Actualité médicale


Les principales conclusions du rapport thématique sur le système de santé

22/06/2021

Un rapport sur le système de santé a été présenté mardi en séance plénière au sein de la Chambre des représentants.

Le document, élaboré par le groupe de travail thématique selon une approche scientifique participative, dresse un diagnostic général de la situation du système de la santé au Maroc et formule une série de recommandations à même de remédier à ses dysfonctionnements.

La Chambre des représentants a tenu mardi une séance plénière consacrée à la présentation et à la discussion du rapport élaboré par le groupe de travail thématique chargé du système de santé. Composé de 200 pages, ce document élaboré selon une approche scientifique participative et suite à la tenue de plusieurs auditions, dresse un tableau général de la situation du système de santé au Maroc. «Le diagnostic réalisé par le groupe de travail thématique en charge du système de santé a permis d’identifier un certain nombre d’obstacles et d’entraves liés principalement aux défis organisationnels et aux ressources humaines et au financement, ainsi que des contraintes majeures liées à la gouvernance et aux infrastructures. Ces obstacles entravent la réalisation effective des objectifs tracés dans le cadre des politiques publiques et qui tendent à améliorer le secteur de la santé au Maroc».

Le document a ainsi évoqué les contraintes liées notamment à la faiblesse des infrastructures et au manque d’équité territoriale et des équipements nécessaires pour assurer la qualité des soins médicaux et paramédicaux. Il a en outre mis l’accent sur les faiblesses du système de gouvernance et de financement de la santé, ainsi que du manque de ressources humaines par rapport aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Après avoir relevé les dysfonctionnements, le groupe de travail thématique a proposé un ensemble de pistes de réformes ainsi que des recommandations en vue de surmonter les divers obstacles et lacunes entachant le système de santé. Les membres du groupe de travail ont ainsi conclu à l’existence de plusieurs déséquilibres liés à des lacunes législatives. Les élaborateurs du rapport ont ainsi souligné la nécessité de revoir et de modifier un ensemble de lois en vigueur. Ils ont également proposé l’élaboration de nouveaux textes juridiques et la promulgation des décrets d’application y afférents, ainsi que la création des institutions de gouvernance prévues dans la législation. Ils ont préconisé en outre l’élaboration d’un code général de législation sanitaire.

Source : LeMatin

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L’AMSF appelle à "INVESTIR" dans les sages-femmes

09/06/2021

L'Association marocaine des sages-femmes a appelé à investir dans les sages-femmes et à une plus grande réglementation de cette profession au Maroc.

La sage-femme joue "un rôle crucial" dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, de même qu'elle contribue à la réalisation des Objectifs de développement durable, a souligné l'AMSF dans un communiqué à l'occasion de la Journée internationale des sages-femmes, célébrée cette année sous le thème "Les chiffres parlent d’eux-mêmes : investissez dans les sages-femmes".

"Il est donc essentiel d’investir dans les sages-femmes pour veiller à ce que des soins de qualité soient offerts à toutes les femmes et à leurs nouveau-nés, non seulement pour réduire les interventions inutiles et les décès maternels et néonatals évitables mais aussi pour améliorer les résultats de santé à l’échelle nationale", a-t-on soutenu.

Outre l'augmentation du nombre des sages-femmes, l'Association insiste sur leur formation initiale, leur formation continue, la réglementation, et l'environnement de travail.

Rappelant la récente simplification par décret des procédures administratives pour l’octroi des autorisations d’exercice libéral, l'AMSF assure qu'elle va continuer son plaidoyer pour que les arrêtés d’application de la loi 44-13 voient le jour, ainsi que la création de l’ordre national des sages-femmes.

Source : 2M

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Médecins et réseaux sociaux : Un texte pour mettre de l’ordre

04/06/2021

Le nouveau code de déontologie médicale interdit la publicité, mais tolère et encadre les différentes sorties médiatiques des médecins.

Journaux, sites électroniques, réseaux sociaux…La communication des médecins avec le grand public, fait son entrée dans le code de déontologie médicale.  Adopté par le conseil de gouvernement, le nouveau texte vient s’intéresser à un sujet d’actualité et à une pratique restée jusque là très peu encadrée.

Contenu dans un décret, le code est attendu depuis 8 ans. Il vient en application de loi relative à l’Ordre national du médecin (publiée en 2013). Il pose un ensemble de « règles » et  « principes »  déontologiques et professionnelles à observer par les médecins – du public et du privé – durant l’exercice de la profession et « vis-à-vis de la société ». Le texte est juridiquement contraignant, son inobservation étant passible de sanctions disciplinaires.

le nouveau code régit les différents cas de sorties publiques, en prenant compte les récentes évolutions technologiques. Si la publicité demeure interdite, le texte prévoit et encadre d’autres formes de communication, tenant compte de la demande croissante en information médicale.

Dans les journaux ou sur les réseaux sociaux, les informations communiquées par le médecin doivent ainsi être « de nature générale », et « conformes aux données scientifiques actualisées, objectives, correctes et susceptibles de vérifications ». Il doit s’abstenir de vanter ses « compétences » ou ses « réalisations », selon le code. En sommes, toute « déclaration à caractère publicitaire » est prohibée.

