour formuler les demandes des professionnels du secteur et pour l’application de la politique des médicaments est resté en stand-by.

Pour dissiper le doute qui a commencé à s’installer à propos des délais d’adoption de cette législation, la Commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants doit entamer, aujourd’hui, l’examen de cette loi qui intervient à un moment important de la mise en œuvre du chantier de la couverture sociale.

La dimension régionale reste, quant à elle, fortement présente dans la réforme projetée, notamment en vue d’assurer un équilibre territorial. De fait, plusieurs réglages devront être effectués en vue d’élargir la représentativité des catégories exerçant dans la profession soit à titre privé soit dans les services de l’État et des collectivités territoriales, de même que les pharmaciens travaillant comme enseignants-chercheurs dans les facultés de médecine.

Les délais pressent
La réorganisation de l’Ordre national des pharmaciens devra se faire dans un délai raisonnable, vu la multitude des décrets d’application qui devront être élaborés après l’adoption du nouveau dispositif légal. Il faut dire aussi que la nouvelle loi composée de 101 articles opère une réelle coupure par rapport à l’ancien statut, avec plusieurs mesures apportées en vue de garantir la transparence des modalités de représentation et de recours, ainsi que pour la création de «la conférence des conseils des pharmaciens», nouvelle instance prévue par la loi projetée.

Cette structure sera chargée de formuler des recommandations visant à faciliter l’accès aux soins ainsi que d’approuver le projet du Code déontologique de la profession. À souligner que la réforme du statut de l’Ordre national des pharmaciens devra établir les montants des cotisations proportionnellement à la taille des conseils élus,
de même qu’elle est chargée d’approuver les montants décidés par le conseil national pour les cotisations annuelles obligatoires.

Source : Leseco

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Vente illégale de médicaments : Les procureurs du Roi se mobilisent

11/05/2021

La présidence du ministère public vient d'adresser une circulaire aux procureurs au sujet de la vente illégale de médicaments.

La circulaire date du 7 mai. El Hassan Daki, président du ministère public, y stipule que malgré l’existence d’un cadre légal qui encadre la vente de médicaments et qui prévoit des sanctions en cas d’infraction, ainsi que les efforts de contrôle de la vente et d’activation des poursuites contre les contrevenants, le ministère de la Santé continue de recevoir de nombreuses plaintes pour vente de médicaments par des personnes non habilitées, notamment via internet.

Pour lutter contre ce phénomène et activer les disposition du Code du médicament et de la pharmacie, le ministère public invite les procureurs à accorder un intérêt particulier à ce sujet en prenant les mesures suivante :

  • Inviter la police judiciaire à coordonner avec les services du ministère de la Santé pour détecter toute image de vente illégale de médicament, et consulter les résultats des enquêtes pour engager les actions judiciaires nécessaires.
  • Liquider les affaires de vente illégale de médicaments en cours d’instruction dans les tribunaux, dans des délais raisonnables.
  • Demander la destruction des lots de médicaments saisis.
  • Exiger des sanctions qui correspondent à la gravité des faits.
  • Faire appel des jugements infligeant des sanctions inadaptées.
  • Transmettre au ministère public des statistiques mensuelles sur les enquêtes, les poursuites et les décisions de justice.

Source : Médias24

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Le groupe Akdital met la main sur la clinique De Vinci

04/05/2021

Akdital élargit son réseau de cliniques privées. Le groupe opérant dans la santé privée au Maroc vient d’annoncer l’acquisition de la clinique De Vinci.

« Akdital a énormément d’ambition pour la Clinique De Vinci. Le groupe compte développer des technologies plus poussées au sein des blocs opératoires, de la grande chirurgie à la chirurgie hyper spécialisée. Le leader de la santé compte également développer prochainement la chirurgie robotique pour positionner la Clinique De Vinci comme pionnière dans le domaine », précise le management du groupe Akdital, faisant remarquer que la clinique De Vinci passe ainsi un cap dans son développement grâce notamment à la qualité de son personnel et à la sécurité et l’hygiène prônées par le groupe Akdital.

On apprend que depuis l’acquisition de l’établissement, le groupe Akdital a permis à la clinique De Vinci d’améliorer et d’apporter des changements majeurs adossés à une réelle stratégie de développement avec une vision à long terme. Le groupe Akdital fait aussi remarquer que l’opération d’acquisition de cet établissement, qui s’est faite en association avec le Pr Joual, Pr Fekak et Pr Haddad, a eu lieu le 9 novembre 2020, suite à l’obtention de l’autorisation réglementaire du Conseil de la concurrence. « La clinique possède une grande expertise en Urologie grâce à son plateau technique ainsi qu’à son équipe expérimentée et reconnue. La Clinique De Vinci est également experte dans le domaine de l’anesthésie-réanimation supervisé par le Pr Haddad, qui dispose d’une équipe d’anesthésiste de haut niveau dotée de matériels innovants », ajoute le management du groupe Akdital.

Notons que la clinique De Vinci est une structure privée multidisciplinaire comprenant de nombreuses spécialités telles que la traumatologie, la neurochirurgie, la chirurgie cancérologique, l’ORL et d’autres disciplines médicales. De même, l’établissement compte 52 lits au total, 4 salles de blocs opératoires, un service de radiologie et des salles ultra modernes pour tous types d’opérations. Le groupe Akdital précise de même qu’il dispose d’un réseau de 7 établissements de santé multidisciplinaires et spécialisés, avec 900 lits (2021), soit 10 % de l’offre nationale privée, avec plus de 1700 emplois directs.

Source : Challenge.ma

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Colloque international en Mai sur «Les sciences au service de la santé»

26/04/2021

La première édition d’un colloque international sur «Les sciences au service de la santé» aura lieu les 27 et 28 mai prochain à Meknès.

Initiative conjointe de la Faculté des sciences de Meknès et la Ligue marocaine pour la recherche scientifique et de droit à la santé, cette manifestation débattra de l’apport de chacune des sciences dans l’avancement des recherches et la résolution des problèmes universels liés à la santé de l’Homme.


Le colloque se penchera aussi sur la faisabilité du partenariat public-privé (PPP) dans le domaine de la santé, comme une alternative à privilégier en vue de résoudre des problèmes complexes de santé publique et de développement social.


Cette édition s’articulera autour de quatre axes, en l’occurrence «La recherche médicale : les enjeux du progrès et du développement de l’innovation en santé», «Comment la recherche scientifique et technique peut-elle contribuer à améliorer les prestations et services de santé ?», «De quelle manière pourrions-nous donner un nouvel élan à la santé publique au Maroc à l’ère de la Covid-19 ?» et «Comment le PPP permet-il un accès équitable aux soins pour toutes les couches de la société ?»


Selon les organisateurs, le choix de cette thématique s’explique par la centralité de la santé dans les préoccupations majeures des décideurs à travers le monde, et, plus particulièrement, à l’ère de la pandémie de la Covid-19».
Au cœur de toutes les politiques, quelle que soit leur obédience, la santé a toujours été et est toujours au centre des recherches scientifiques et technologiques, notent-ils.


Cette édition est organisée en coordination avec l’Université Moulay Ismaïl de Meknès, l’Amicale des gynécologues de Meknès et la Société marocaine d’anesthésie et de réanimation (SMAR), et avec l’appui de la Société marocaine de médecine d’urgence (SMMU) et l’Organisation panafricaine de lutte contre le Sida (OPALS). 

Source : LeMatin

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