AMO: approbation de 14 protocoles thérapeutiques
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a organisé, vendredi, un atelier pour la présentation, la discussion et l'approbation de 14 protocoles thérapeutiques élaborés dans le cadre d'une convention nationale regroupant l'ANAM et les partenaires concernés.
Dans un communiqué, le ministère indique que cet atelier, présidé par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre optimale des différents volets du chantier de la protection sociale, conformément aux Hautes Orientations Royales, notamment en matière de généralisation de la couverture médicale de base à l'ensemble des citoyennes et citoyens, tout en garantissant aux bénéficiaires un accès équitable et sûr aux services de santé et en renforçant l'harmonisation des pratiques médicales nationales.
Cette rencontre a été l'occasion de présenter, de discuter et d'approuver les quatorze protocoles thérapeutiques relatifs aux motifs de prescription d'une césarienne, aux infections bactériennes précoces chez les nouveau-nés, au diabète, au cancer du sein, au cancer du col de l'utérus, au cancer des ovaires, au cancer de l'endomètre, au cancer du poumon, au cancer de la prostate, au cancer de la thyroïde, au cancer de la vessie, en plus du cancer colorectal, du cancer de l'estomac et du cancer de la psoriasis.
Les protocoles thérapeutiques font partie des mécanismes les plus importants d'harmonisation des pratiques professionnelles et permettent d'améliorer l'accès, en toute sécurité, à des services de santé de qualité, de rationaliser les prescriptions médicales et l'utilisation des ressources thérapeutiques dans les secteurs public et privé, précise le communiqué, faisant observer que ces protocoles, ainsi que d'autres mécanismes, contribuent également au contrôle et à l'encadrement de l'assurance maladie obligatoire de base en renforçant le contrôle médical des dépenses en vue de préserver les équilibres des régimes de la couverture médicale.
Source: L'Economiste