Par ailleurs, le code interdit la généralisation « prématurée », entre les médecins, de nouvelles « méthodes de diagnostic ou traitement et non expérimentées de manière suffisante ».

Le médecin peut, en outre, diffuser des communiqués dans des journaux ou médias électroniques. Ces publications signalent l’emplacement de son cabinet ou clinique, arrêt d’activité, absence temporaire de son cabinet pour une durée ne dépassant pas 15 jours, la reprise de l’activité, changements des horaires.

Le code admet aux médecins la possibilité de créer, « pour des raisons professionnelles », des sites électroniques ou des pages sur les réseaux sociaux. L’intéressé doit néanmoins en informer le conseil régional dont il relève. Ces espaces ne doivent « en aucun cas constituer un moyen de publicité ou de captation des patients », insiste le décret. Il est également interdit d’y insérer des liens renvoyant à d’autres plateformes électroniques, vantant les mérites d’un confrère ou revêtant un caractère commercial.

Source : Media24

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Médecins et réseaux sociaux : Un texte pour mettre de l’ordre

01/06/2021

Le nouveau code de déontologie médicale interdit la publicité, mais tolère et encadre les différentes sorties médiatiques des médecins. 

Journaux, sites électroniques, réseaux sociaux…La communication des médecins avec le grand public, fait son entrée dans le code de déontologie médicale.  Adopté par le conseil du gouvernement, le nouveau texte vient s’intéresser à un sujet d’actualité et à une pratique restée jusque là très peu encadrée.

Contenu dans un décret, le code est attendu depuis 8 ans. Il vient en application de loi relative à l’Ordre national du médecin (publiée en 2013). Il pose un ensemble de « règles » et  « principes »  déontologiques et professionnelles à observer par les médecins – du public et du privé – durant l’exercice de la profession et « vis-à-vis de la société ». Le texte est juridiquement contraignant, son inobservation étant passible de sanctions disciplinaires.

Le décret vient remplacer et abroger « l’arrêté résidentiel relatif au Code de déontologie des médecins », texte datant de 1953.  Sur la question de la communication, ce texte se contentait d’interdire  « tous les procédés de réclame ou de publicité personnelle à caractère commercial, notamment les appels par la presse ou la radiodiffusion : sauf dans des cas exceptionnels et avec l’autorisation du conseil régional ».

Informations « actualisées et objectives »

Pour sa part, le nouveau code régit les différents cas de sorties publiques, en prenant compte les récentes évolutions technologiques. Si la publicité demeure interdite, le texte prévoit et encadre d’autres formes de communication, tenant compte de la demande croissante en information médicale.

Dans les journaux ou sur les réseaux sociaux, les informations communiquées par le médecin doivent ainsi être « de nature générale », et « conformes aux données scientifiques actualisées, objectives, correctes et susceptibles de vérifications ». Il doit s’abstenir de vanter ses « compétences » ou ses « réalisations », selon le code. En sommes, toute « déclaration à caractère publicitaire » est prohibée.

Par ailleurs, le code interdit la généralisation « prématurée », entre les médecins, de nouvelles « méthodes de diagnostic ou traitement et non expérimentées de manière suffisante ».

Le médecin peut, en outre, diffuser des communiqués dans des journaux ou médias électroniques. Ces publications signalent l’emplacement de son cabinet ou clinique, arrêt d’activité, absence temporaire de son cabinet pour une durée ne dépassant pas 15 jours, la reprise de l’activité, changements des horaires.

Le code admet aux médecins la possibilité de créer, « pour des raisons professionnelles », des sites électroniques ou des pages sur les réseaux sociaux. L’intéressé doit néanmoins en informer le conseil régional dont il relève. Ces espaces ne doivent « en aucun cas constituer un moyen de publicité ou de captation des patients », insiste le décret. Il est également interdit d’y insérer des liens renvoyant à d’autres plateformes électroniques, vantant les mérites d’un confrère ou revêtant un caractère commercial.

Le médecin répond de ses publications sur les réseaux sociaux

Le texte restreint les données et informations susceptibles de publication sur ces sites électroniques . Outre les données permettant l’identification du médecin (son nom et prénom, ses diplômes, ses spécialités, etc.), il est permis de diffuser la liste des travaux scientifiques réalisés, ainsi que des informations d’ordre « pédagogique » liées au domaine de la santé. Le code met l’accent sur la « clarté », « l’objectivité » et « la qualité » de ces informations.

La dénomination du site électronique est composée du nom et prénom du médecin ou de l’association de médecins concernée. Il est interdit d’utiliser les spécialités exercées comme dénomination du site. Les sites non conformes doivent être régularisés ou supprimés dans un délai fixé par le conseil national de l’ordre.

Le médecin est évidemment responsable du contenu publié sur sa plateforme, notamment vis-à-vis des règles de respect des données personnelles. En ce sens, il ne peut pas contraindre les visiteurs de dévoiler leur identité. Un sujet d’actualité : Considérées comme « sensibles », la protection des données médicales fait partie des chantiers prioritaires de la CNDP.

Source : Medias24

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